Faut-il, à l’instar des produits OGM, légiférer sans plus attendre, afin de permettre aux consommateurs de savoir ce qu’ils consomment en conscience ?
Le marché du halal est si juteux pour les industriels qu’ils profitent de la clémence coupable des pouvoirs publics pour « exfiltrer» discrètement des produits certifiés halal, sans que le consommateur (non averti), ne puisse toujours les détecter.
L’affaire est loin d’être anodine, car derrière un produit halal se cache un autre business, celui du financement du culte islamique.
Flairant la bonne affaire, certains traiteurs n’hésitent plus à franchir le rubicond du halal pour approvisionner les compagnies aériennes. Sur certaines lignes desservies par Air France, le passager ne peut échapper au plateau repas 100% halal. Une fois embarqué, vous n’avez d’autre choix que de vous abstenir de manger si vous n’êtes pas d’accord avec ce qui vous est servi. Encore faut-il que vous ayez la curiosité de lire ce qui figure sur l’emballage.
Il est clair que les industriels français sont prêts à tout pour ne pas abandonner un marché aussi juteux à la concurrence, quitte à glisser dans l’étiquette un sigle qui n’est repérable que des initiés.
En effet, en raison des surcoûts que suppose une industrialisation à deux vitesses, il est plus commode actuellement de profiter de la naïveté du consommateur lambda pour satisfaire son client le plus exigeant et à fort potentiel de croissance, en l’occurrence : le consommateur musulman, généralement habitué à chercher sa nourriture dans une botte de foin.
Il est probable que l’on assiste à un retournement de l‘histoire. D’aucuns argueront que ce n’est que justice, un juste rééquilibrage, un principe d’équité. Sauf que l‘echelle n‘est plus la même. Outre la duplicité qui consiste à vendre des produits halal à l’insu du consommateur, il y a cette fameuse taxe sur le produit qui finance les hautes sphères religieuses.
Ce qui est consternant, c’est de voir l’appétit de ces entreprises de l’agroalimentaire à se lancer dans ce nouveau business hautement lucratif, sans se soucier apparemment des liens qui existent entre la certification halal et la soulte islamique qui y est systématiquement attachée. Voilà encore un marché qui en travaille pas à l’intégration.
Après Fleury Michon, Labeyrie, Knorr, Nestlé, Liebig, Maggi et bien d’autres plus discrètes qui se sont lancées dans le halal, voici Duc, le poulet grand public qui vient sans vergogne contribuer à l’augmentation de capital des abattoirs halal Laguillaumie, situés à Appoigny dans l’Yonne, ou encore Kellogs avec ses céréales miel Pops halal, une tendance qui n’a pas échappé à l’industrie cosmétique, jamais en panne d’idées neuves.
Le problème est que certaines d’entre-elles le font avec rouerie en utilisant des logos nouveaux et minuscules, inconnus du grand public. Si certains se disent fièrement halal, ce n’est nullement un postulat partagé, le veau d’or est encore trop précieux pour retourner sa veste au vu et su de tous.
A la différence des halal Shops ou des Quick halal qui ne trompent personne, vous pouvez donc être amené à acheter halal sans vous en rendre compte.
Autant dire que vous mangez déjà halal sans le savoir et que, ce faisant, vous acquittez, à votre corps défendant, la fameuse taxe islamique.
Les logos de certification sont nombreux et parfois d’une « modestie » telle qu’il est difficile de ne pas y voir une duperie voulue, qu’une législation endormie, sinon complaisante, encourage in fne.
Nous sommes probablement déjà à la croisée des chemins.
Il est probable que tout ceci finisse par déboucher sur de mauvaises surprises, si l’on ne légifère pas, afin de clarifier la situation. Chacun est en droit de savoir ce qu’il consomme, qu’il s’agisse de poisson d’élevage, de blé OGM et à plus forte raison, de produits halal, pour ce qu’ils sous tendent de rites d’abattage et de taxes induites. Chacun est libre de consommer, mais en connaissance de cause….
Les associations de consommateurs, d’habitude si promptes à débusquer les petites combines de l’agroalimentaire se font étonnamment discrètes à l’endroit des ces entreprises qui considèrent la ménagère musulmane comme une simple part de marché et son client habituel pour un c….
Noël approche, assurez vous que votre Champagne grande réserve acheté à la dernière minute dans l’affolement ne soit pas en réalité un de ces Cham’allal… on ne sait jamais ! (lol)
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Yohan,
merci de votre article intéressant, contrairement á vous je ne suis pas trés au courant de ces produits que wikipédia orthographie halal.D’aprés ce que j’ai pu lire cela concerne essentiellement la viande.Vous parlez dans l’article,je vous cite: « Kellogs avec ses céréales miel Pops hallal » 😯
que cela veut il dire ? quels sont les autres domaines de la consommation ou l’on peut appliquer ce principe halal.
Ma deuxiéme question concerne le financement du culte islamique derriére ces produits,de quelle maniére ce financement s’éffectue ?
Merci d’avance pour vos éclaircissements 😉
Bonjour Yohan, comme le dit Lorenzo, il ressort de ton article un grand besoin d’éclaircissements
Pour la passivité de la galaxie bio à ce sujet Nous avons pu voir et constater cette passivité pouvait se transformer en agressivité dès qu’on abordait la question de ses relations avec le monde des sectes : Mulot et autres…
Furtif,
Mulot 🙄 ça me laisse rongeur 😆
La certification halal n’a strictement rien à voir avec l’hygiène, malheureusement. Cela concerne la méthode d’abattage : l’animal doit être égorgé vivant, (en contradiction formelle avec la législation européenne), orienté vers la Mecque et l’égorgeur doit prononcer une phrase rituelle. Sur cette histoire qu’en viande halal, l’animal doit être saigné, c’est bidon : cette obligation existe dans tous les abattoirs, halal ou pas halal.
Et, effectivement, à chaque fois que l’on achète de la viande halal on finance l’une des mosquées « agréées » ( Paris, Lyon et Evry), car au prix de la viande est ajoutée une taxe de 10 à 15 centimes par kilo qui revient aux dites mosquées.
Savoir que l’on consomme peut-être de la viande halal sans le savoir, alors que celle-ci n’apporte strictement aucun bienfait hygiénique, gustatif ou sanitaire est effectivement insupportable. Son seul effet est de financer le culte musulman.
Qu’est-ce qu’un abattoir mobile?
Achat d’un terrain pour un abattoir rituel 🙁 Les élus n’ont-ils rien de plus urgent que de cirer les babouches d’adorateurs superstitieux en échange d’hypothétiques bulletins de vote?
Selon M. de Charette, la finance islamique old school, celle qui ne jurait que par l’argent du Moyen-Orient, doit faire son aggionarmento et accepter ce mouvement inexorable qui la verra passer de la banque d’investissement à la banque de détail. Cette tendance lourde, loin d’être une fatalité, est un atout inespéré que les banques françaises ne peuvent ignorer si elles ne veulent pas être les laisser-pour-compte dans un avenir proche. Ajoutons qu’Arnaud de Bresson, délégué général de Paris Europlace, est intervenu en fin de séance pour dire toute sa volonté de voir en 2011 une année de concrétisation de la finance islamique en France, et de faire un appel du pied particulièrement appuyé et remarqué au représentant, présent dans la salle, de la banque tunisienne Zitouna.
Devons-nous créer une finance athéiste?, ou une finance laïque? 😯
L’islam a trouvé le bon filon pour se financer. Bien plus pratique que les quêtes et à l’insu du plein gré des gens avec la complicité active des industriels et des pouvoirs publiques…
la bouffe islamique, la finance islamique, bientôt la loi islamique. Après tout, pourquoi ne nous adapterions pas à cette merveilleuse religion? hein? Soyez pas sectaires!
Sarkozy a bien précisé que l’islamophobie c’était du racisme! alors!
Anass Patel, président de l’Association d’Innovation pour le Développement Economique et Immobilier Islamique a déclaré:
« Ce sont les efforts de tous qui nous permettront de développer des solutions financières éthiques. Bien évidemment, n’oublions pas que nos actions se doivent toujours d’être accompagnées par des invocations à Allah pour qu’Il nous permette de disposer rapidement de solutions durables et accessibles à tous quelque soit nos convictions. »
5000 enfants sont inscrits à des « weekend schools » au sein d’établissements dont certains logés dans des murs appartenant à l’Arabie Séoudite, où est enseignée la Charia la plus orthodoxe. Au programme : châtiments corporels, extermination des homosexuels, haine du juif…Un documentaire de la BBC, Panorama investigation, a révélé cette réalité suscitant une vive polémique outre-manche…David Cameron pourra-t-il encore longtemps traiter de dangereux extrémistes l’English Defense League dénonçant l’islam conquérant et totalitaire dans son pays ?
Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire , c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe et de ne pas faire écho aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. Jean Jaurès (juillet 1903)
pour compléter, voici un article Tribune de Genève: Les châtiments de la charia inculqués à des enfants anglais
Il n’y a qu’un L à halal, quoique je vois trop souvent les deux L, d’où l’erreur orthographique, mea culpa (je m’en suis d’ailleurs rendu compte après avoir validé. Je ne nie pas le côté réactionnel de ce billet. J’aurai pu approfondir l’aspect denier du culte mais cela a été, il me semble, déjà commenté ici et là dans la presse. Je voulais mettre une focale sur le fait que nos industriels ont deux politiques commerciales : halal en clair, visible sur l’étiquette, ou masqué. Ma femme a acheté un produit halal récemment sans s’en rendre compte et pour cause… Voilà le hic…je n’ai ni envie de ce genre de produit et encore moins de contribuer au financement d’un culte, pas plus celui là que les autres. Si j’ai envie de mettre une piécette, c’est mon problème mais, je n’aime pas les coups fourrés…
Yohan,
peu importe l’orthographe, je vous le concéde volontiers.Pour le reste de mes questions,sur Kellogs et la taxe halal,je reste donc avec mes questions 🙁
Pour le reste j’ai parfaitement compris ce que vous vouliez mettre en exergue, et que je trouve comme vous ces procédés lamentables.
Encore une question malgré tout « …et bientôt dans la cosmétique » c’est á dire ❓
« …une tendance qui n’a pas échappé á l’industrie cosmétique » mais encore ❓
Juste une remarque, dans ce fil,Causette fait des commentaires renvoyant á des liens les illustrant avec pertinence, alors j’aurai aimé pour une meilleure
compréhension de votre article que vos arguments soient étayés par des liens renvoyant á vos affirmations.Comprenez que je ne suis pas au fait de toutes ces pratiques
qu’engendre le halal, comme certains ici, et que j’aurai aimé, comme Furtif, une explication sur les mécanismes de taxes et financement que vous dénoncez, á moins que cet article soit á destination
des seuls initiés.
Bon si Léon veut bien corriger cette faute sur le texte, c’est mieux. Concernant les intérêts de l’industrie cosmétique, il est tentant de profiter des rumeurs qui circulent dans la communauté musulmane sur les composants (jugés non licites, souvent à tort parfois) des cosmétiques. Aussi, pour couper l’herbe sous le pied des prétendants sur ce marché, il est logique que les leaders s’y intéressent,ne serait-ce que pour contrer les marques du moyen-orient très en vogue) qui vont tout faire pour s’implanter en France. Les études de marché précèdent souvent les grandes manoeuvres
Bien fait pour leur gu… qu’ils se débrouillent avec leur promotion du communautarisme !
A lire et à voir
Avez-vous remarquer que El Yamine Soum répond presque toujours à côté lorsqu’il s’agit des pratiques musulmanes, et plusieurs fois il parle des juifs quand il se sent coincé ; sur des questions bien précises, il fuit en embrayant sur la mondialisation. Bref, il a beau être sociologue ce monsieur est d’une mauvaise foi incroyable.
Ce débat avec Elisabeth Lévy n’est pas très satisfaisant, trop brouillon. Quand un débateur ne répond pas à une question simple, on doit lui re-poser la question? et insister et lui demander pourquoi il ne veut pas y répondre.
Une nouvelle profession: contrôleur “Halal”
En quelques années on a vu émerger plusieurs organisations religieuses de “contrôleurs”: AVS, liée à la FNMF (Fédération Nationale des Musulmans de France); BARAKA, proche de l’UOIF (Union des Organisations Islamiques de France); AL TAKWA; GUII (Groupement des Unions Islamiques Internationales); CIAM (Centre Islamique des Alpes-Maritimes); LICOM; GISCOM (Groupement Islamique des Sacrificateurs et Contrôleurs Musulmans); BCAAR (Bureau de Contrôle de l’Alimentation et de l’Authentification Religieuse), etc.
La liste de ces associations autoproclamées sans aucun statut légal n’a pas de fin.
FRANCE: La viande « Halal », un négoce juteux…
Causette,
excellent lien merci 😉 bin chez moi rien de tout çá, ni casher, ni halal 🙄 une seule religion 😆 les produits d’Extremadure n’hésitez pas á cliquer sur les produits 😉
Ôtez-moi d’un doute Lorenzo 😆 les restaurants espagnols font-ils payer une taxe vaticanesque sur les divers plats?
Valeurs actuelles
Islam. La consommation de produits halal progresse rapidement en France 09/09/2010
La croissance de ce marché (plus 10 % cette année) ne profite pas seulement aux industriels. Les mosquées aussi en tirent bénéfice.
Le 30 mars 2010, autre nouveauté halal, on n’arrête pas le pr..euh! la régression
Causette,
pas de taxe vaticanesque, mais on a le pape qui déclare la guerre 😯 á ce gouvernement de laïcs 🙄 pas content des défilés contre lui 😆 😆
Je préfère les OGM au halal.
Merci de tenir compte de mon vote.
👿