La lâcheté des gens de gauche

Heureux de voir enfin certains journalistes, certains hommes politiques et certains intellectuels réaliser le danger que représente pour la France, les Frères musulmans et leur doctrine wahhabite qu’ils diffusent tel un poison dans la

abou-kacem-chabbi-avatar-rachid
Rachid Barnat

société française, prenant en otage l’islam de France et les français de confession musulmane. Les Français sauront-ils mettre en échec leur projet d’islamiser leur société ? Il faut l’espérer, car en Tunisie les Frères musulmans sont en train de faire régresser le pays grâce au soutien des EU et de l’UE dont les responsables politiques vantent aux tunisiens l’islamisme modéré et font tout pour les leur imposer malgré leur rejet viscéral pour ce parti politique rétrograde. Les français ne peuvent en l’état actuel des choses, compter sur leurs responsables politiques (de droite comme de gauche) qui font du wahhabisme prosaiquement appelé islamisme, un enjeu électoral par populisme; d’autant qu’ils ne peuvent le combattre au risque de fâcher leurs amis les Ibn Saoud et l’émir du Qatar, grands exportateurs de cette doctrine funeste !

R.B

Contre le parti collabo du « pas d’amalgame »

Chaque fois que la France est menacée dans son existence et dans ses raisons d’être, il se forme dans ses marges un parti collabo. Bourguignons de la guerre de Cent Ans, frondeurs du début du règne de Louis XIV, émigrés de Coblence sous la Révolution, vichystes et pronazis de la Seconde Guerre mondiale. D’ordinaire, ce parti est d’extrême droite et se confond avec la réaction. Aujourd’hui, il est d’extrême gauche.

C’est le parti du « pas d’amalgame » à tous crins ; du « vivre ensemble » à tout prix ; de « la faute aux cathos » quand les islamistes égorgent ; c’est le parti de la minimisation (« quelques actes isolés sans signification »), de la psychiatrisation (« une poignée de déséquilibrés »), de la contextualisation (« des victimes du racisme ambiant »), de la diversion (« les fruits du colonialisme »), de la banalisation (« le burkini est un vêtement comme un autre »). Tout est bon pour suggérer que ces crimes ne sont pas des crimes, mais des conséquences. C’est surtout le parti de la France coupable. 110716-islamdocument2Cette façon de faire son procès quand l’ennemi la calomnie, cette manière de lui tirer dans le dos quand elle est attaquée de face ; ce chauvinisme inversé qui l’accable quand elle est affaiblie ne porte qu’un nom, quels qu’en soient les auteurs : lâcheté ! lâcheté ! Quand la France connut en 1940 les jours les plus noirs de son histoire, le parti de la soumission, avec à sa tête le maréchal Pétain, ne trouva qu’une explication : la France est dans le malheur parce que la France est coupable ! Coupable du Front Populaire, coupable de son esprit de jouissance, coupable de son esprit d’insubordination.

Et aujourd’hui que l’on tue dans les salles de rédaction, que l’on massacre dans les lieux fréquentés par les juifs ; que l’on décapite un chef d’entreprise, que l’on assassine des policiers en civil à leur domicile, que l’on égorge un prêtre à son autel, que l’on envoie un camion fou écraser de tranquilles citoyens célébrant la fête de la liberté, que nous susurre le parti collabo ? Que tous ces innocents sont coupables ! Que la France est punie à cause de son passé colonial. Qu’il ne lui reste qu’une chose à faire : se couvrir la tête de cendres, plier l’échine, lécher la main qui la poignarde. À la tête du parti de la soumission, il y a comme d’habitude les intellectuels. Ce n’est pas ma faute à moi si dans le langage populaire intello rime avec collabo. Oh, je ne suis pas en train de faire le procès des intellectuels en général. Dans l’esprit de la Résistance, les armes à la main souvent, il y a toujours eu, minoritaires, des Marc Bloch et des Albert Camus, des René Char et des Robert Desnos. Mais la masse des autres ? Derrière les quatre grands de la trahison, Brasillach et Drieu, Rebatet et Céline, il y a tous les autres, l’Académie française presque au complet, un grand nombre d’éditeurs, de journalistes et même de dessinateurs.

Pas d’amalgame ! Allez-vous encore dire. Vous n’allez pas comparer les complices de l’Allemagne nazie avec d’honnêtes défenseurs de 2105927614l’islam ! Je ne compare pas des culpabilités, j’examine des états d’esprit. Et je me demande pourquoi tant d’agnostiques convaincus, de non-conformistes patentés, se sont laisser rassoter, cocufier, embobiner, encaquer, tartufier par la religion la plus fidéiste, la plus conformiste; et aujourd’hui la plus sanglante de la planète ? Comment se nomme Tartufe au XXIème siècle commençant ? Il se nomme Tarik Ramadan, il ne nous manque, hélas, qu’un Molière pour le dire ! car enfin, aujourd’hui, au pays de Voltaire, c’est Tartufe qui triomphe, avec pour couverture non plus le catholicisme, mais l’islam, avec le soutien discret de tous les Homais de l’extrême gauche. Au pays de George Sand et de Simone de Beauvoir, c’est le machisme le plus brutal et la réduction de la femme à l’état de propriété privée qui l’emporte, avec la complicité imbécile de quelques Marie-Chantal du féminisme. Et que dire de ces matamores de la révolte en chambre, de ces insoumis de Quartier latin, de ces hors-la-loi de plateaux télé, affichant à longueur de manifeste leur mépris de la légalité bourgeoise, qui se transforment soudain en juristes pointilleux, en avocaillons pinailleurs, dès qu’il s’agit d’excuser l’islamisme ?

Je ne sais pas jusqu’à quel point la guérilla culturelle qui se mène sur nos plages en burkini à 150 euros pièce a partie liée avec la guerre terroriste de Nice et de Saint-Étienne-du-Rouvray. Je ne sais pas si la première n’est pas la façade civilisée de l’autre. Mais ce dont je suis sûr, c’est que, dans les arrière-greniers de la pensée collabo, l’esprit de soumission est le même. C’est cela qu’avait prophétiquement annoncé Michel Houellebecq dans son dernier roman et c’est cela que le parti collabo ne lui a jamais pardonné. Mais enfin, ce disant, n’êtes-vous pas en train, autre ritournelle du moment, de « stigmatiser les musulmans » ?

Ni plus ni moins que les républicains du début du XXème siècle ne stigmatisaient les catholiques quand ils établissaient les lois de la laïcité, que le monde entier nous envie. Sauf les Américains !

Après l’arrêt du Conseil d’État, comme l’a justement dit Manuel Valls, le combat continue.


La bataille de la liberté et de la raison sera perdue ou gagnée sur le front culturel. 

Contre le parti intello-collabo, Montaigne, Pascal, Molière, Voltaire, Camus, Simone Weil : au secours !

.

Article tiré du blog

Lectures :8531
6 Commentaires
Inline Feedbacks
View all comments
snoopy86
Membre
snoopy86
14 septembre 2016 17 h 10 min

Merci à Fufu d’avoir relayé cet article

Dans le même temps sur Maboul, l’inénarrable Fergus, vieille gôchiasse probablement formée ( comme moi 😆 ) chez les jez, nous explique que :
– les attentats c’est des suédois
– les incivilités de la racaille c’est des italiens en vespa
– que l’égalité hommes-femmes peut supporter quelques accomodements
– qu’en un mot faut pas stigmatiser

Et surtout qu’il faut fermer les yeux sur le comportement des consanguins du Maghreb et ne pas en parler faute de quoi certains souchiens primaires seraient capables d’envisager la pire des horreurs : la ratonnade ( c’est évidemment bien plus monstrueux qu’un pogrom )

Il y a fort heureusement à gauche quelques penseurs et non des moindres qui arrivent à un peu sauver l’honneur : je vous recommande cette interview remarquable de Jacques Julliard dans le Figaro

Cosette
Cosette
14 septembre 2016 19 h 56 min
Reply to  D. Furtif

La haine du christianisme ? peut-être mais pas que

La droite et les autres partis ne sont pas en reste…
Il me semble que le nombre de musulmans en France est depuis longtemps sous-évalué intentionnellement par les gouvernements qui se sont succédé, donc droite et gauche ; depuis plus de 30 ans on nous parle de 5% (85% des musulmans auraient voté pour Hollande) ; en fait ce que j’en sais c’est que de plus en plus d’élus ont bafoué les lois de la République laïque en finançant des lieux de cultes et écoles genre madrassa pour attirer les adeptes de l’islamisme susceptibles de voter.

Cosette
Cosette
14 septembre 2016 20 h 16 min

La taqiya à Bordeaux
projet pharaonique (salle de prière pour 4000 fidèles, 25 salles de classe, bibliothèque, amphithéâtre, salle d’exposition, institut de formation des imams, restaurant … ).
http://www.infos-bordeaux.fr/2016/actualites/mosquee-de-bordeaux-les-mensonges-dalain-juppe-8082

Premier janvier 2013, Alain Juppé remet la légion d’honneur à l’imam Tareq Oubrou

sdsdf
sdsdf
17 septembre 2016 18 h 19 min

Le bafouillage indispensable de notre inconnu Lyonnais Lorsque le prêtre Hamel ( un fieffé lâche sans doute, qui avait créé une association locale de dialogue inter-religieux et même cédé un bout de terrain de la paroisse pour la construction d’une mosquée ! ) fut enterré, la messe comportait une prière pour les terroristes et leurs familles. Les armes de l’Église ne peuvent être que la prière et la fraternité, rappelait alors le dioscèse. « Ce sont nos péchés qui font la force des Barbares », écrivait saint Jérôme en apprenant la dévastation de Rome. Quant à Jesus, n’en parlons même pas, c’est vraiment le dernier des collabos ! Non vraiment, vous vous trompez de cible ! Lâches les socialistes ? Les germano-pratins ? Les intellectuels de plateaux ? Qui bombardent des populations civiles ? Qui éternisent l’état d’urgence pour un nombre de victimes inférieur à un mois d’accidents de la route ? Qui ne voient plus que leur nombril à la moindre fusillade ? Mais ce sont des rigolos en matière de lâcheté, des collabos à la petite semaine ! Un peu comme Voltaire : grands discoureurs, grands hypocrites ! Oh c’est pas bien la guerre mais on va quand même vendre des canons ! Oh c’est sacré la liberté d’expression mais on va quand même faire des procès ! Oh il faut du vivre ensemble mais en claironnant du roman national ! Valls, Juppé, Libé, Canal, Voltaire, Caron, Noah, des lâches ?! Des bon sang de courageux, oui ! Savez pas ce que c’est que la lâcheté ! Vous nous trainez dans la boue, nous qui avons donné notre vie à la pleutrerie, nous les chrétiens, nous les gauchistes ! Tolstoï, Rousseau, Levi-Strauss, Bourdieu : voilà de fiers collabos ! Toujours prêts à expliquer le fanatisme par des raisons sociales, jamais un mot de patriote ! Alors c’est nous qui pardonnons, nous qui cherchons les causes, nous qui sans jamais souffler se remettons en question à chaque erreur des autres et ça serait Najat la traitresse ? Trop fort ! Ça ne passe pas ! Qui critique sérieusement le passé colonial ? Les nouveaux programmes préfacés par Chevènement, peut-être ?! Qui minimise l’importance des attentats ? Les rédactions parisiennes qui en parlent tous les jours, certainement ?! C’est nous qui contextualisons, qui observons chaque cas dans ses spécificités, qui se mettons à la place de « l’ennemi », qui rapportons les faits à… Lire la suite »

Dora
Membre
Dora
17 septembre 2016 22 h 48 min

« L’islamisme ne peut exister que comme religion officielle; quand on le réduira à l’état de religion libre et individuelle, il périra. L’islamisme n’est pas seulement une religion d’État, comme l’a été le catholicisme en France, sous Louis XIV, comme il l’est encore en Espagne, c’est la religion excluant l’État… Là est la guerre éternelle, la guerre qui ne cessera que quand le dernier fils d’Ismaël sera mort de misère ou aura été relégué par la terreur au fond du désert. L’Islam est la plus complète négation de l’Europe; l’Islam est le fanatisme, comme l’Espagne du temps de Philippe II et l’Italie du temps de Pie V l’ont à peine connu; L’Islam est le dédain de la science, la suppression de la société civile; c’est l’épouvantable simplicité de l’esprit sémitique, rétrécissant le cerveau humain, le fermant à toute idée délicate, à tout sentiment fin, à tout recherche rationnelle, pour le mettre en face d’une éternelle tautologie : Dieu est Dieu… »

De la part des peuples sémitiques dans l’histoire de la civilisation: discours d’ouverture du cours de langues hébraïque, chaldaïque et syriaque, au Collège de France, Ernest Renan, éd. M. Lévy frères, 1862, p. 27-28