À côté de femmes ( inexistantes ou réelles) qui opèrent d’une manière artisanale via internet et des sites de rencontres, de véritables réseaux destinés à escroquer des hommes d’Europe de l’Ouest en recherche de l’âme sœur se sont constitués. Une agence matrimoniale complice présente ( sur catalogue) au candidat une femme russe qui «conviendrait tout à fait», mais dont il faut payer le voyage jusqu’en France, les soi-disant «frais de visas » (alors que souvent elles sont déjà en France et « groupent » les pigeons en un seul séjour…) et les « cadeaux » que celle-ci doit extorquer au prétendant pour, au bout du compte déclarer que non, décidément, elle n’est pas amoureuse et que la relation doit en rester là.[1]
Il arrive d’ailleurs que, parfois, l’histoire dérape : une émission de France 2 a raconté celle d’une Russe faisant partie de ces réseaux, qui était tombée amoureuse de l’homme qu’elle était supposée arnaquer et qui a eu toutes les peines du monde à se défaire de l’emprise de la mafia qui l’employait et à convoler en justes noces avec son Français.
Sur la seule ville de Montpellier et sa région j’en connais quelques-unes qui ont trouvé un mari français et j’en ai rencontré ailleurs. Elles ont toutes des destins particuliers mais, au bout du compte, racontent souvent un peu la même chose : des hommes russes qui, à l’époque du déséquilibre démographique qui suivi la 2e guerre mondiale, étaient en nombre très insuffisant et qui ont pris de mauvaises habitudes ; l’alcoolisme russe qui fait des ravages avec tous les comportements violents qui y sont souvent associés. Certaines ont été mariées une première fois et définitivement écœurées de ce type d’hommes. Beaucoup voyaient leur avenir très sombre, avec parfois des enfants qu’elles étaient obligées d’élever seules, des parents âgés, parfois des grands–parents à leur charge et des difficultés insurmontables au niveau de leur vie quotidienne. Les mirages, aussi, de la société de consommation pour des filles souvent issues de campagnes dont la qualité de vie s’est considérablement dégradée depuis la fin de l’URSS, ou qui vivent de véritables enterrements dans des villes de provinces, loin de tout.
De leur côté, les hommes français qui ont épousé ces femmes, en général, ne tarissent pas d’éloges sur elles. C’est que, si l’URSS était supposée « libérer les femmes », cela a souvent consisté, en réalité, en plus des inconvénients de leur condition féminine, à leur faire endosser le pire de la condition masculine et à tout faire reposer sur leurs épaules. Les femmes russes ont une réputation de solidité, de dévouement et aussi, (le féminisme à l’occidentale n’étant pas trop passé par là), de soumission, ce qui rend souvent leur blondeur très attrayante pour des hommes plus ou moins machos, devenus méfiants et aigris à la suite d’humiliations qu’ils peuvent avoir subies en France. Sans compter que quand elles se mettent à être belles, elles sont, heu… très belles !
Les femmes des pays de l’Est, particulièrement les Russes, ont donc la cote sur le marché matrimonial, à condition de ne pas tomber sur une de ces arnaques.
Mais, inversement, les Français et la France semblent avoir, pour elles, un attrait particulier: c’est une vieille histoire qui remonte au XVIIIe siècle et qui a perduré, traversant même la période communiste.
-oOo-
[1] L’imagination des arnaqueuses est sans limite : l’une des histoires pour soutirer de l’argent est de raconter qu’elle se trouve à l’aéroport pour venir rejoindre l’heureux élu mais que, pour embarquer, la douane lui réclame une taxe conséquente pour sortir de Russie une icône ancienne dont il n’est pas question qu’elle se sépare…
Lectures :23166
En détresse, elle me fit signe,
Pour la vêtir, d’aller chercher
Des monceaux de feuilles de vigne,
Fleurs de lis ou fleurs d’oranger.
Quoique , y a rien qui presse non plus
Bien sûr que nous sommes des pigeons faciles à berner. Il suffit de voir les arnaques (pourtant grossières)venues d’Afrique, les fameux « brouteurs » et celles des pays de l’est, destinées à profiter de gogos en mal de beautés blondes qui elles, sont surtout en mal de fric.
Franchement, il faut être niais pour continuer à tomber dans le panneau, vu le nombre de reportages et d’articles produits sur ce sujet. Je n’ai pas envie de plaindre tous ces gens qui, au fond, sont aussi misérables que leurs arnaqueurs.
Je retourne au rugby 8)
Les asiatiques n’ont plus la côte ?
Et des mecs russes sexy qui cherchent une épouse française, ça existe ? (je demande ça pour une copine;-))))))
Ca ch’sais pas! Je vous raconterai à l’occasion et en aparte une histoire de ce genre arrivée à une Montpelliéraine de ma connaissance. 😆