Pour un article*Au sujet du Dossier : Complices de l’Islamisme

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Il se trouve que le magazine Marianne a publié un Dossier intitulé:Complices de l’Islamisme.
Nous n’avons pas pu retrouver ce dossier. Pas encore .Mais…
Mais ce document provoque des discussions auxquelles nous tenons à prendre part.11046659_10153088561849836_8794524336593781737_n
Nous reproduisons ici quelques éléments que nous avons pu retrouver sur le Net
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.Quelques éléments retrouvés sur le net qui tous concernent un Dossier spécial

paru dans Marianne au cours de la semaine 21.
http://www.marianne.net/cette-semaine-marianne-les-complices-islamisme-100233682.html
>>> Typologie illustrée des complices de l’islamisme

Quatre mois après les attentats de janvier, certains arguments et certaines pratiques ont refleuri, qui, par lâcheté, idéologie, cynisme ou naïveté, balisent le chemin de l’islamisme. Enquête sur ces complicités, pas toujours conscientes mais toujours dangereuses.

>>> Communautarismes : quand les élus locaux cèdent…

Acheter la paix sociale, garantir sa réélection ou croire naïvement faciliter le « vivre-ensemble »… Les motivations qui conduisent certains édiles à céder à l’électoralisme religieux sont diverses. Jusqu’à se retrouver contraints de dépasser toujours plus la ligne jaune de la laïcité. Enquête.

>>> Les mauvaises ondes de Beur FM…

Depuis deux ans, « Les zinformés » — l’émission quotidienne phare de Beur FM — font un carton. Loin des oreilles chatouilleuses de l’élite parisianiste, on y traite, entre autres joyeusetés, les membres de Charlie Hebdo de « rats d’égout »… > Lire cet article en avant-première sur Marianne.net.

>>> Les « indigènes de la République »: ils excusent tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît

Depuis dix ans, ce mouvement clame que la France n’a rien abandonné de son colonialisme et que la République est une vieille rombière raciste. Pour ses militants, la burqa est un « mode d’émancipation » et les frères Kouachi, le résultat d’une politique discriminatoire. Un discours dont les outrances, malheureusement, infusent…

>>> Que faire avec un imam qui prêche l’apartheid ?

Dans une mosquée de Toulouse que fréquentait Mohamed Merah, Mamadou Daffé prêche, en français, qu’il n’y a pas de loi plus juste que de couper la main des voleurs et recommande à ses ouailles de ne pas se mêler aux mécréants. Entre gêne et déni, les autorités se montrent démunies face à la rhétorique de l’imam…

Marianne =Au sujet de Beur FM

Les mauvaises ondes de Beur FM
http://www.marianne.net/les-mauvaises-ondes-beur-fm-100233695.html

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Jeudi 21 Mai 2015 à 11:00
Vladimir De Gmeline
Dans son numéro en kiosques ce jeudi et disponible également au format numérique, »Marianne » consacre un dossier spécial aux « complices de l’islamisme » et se penche notamment sur « Les zinformés » — l’émission quotidienne phare de Beur FM — qui, depuis deux ans, font un carton. Loin des oreilles chatouilleuses de l’élite parisianiste, on y traite, entre autres joyeusetés, les membres de « Charlie Hebdo » de « rats d’égout »…

 

« Les zinformés », vous connaissez ? Tous les soirs de la semaine, entre 20 h 30 et 22 heures, sur Beur FM, les invités de cette émission débattent de l’actualité sous la houlette de l’animateur Abdelkrim Branine. Chefs d’entreprise issus de la diversité, avocats, jeunes élus au verbe haut, membres distingués du Parti des indigènes de la République ou des Indivisibles…, chacun y va de son commentaire sur les événements du jour et de la veille. En décibels et en nombre de « je ne peux pas te laisser dire ça », on est dans le registre d’un talk-show tel qu’il en fleurit partout. Sauf qu’ici deux thèmes phares semblent tourner en boucle : l’islamophobie et le conflit israélo-palestinien. Parfois, aussi, on y tient en toute impunité, loin des oreilles des bonnes âmes chatouilleuses, des propos qui – comment dire ? – laissent pantois…

Jeudi 2 avril, par exemple. Sans que personne s’en émeuve outre mesure, l’adjoint au maire UDI de Livry-Gargan, Salem Aïdoudi, s’est lâché sur Charlie Hebdo. Évoquant les tensions au sein de la rédaction autour de questions d’argent, l’élu se lâche : « Charlie montre son vrai visage. Ce sont des rats. »

Intervention de l’animateur, qui tente de tempérer : « Il y a deux Charlie… » L’intéressé persiste : « Non, il n’y a qu’un Charlie, pour moi cela reste des rats d’égout. » Sur le plateau, aucun des invités ne réagit, ni l’avocate Nabila Belaïdouni, ni le représentant d’Acrimed (Action Critique Médias), ni celui des Indivisibles – un mouvement proche des Indigènes. Et même si Salem Aïdoudi finit par expliquer son courroux par le fait que personne du journal n’est venu rendre visite à la famille d’Ahmed Merabet, le policier natif de Livry-Gargan abattu par les frères Kouachi boulevard Richard-Lenoir, on reste plus que dubitatif quant à l’emploi de tels termes sur les 18 fréquences FM de la radio. « Il a eu une réaction épidermique, il était complètement là-dedans, défend Abdelkrim Branine. Ce n’était en aucun cas un jugement de valeur sur le journal en lui-même, et surtout pas sur les victimes. » Quand on connaît l’impact de l’émission, la tenue de tels propos provoque tout de même le frisson.
Douteuses digressions
« Dès qu’il s’agit d’islam, on voit toujours les mêmes. Nous, nous invitons des gens qui ne le sont pas d’habitude »Car « Les zinformés » sont devenus un véritable phénomène de société. L’émission, qui vise principalement les Français musulmans ou de culture musulmane et qui se Enragedprésente comme une alternative pour tous ceux qui se pensent au mieux oubliés par les médias mainstream, au pis stigmatisés par ces derniers, bénéficie d’une grande popularité dans les « quartiers ». « Nous sommes écoutés par des gens d’un certain niveau social, une sorte d’élite des quartiers populaires », explique l’animateur, qui précise également jouir d’une audience confortable auprès des chauffeurs de taxi, « nos meilleurs ambassadeurs ». Depuis le lancement de l’émission, il y a deux ans, Abdelkrim Branine s’est constitué un noyau dur d’invités récurrents.

« Dès qu’il s’agit d’islam, on voit toujours les mêmes dans les autres médias : Chalghoumi, Boubakeur, Chebel, Bidar, soupire Branine. Nous, nous invitons des gens qui ne le sont pas d’habitude. » Et le présentateur d’égrener ses têtes d’affiche préférées : « Me Yassine Bouzrou, l’un des meilleurs pénalistes parisiens, Farid Temsamani, consultant en intelligence économique, Youssef Boussoumah, du Parti des indigènes de la République, Sihem Souid, du PS… »

Du beau monde, donc. Mais qui se laisse parfois aller à de douteuses digressions qui en disent long sur la fracture idéologique qui s’est installée entre la République et certains de ses enfants. Quand on ne s’y émeut pas que l’Etat poursuive les Français partis faire le djihad en Syrie avec l’État islamique et pas ceux partis faire leur service dans l’armée israélienne, on y traite le patron de l’Express, Christophe Barbier, de « cochon », comme l’a récemment fait Mourad Ghazli, ancien judoka, élu UDI, qui en a également profité pour « mettre une quenelle à Yann Barthès ».

Quant à Aurélien Denizeau, « historien blogueur », il a expliqué, le 3 avril, qu’il était moins choqué quand Jean-Marie Le Pen qualifiait les chambres à gaz de « point de détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale » que quand sa fille prenait la défense de la Ligue de défense juive.

« C’est une émission de débat, on n’est pas forcément d’accord avec ce qui se dit, il y a des oppositions fortes », dit Abdelkrim Branine, en précisant cependant qu’« il n’est absolument pas question d’inviter des gens de la mouvance Dieudonné. »

Il y a, en tout cas, assez peu de points communs, sinon aucun,

  • entre Radio Beur, née en 1983 après la marche des Beurs,
    • et Beur FM, aujourd’hui.

Mohand Dehmous, un des animateurs historiques de la station, a vécu et accompagné la période d’effervescence artistique et culturelle des années 80 :

Vm3« Je ne me reconnais absolument pas dans ces discours politico-religieux, dans ce concept d’islamophobie qui ne veut rien dire, et 90 % des Français d’origine maghrébine sont dans le même cas que moi.

Il n’était jamais question de religion à l’antenne. Le problème est venu de

  • SOS Racisme,
  • de « Touche pas à mon pote » et
  • du paternalisme du PS.
  • On s’est mis à parler de respect du droit à la différence,
  • et on en est arrivé au relativisme culturel,

 

alors que justement nous voulions montrer que nous étions français, et qu’il n’y avait pas de différence. Ce que nous voulions, c’était l’égalité. » Pour lui, la fracture entre Radio Beur et Beur FM se résume en quelques mots : « Nous faisions une radio française à destination des populations migratoires, c’est devenu une radio arabo-musulmane. »

 

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Cosette
Cosette
29 mai 2015 15 h 25 min

Bijour à tous Dechy, près de Cambrai (Nord). Une famille athée harcelée par un croyant prosélyte Un père et sa fille, une collégienne subissent les menaces d’un musulman radical, qui leur reproche d’être athées, alors qu’ils sont d’origines maghrébines. Cette famille est menacée depuis des jours par le père d’une camarade de classe de leur fille, rapporte La Voix du Nord. « Nous sommes athées, comme c’est notre droit, et cela ne devrait en principe regarder personne » déclare le père. Depuis la rentrée, leur fille est aussi la cible d’un harcèlement psychologique de la part de la fille de ce croyant agressif. Le 15 mai, il a directement menacé l’adolescente de l’envoyer « à l’hôpital ». « Moi je fais le djihad. Je n’ai pas peur d’aller en prison. Appelle ton père on va lui régler son compte », lui a-t-il dit. Devant le père, l’homme continue ses menaces : « Retiens ta fille, sinon je vais la brûler et après on va s’occuper de toi », a-t-il poursuivi. Le père de famille a déposé plainte au commissariat de Douai. Pour ne plus être importunée, selon ses dires, sa fille aurait changé sa façon de s’habiller et de se nourrir. La police a ouvert une enquête. (Metronews 27-05-2015) Val-de-Marne. Abaya: tenue islamiquement correct pour les femmes Le Parisien (11.05.2015) interroge une lycéenne à la sortie d’un lycée public portant l’abaya. Elle explique son choix de porter ce vêtement : « Ce vêtement c’est une abaya, c’est une sorte de robe en Turquie, là bas c’est un vêtement religieux bien sûr. Je le porte parce que c’est un vêtement religieux mais des filles le portent parce que c’est à la mode, ça fait style un truc comme ça. On le porte parce que c’est obligatoire dans la religion, et pourquoi c’est obligatoire parce que c’est euh! pour notre pudeur en fait… c’est pour éviter que euh !… c’est clair que quand tu sors dehors en mini-jupe t’as plus de euh… t’as plus de regards sur toi que si tu sors dehors comme ça (en montrant sa robe abaya) ; voilà en fait, c’est pour notre pudeur pour notre bien quoi ! Pour moi personnellement c’est un vêtement religieux, après y’en a ils le font par coutume, ou d’autres pour le style, mais pour moi c’est religieux. C’est pour ça que j’ai choisi celui-ci car ils l’acceptent (le lycée public) donc voilà quoi j’suis contente ! » – Et… Lire la suite »

Cosette
Cosette
29 mai 2015 16 h 00 min

En direct de la mosquée de Villetaneuse,
petit message d’amour et de paix

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Buster
Membre
Buster
29 mai 2015 19 h 41 min

Message à l’annexe.

Léon
Léon
30 mai 2015 9 h 16 min
Reply to  Buster

Je serais partisan de publier le dossier à l’annexe. Il est tout simplement accablant.

ranta
ranta
1 juin 2015 9 h 24 min
Reply to  Léon

D’accord moi aussi.

Dora
Membre
Dora
29 mai 2015 22 h 26 min

En 2008, au rayon prêt à porter d’un supermarché, j’ai entendu une conversation entre un agent de la sécurité et une employée. L’homme s’exprimait calmement. La jeune femme se mit à crier : « coMMENT, TU NE FAIS PAS RAMADAN???? », comme si celui-ci avait commis un délit.

ranta
ranta
1 juin 2015 9 h 24 min

J’ai pris connaissance du dossier (merci à Buster).

Bon, c’est sans surprises, peu ou prou on savait tous ce qu’il en étatit, le grand mérite de marianne aura été de le formaliser.

Marianne porte plainte , ça signifie juste à quel point le magasine a visé dans le mille.

Cosette
Cosette
3 juin 2015 22 h 23 min

J’ai bien aimé les voeux 2013 du maire de Valence à ses « ouailles » (dans le magasine page 54)

« A l’occasion du premier jour du mois sacré du MUHARRAM, qui célèbre le Nouvel An musulman, je voudrais vous présenter mes meilleurs voeux.
Je formule pour vous le voeu que les vertus de l’Islam, votre belle religion, puissent contribuer à irriguer vos vies personnelles et éclairer vos trajectoires professionnelles.
Seuls les coeurs apaisés confiants en Dieu connaissent le bonheur. Je souhaite que vous puissiez avec vos familles et proches être de ceux-là.
J’ai toujours défendu la nécessité d’un lieu de culte décent pour permettre aux musulmans de Valence et de l’agglomération de pratiquer dignement leur religion. C’est dans cet esprit que j’ai facilité l’agrandissement de votre mosquée par la vente des terrains dont vous avez besoin. C’est dans le prolongement de cet esprit que j’ai attiré l’attention du préfet sur la nécessité qu’il y a à affrir à la population musulmane de Valence et de son aggolmération l’accès à un lieu d’abattage autorisé sur la commune de Valence ou en périphérie, dans la perspective de la prochaine fête de l’Aïd de 2013 : ceci afin de vous permettre de disposer de viandes conformes aux rites de l’Aïd et de procéder aux abattages dans des conditions satisfaisantes.
Je sais aussi que vous êtes disposés à faire avancer ce projet par la mise en place d’un groupe de travail consacré à ce dossier. Je vous réitère ma disponibilité pour vous accompagner dans la réalisation de ce projet qui permettra notamment d’éviter les abattages clandestins et apportera aux consommateurs de ces viandes la garantie d’inspections réalisées dans de bonnes conditions.
Je souhaite qu’ensemble nous puissions réaliser le défi du « vivre ensemble à Valence » afin de reconstruire ensemble un nouveau contrat social dont les piliers seront la participation des habitants, la solidarité, le respect des biens publics, la tolérance, le respect mutuel et la tranquillité publique.

As Salâmu Alaykum wa Rahmatullâhi. »

Alain Maurice
Maire de Valence
Président de Valence Agglo Sud Rhône-Alpes

Aux élections municipales de 2014, il n’est pas réélu et siège 9 mois à la mairie en tant que conseiller municipal d’opposition, avant de démissionner.