DÉLICES ISLAMIENNES – Assassiner

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ASSASSINER

A – (Bukhari , Sahih 64/15).
D’après Amir , qui l’avait entendu de Jabir ibn Abdallah , l’apôtre d’Allah ayant dit:102213691

-Qui me délivrera de Kab ibn al Ashraf , cet homme qui nuit à Allah et à son envoyé?

Muhammad ibn Maslama se leva en disant:

-Ô Apôtre d’Allah , veux-tu que je le mette à mort?
-Oui , répliqua le prophète.
– Me permets-tu de lui dire quelque chose? demanda Muhammad.
-Dis-lui (ce que tu voudras) , reprit le prophète.

Muhammad ibn Maslama alla alors trouver Kab et lui parla en ces termes:

-Cet homme nous réclame une nouvelle dîme , il nous obsède et nous venons te demander de nous prêter quelque chose.
– Par Allah! répondit Kab , vous aurez à en supporter bien d’autres de sa part.
-Nous l’avons suivi , reprit Muhammad , et nous ne voulons pas l’abandonner avant de voir ce qu’il adviendra de ses affaires. Nous voudrions que vous nous prêtiez une charge – ou deux (…)
-Je le veux bien , répliqua Kab , mais donnez-moi un gage.
-Et quel gage veux-tu?
-Vos femmes.
– Comment te donnerions-nous nos femmes en gage , à toi qui es le plus bel homme des Arabes?
-Eh bien! donnez-moi vos fils en gage.
-Comment te donnerions-nous nos fils en gage , ce serait leur faire injure et on leur reprocherait d’avoir servi de gage pour une charge (…) ; ce serait une honte pour nous ; mais si tu veux , nous te donnerons nos armures. (…)

Muhammad prit rendez-vous avec Kab et vint le trouver de nuit , ayant avec lui Abu Nayla , le frère de lait de Kab. Kab les ayant fait entrer dans forsane-alizza-2son château descendit vers eux et , comme sa femme lui demandait où il allait à cette heure , il répondit :

-C’est seulement pour voir Muhammad ibn Maslama et mon frère (de lait) , Abu Nayla.

Suivant un autre rawi que Amir , la femme aurait ajouté:

-J’entends un bruit qui ressemble à celui du sang qui tombe goutte à goutte ,

Et Kab aurait dit:

-Il s’agit seulement de mon frère Muhammad ibn Maslama et de mon frère de lait , Abu Nayla ; l’homme de cœur répond , même si de nuit on l’appelle au combat.

Muhammad ibn Maslama introduisit avec lui deux hommes. (…)  S’adressant à ces hommes , Muhammad leur dit :

-Quand Kab viendra , je prendrai ses cheveux et les sentirai. Aussitôt que vous me verrez tenant sa tête , frappez-le.

Amir une fois a ajouté :

-Et ensuite je vous les ferai sentir.

Kab descendit vers ses serviteurs , paré de ses vêtements et fleurant une odeur de parfums.

-Je n’ai jamais senti un parfum tel que celui d’aujourd’hui , – c’est-à-dire aussi agréable – s’écria Muhammad.

Suivant un autre rawi que Amir , Kab aurait dit:

-J’ai la femme la plus parfumée et la plus parfaite des Arabes.

D’après Amir , Muhammad dit :

-Me permets-tu de sentir ta tête?
-Oui , répondit Kab.

Après l’avoir sentie , Muhammad la fit sentir à ses compagnons. Il répéta une seconde fois:

-Me permets- tu de sentir ta tête ?

Et , ayant obtenu un oui pour réponse , il lui prit la tête dans ses mains et cria à ses compagnons:

-A vous!

Et aussitôt il le tuèrent , puis ils allèrent trouver le prophète et lui racontèrent ce qui s’était passé.

 

A’- (Muslim, Sahih 32-3359). le même récit avec quelques variantestchoislamisteguerre-1024x730
D’après Jâbir ibn ‘Abdullâh , l’envoyé d’Allah a dit :

-Qui me débarrassera de Kab ibn Al Ashraf qui a mal agi envers Allah et son envoyé?

Muhammad ibn Maslama répondit :

-Ô envoyé d’Allah, veux-tu que je le tue?
– Certes oui, répliqua le prophète.
– Permets-moi alors de médire de toi devant lui.
– Dis ce que tu voudras.

Muhammad ibn Maslama alla trouver Kab et lui dit :

– Cet homme (le prophète) veut nous imposer de l’aumône légale qui dépasse nos moyens.
– Il vous demande encore cela?, dit Kab, par Allah, vous serez encore plus ennuyés de lui que vous l’êtes.
– Nous venons de le suivre et nous ne voulons pas le quitter avant de voir jusqu’où il nous mènera. Ainsi, je viens te demander de me prêter.
– Que me donneras-tu en gage?
– Que veux-tu que je te donne?
– Vos femmes!
– Comment pourrions-nous te donner nos femmes en gage à toi qui es le plus bel homme des Arabes?
– Eh bien! Vos fils.
-Comment pourrions-nous te donner, nos fils en gage? On pourrait leur reprocher qu’ils avaient été donnés en gage pour deux charges de dattes et ce serait une honte pour nous. Nous te donnerons plutôt nos armes en gage.

Muhammad ibn Masud prit alors rendez-vous avec Kab et lui promit qu’Al Hârith, Abu Abs ibn Jabr et Ubad ibn Bishr l’accompagneraient. La nuit les quatre hommes allèrent trouver Kab.
Sufyân dit : Un autre transmetteur que Amir rapporte que la femme de Kab lui a dit :

-Il me semble entendre un bruit comme celui de la voix d’un meurtrier.
– Ne t’en fais pas, lui répondit son mari, c’est Muhammad ibn Maslama, son frère de lait et Abu Nâyla. L’homme généreux répond à l’appel au secours fait de nuit, même si c’était au prix de sa vie.

Muhammad dit à ses compagnons :

-Quand il viendra, je m’approcherai de lui et lorsque je tiendrai bien sa tête entre mes mains, frappez-le.

Lorsque Kab descendit, en portant son arme, on lui dit :

-Nous sentons une très belle odeur!
– Oui, répondit-il, ma femme est la plus parfumée des femmes arabes.

Muhammad lui dit ensuite :

-Me permets-tu de sentir?
– Oui, répliqua Kab. Après que Muhammad ait senti l’odeur, il lui dit :
-Me permets-tu de la sentir encore une fois?

Et comme il disait cela, il tint la tête de Kab entre ses mains en s’écriant à ses compagnons :

-Il est à vous!

Et, ils le tuèrent.

Une autre histoire , d’après un autre rapporteur

(ibn Hisham , Conduite de l’envoyé d’Allah 714-6).
Quand le combat de la tranchée et l’affaire des Banu Qurayza fut terminée , le problème de Sallam ibn Abu Huqayq , connu sous le nom d’Abu Rafi capture-d_c3a9cran-2014-12-24-c3a0-05-14-08apparut , en rapport avec le fait qu’il avait fait assembler des tribus contre l’apôtre d’Allah. Les Aws avaient tué Kab avant Ohod à cause de son aversion contre l’apôtre d’Allah et parce qu’il complotait contre lui , alors les Khazraj ont demandé et obtenu la permission de tuer Sallam qui était à Khaybar.
Cinq hommes des Banu Salima , des Khazraj sont venus: Abdullah ibn Atik , Masud ibn Sinan , Abdullah ibn Unays , Abu Qatada et Khuzay ibn Aswad , un allié des Aslam. A leur départ , l’apôtre d’Allah nomma Abdullah ibn Atik comme leur chef , et il leur interdit de tuer les femmes et les enfants. Ils arrivèrent à Khaybar et allèrent à la maison de Sallam de nuit , ayant bloqué toutes les portes des maisons tout autour. A ce moment, il était dans une pièce à l’étage , et une échelle permettait d’y monter.
Ils montèrent par là , arrivèrent à la porte et demandèrent qu’on leur ouvre.
Sa femme vint et leur demanda qui ils étaient. Ils répondirent qu’ils étaient des Arabes à la recherche de nourriture.
Elle leur dit que leur homme était là , et qu’ils pouvaient entrer.
Nous avons fermé la porte de la chambre sur elle , une fois entrés , de peur qu’elle ne nous pose des difficultés. Sa femme hurla et le mit en garde contre nous , alors nous nous sommes rués sur lui , avec nos sabres , alors qu’il était au lit. La seule chose qui nous guidait dans le noir , c’était le blanc de son visage , comme un linge égyptien. Sa femme a hurlé , et l’un de nous a voulu la frapper , mais il s’est souvenu de l’ordre de l’apôtre d’Allah de ne pas tuer de femme , alors il a repoussé sa main ; sinon , nous en aurions fini avec elle cette nuit-là.
Nous l’avons frappé avec nos sabres , et Abdullah ibn Unays l’a percé avec le sien dans le ventre , alors qu’il gémissait:

-“Qatni , Qatni” , soit “c’est assez… c’est assez….”.

Nous sommes sortis. Mais Abdullah ibn Atik , qui avait une mauvaise vue , et il est tombé de l’échelle et s’est blessé gravement le bras (…) Alors nous avons dû le porter dans un de leurs canaux d’irrigation. Les gens ont allumé des torches pour nous chercher , dans toutes les directions , désespérant de nous trouver , et ils sont rentrés vers leur maitre et s’assemblant alors qu’il était à l’agonie.
Nous nous sommes chacun demandés comment savoir si l’ennemi d’Allah était mort, et un proposa d’aller voir. Il y est allé , en se mêlant aux gens. Il a dit:

-J’ai trouvé sa femme et des Juifs assemblés autour de lui. Elle avait une lampe à la main et regardait son visage de près et leur a dit:
-Par Allah, j’ai du entendre la voix d’Abdullah ibn Atik. Mais je dois me tromper, parce que je ne vois pas ce qu’Abdullah ibn Atik ferait ici…

Puis elle se retourna vers lui, et dit:

-Par le dieu des Juifs, il est mort!

Jamais je n’ai entendu de paroles plus douces…
Il revint et nous apporta ces nouvelles et nous avons emporté notre compagnon, nous l’avons emmené vers l’apôtre d’Allah et nous avons dit que nous avions tué l’ennemi d’Allah. Nous nous sommes disputés pour savoir qui l’avait tué, chacun revendiquant la paternité de l’acte. L’apôtre d’Allah demanda à voir nos sabres et quand il les eut examinés, il déclara:

-C’est le sabre d’Abdullah ibn Unays qui l’a tué. J’ai vu des traces de nourritures dessus.

(Waqidi , Livre des expéditions 10). Tuer une femme
Vers le cinquième jour du mois de ramadan, il y eut l’assassinat de Asma bint Marwan , une femme…
Elle offensait et provoquait le parti musulman. A cause de cela , Umayr annonça qu’il allait la tuer , dès que le prophète rentrerait de Badr.
Ainsi , la nuit , il se faufila chez elle pendant que ses enfants dormaient autour d’elle. Le plus jeune était encore accroché à son sein. Avec le sabre , il la transperça.
Pour la prière du matin, il était déjà de retour à Médine. Muhammad lui demanda aussitôt s’il l’avait tuée. Il avait peur de la question. Ensuite , il fut tout de suite rassuré.

(ibn Sad , Tabaqat 2/30-1).
Puis advint le raid d’Umayr ibn Adi ibn Kharashah al Khatmi contre Asma bint Marwan , des Banu Umayyah ibn Zayd , quand il restait cinq nuits au mois de ramadan , au début du dix-neuvième mois de l’Hégire de l’apôtre d’Allah. Asma était la femme de Yazid ibn Zayd ibn Hisn al Khatmi. Elle avait coutume de dénigrer l’islam, s’offenser le prophète et de pousser les gens contre lui. Elle composait des poèmes. Umayr ibn Adi alla à sa rencontre de nuit, entra chez elle. Ses enfants dormaient autour d’elle. Il y en avait même un qui pendait à sa poitrine, qu’elle allaitait. Il la chercha de sa main, car il était aveugle, et écarta l’enfant. Il plongea son sabre dans sa poitrine jusqu’à ce qu’il ressorte dans le dos.RIEN-A-VOIR-AVEC-LISLAM
Ensuite , il fit la prière du matin à Médine avec le prophète.
L’apôtre d’Allah lui dit:

-As-tu assassiné la fille de Marwan?

Il dit:

-Oui. Dois-je faire autre chose?

Il dit:

-Non. Deux chèvres ne se cogneront pas pour elle.

C’est une formule qui fut entendue pour la première fois provenant de l’apôtre d’Allah.
L’apôtre d’Allah appelait Umayr « le voyant » .

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