Prières pour dames ( IDO)

Autant le dire d’emblée, mais vous êtes déjà bien au courant: tous les textes ne s’adressent qu’aux hommes, masculins, barbus, virils, etc… L’orant est un mâle. La femme comme sexe et genre n’a pas été prévue par les textes. En général, ce qu’elle doit faire consiste en des interdictions, des exhortations à ne pas faire, voire à ne rien faire. La référence reste masculine quand il faut réglementer les devoirs des femmes. En gros, elles doivent faire pareil, mais moins bien, pour moins en tirer de bienfaits, d’avantages et de gloire. Donc, moins longtemps, moins souvent, moins nombreuses, de côté, dans un coin. La littérature dogmatique, allez vérifier, ne parle pas ou peu. À la rigueur, la femme intéresse en qualité de vecteur de souillure et comme un objet maléfique. Dans les faits, dans l’immense majorité des cas, les femmes sont absentes des prières publiques. Peu importe qu’elles aillent ou non au paradis, l’important est qu’elles finissent le ménage et le repas. Si un groupe d’hommes se rassemble pour pratiquer, il est bien improbable qu’une femme se décidera à participer à leur petite occupation. Alors si une femme veut prier, elle le fera dans son coin, à l’abri des regards, sans bénéficier de tous les avantages sociaux que procure la prière collective. Quand c’est à la maison, elle est plus considérée comme une gêne, un meuble mal placé, une cause d’annulation de la prière de l’homme… Il y a quelques exceptions, mais elles ont tendance à confirmer la règle, qui est l’inexistence rituelle de la femme (en dehors de ses aspects négatifs, comme l’impureté, bien entendu).

Il existe quelques mosquées où une salle est laissée à destination des femmes (et des enfants parfois) toujours, à l’écart, en haut, troisième porte à gauche: un tout petit espace bien confiné, bien isolé. Même pour les vieilles et très grosses, les escaliers sont bien là, étroits et pénibles, comme nous l’avons souvent noté en Turquie. Quand elles sont ensemble, les femmes doivent se choisir un imam femme: dans ce cas, la dignité est très temporaire et technique. Ce n’est en aucun cas un honneur, puisqu’en fait, il s’agit simplement d’éviter qu’un homme soit en présence des femmes.  En cas de prière commune, l’imam est un homme, bien sûr, toujours plus à même d’exercer une autorité…

Quelques textes veulent montrer que les femmes ont un peu le droit d’aller prier. Ils ont été inventés pour atténuer le caractère absolu de la réclusion. Ainsi, le prophète etc… aurait dit que les maris ne peuvent pas s’opposer à leur sortie en vue de prier. Bon, mais comme les lieux adéquats sont rares, que le ménage n’attend pas et que, subtilité des textes, les maris peuvent néanmoins s’y opposer en cas de risque pour la femme… ( Rappelons que pour un mari musulman et sourcilleux, sa femme est en danger à peu près partout, sauf près de lui, quoiqu’elle puisse être d’un avis absolument contraire.)

Dans les grands rassemblements, les « grandes messes », comme celles qui sont pratiqués en Occident pour impressionner l’infidèle, les femmes, parfois, pour faire masse, sont associées. Toujours encore, la place des femmes est bien précisée: derrière. Une explication limite obscène est souvent proposée, avec une mélange de gêne et de lubricité: les femmes orantes sont contraintes par le mécanisme de la prière de relever leurs derrières, et la position a quelque chose d’inconvenant. Placées devant, elles pourraient perturber les mâles dévots. Le Coran dit bien que les femmes peuvent être prises de tout côté, mais là, ce n’est pas le moment d’y penser. Le lecteur pensera peut-être à une affabulation de notre part, mais non, l’argument est fréquemment entendu et vise immédiatement la gente féminine.

On ne s’est jamais demandé d’ailleurs (mais l’esprit des femmes est-il chose intéressante ?) si les femmes pouvaient être excitées par les petites et grosses fesses de ces messieurs… Parfois encore, elles sont de côté et bien séparées par une sorte de rideau. Le Coran sert encore de règlement sur ce point.

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Source

NB :  ces textes d’Islam-Documents.org, c’était pour vous mettre l’eau à la bouche, nous n’allons plus en publier que de temps en temps. On  conseille à ceux que cela intéresse d’aller sur leur site et on recommande chaudement, entre autres,  toute la partie réservée aux rituels, souvent assez drôle.

César

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Un repentir ( samedi 11h 45) : il nous semble utile d’jouter ce texte relatif cette fois au pèlerinage des femmes à la Mecque, qui en dit long également.

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Femmes en pèlerinage

Le festival des ombres


Il reste très remarquable que dans les pèlerinages d’autres règles s’imposent aux femmes, en apparence plus souples et libérales que celles qui aliènent toutes les femmes musulmanes : le moindre historien finirait par en admettre qu’il y a là la trace d’une autre origine, très arabe et très peu islamique, des pèlerinages.  Voilà ce que l’on peut dire du reliquat d’un rôle autrefois plus important des femmes, dans les religions arabes préislamiques, enfin, pas inexistant, comme toujours depuis que l’islamisme s’est imposé. Le fait est perturbant, pour un musulman qui se respecte, et qui ne respecte pas autre chose. Mais le respect du pèlerinage impose les femmes.

Alors la complexité des rites, le juridisme ritualiste et le foisonnement des textes sont destinés à contrarier le libéralisme particulier et tous s’accordent pour ne pas leur accorder un rôle stable et conséquent.

La première et vielle excuse bien sûr est bien sûr l’impureté féminine. Que ne ferait-on pas si elles n’avaient pas leurs menstrues? Les menstrues sauvent les hommes, les mâles, d’une invasion féminine, danger pour leur sérénité mystique…

Les textes prévoient tous les cas, dans les détails, car il existe toujours une jouissance machiste à évoquer les désagréments féminins. On n’imagine pas à quel point ces vieilles barbes sales sont obsédés par la question des menstruations, qui sont le mal absolu, sorte de peste diabolique…

Dans les faits, les cérémonies sont surtout  masculines : il est exclu de laisser cohabiter une foule musulmane peuplée d’hommes et de femmes, toujours susceptibles de débauche et de perversité. On n’est pas dans les JMJ, tout de même. La misogynie, et même le misogynisme islamique fait le reste, et il est en son pouvoir de restreindre autant que possible que les femmes s’incrustent dans le rituel… Là, voilà, c’est ça : ils ont tout inventé pour qu’ils puissent dire à la maison : non, Aïsha, non, Fatima, non Khadija, son Safiyya, vous ne pouvez pas aller au pèlerinage, ça coûte trop cher, et puis vous ne profiterez pas du séjour, alors que moi, si, et vous êtes des égoïstes de ne pas me laisser partir tout seul.

Alors de nos jours, la solution est simple : de toute façon, la femme n’est pas prioritaire pour le hajj, et puis c’est plutôt une récompense pour sa vie de soumission. Il est même convenu, en Arabie Saoudite, de n’autoriser à venir –seules- que les femmes ménopausées : celles dont on pense qu’elles ne peuvent plus exciter le pèlerin tourmenté par ses pulsions. La ménopause est fixée par décret divin et saoudien à 45-6 ans…

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Causette
Causette
4 février 2012 10 h 41 min

Après Ninou… medj m’a répondu (c’est un peu long mais ça vaut le coup, une « Merveille« , là nous sommes plus que gâtés ; j’aère un peu son texte pour faciliter la lecture) medj – Jeu., 2. févr. 2012, 19h16 Alors juste pour éclaircir ce que Causette a affirmé. Il faut savoir que le Coran n’est pas un simple livre dont on peux retirer quelques lignes sorties de leurs contexte afin de l’utiliser pour servir un argument. C’est un récit divin envoyé vers un prophète a une période particulière, sous une forme poétique, qu’il est important d’interpréter, resituer et expliquer. Il y a des savants du monde arabe qui passent leur vie à écrire l’exégèse du Coran et certains groupes de réflexion etudient pendant des années certains versets afin de les comprendre, donc ne tombons pas dans la caricature de lister des versets vides de toute explication. C’est pourquoi je vais essayer de te les expliquer : -le Coran dit que l’Homme est supérieur à la femme, c’est vrai! Il possède des capacités physiques et psychiques qui sont supérieurs à celle des femmes. Il a de la force, du dissernement qu’elles n’ont pas. C’est pourquoi Allah lui a donné le role de chef de famille, de celui qui ramène le pain et protège les plus faibles (femmes et enfants). C’est un mensonge de dire que l’homme et la femme sont égaux, je dirais qu »ils sont omplémentaires. La femme a besoin de l’homme pour la protéger et l’entretenir, l’homme a besoin de la femme pour sa sérénité et sa sensibilité. On voit bien les désastres de la pseudo égalité homme/femme en Europe, les femmes travaillent et ne veulent plus d’enfants, ou en font et ne veulent plus les élever, ce qui entrainent des problèmes d’éducation, ou bien les nombreux divorces amené par cette philosophie. Quoiqu’il en soit en Occident c’est une fausse égalité, car la femme est en fait réduite à la fonction d’objet sexuel bon à faire vnedre des yaourt en exibant son corps sans pudeur dans les médias. Et de nombreux philosophes européens ont salué ce coté sain du monde musulman ou le nombre de viols, agressions, avortements, enfants illégitimes, divorces, bref tout ces maux sont moindres. – Le Coran dit que les femmes sont nos champs. Ou est le problème, c’est vrai, on s’accouple avec elles, on plante une graine, et 9 mois après une superbe plante est née.… Lire la suite »

COLRE
COLRE
4 février 2012 12 h 34 min
Reply to  Causette

Excellent Causette 😀 vraiment, tu ne sais pas lire le Coran comme il faut et là où il faut.
« Il y a des savants du monde arabe qui passent leur vie à écrire l’exégèse du Coran » ! femelle écervelée qui se croit supérieure aux docteurs de la foi ! 😈

(tiens ? ça me rappelle qque chose… Ah ! c’est : «La majorité des savants des quatre écoles et des jurisconsultes sont d’avis qu’il n’est pas permis à la femme qui a ses menstrues de se rendre à la mosquée»)

Léon
Léon
4 février 2012 11 h 29 min

Mais où donc se déroule cet hilarant échange, Causette ?

asinus
Membre
asinus
4 février 2012 11 h 43 min

sommes nous obligés de lire les declarations d’amour enflammées que reçoit Causette ? c’est beaucoup trop
intime à mon gout .Par ailleurs j’ai l’explication d’une possible alliance des islamistes avec la secte biosain
en effet quoi de plus agricolement VERT que la parabole de la femme vaste champs fertile ou l’on s’aime pardon seme de graines .Reconnaissons à l’epistolier confident de Causette une volonté evidente de seduire puis d’éduquer j’ai dit eduquer hein pas dresser , mais je la sent un rien ‘rétivive » notre Causette surement cette absence de discernement bien connu chez les femmes ya des centaines de haddiths qui l’explique !!!!

Causette
Causette
4 février 2012 11 h 49 min
Reply to  asinus

ah! le vert la couleur de l’espoir :mrgreen: l’homme a le droit de la frapper. Mais pas n’importe comment. Avec un baton léger, de la taille d’un siwak ou une brosse à dents, en évitant la visage et les parties sensibles.

Pour répondre à Léon c’est ici.

COLRE
COLRE
4 février 2012 12 h 45 min

Cette plongée dans les archives de Disons, m’a permis de retrouver d’autres citations en phase avec cet article d’Iskender :

Question : Pourquoi les femmes ne sont pas autorisées dans les Mosquées ?

Réponse : « Le Prophète a déclaré que, si une personne prie dans la mosquée, sa prière reçoit une récompense 27 fois supérieure qu’à la maison »
Pourquoi une telle injustice ?

Mais, dans sa grande sagesse, un Hadith vient à la rescousse des femmes :
«la prière des femmes est meilleure dans leur maison que dans la mosquée et la prière des femmes est meilleure dans leurs chambres que dans leur maison»… ben voyons… !!

Sur le site, un commentateur ne s’y est pas trompé. Il déclare :

« Le prophète a dit
toute la femme est awra.
Le croyant qui voit une femme perd tout contrôle de lui même
au lieu de prier Allah, il veut forniquer la femme sans même l’ epouser ni lui payer son jabr.

Quardaoui, Tarik Ramadan sont d’accord
la femme c’est la cuisine et la chambre pas la mosquée

Sources :
http://islamcomicbook.com/

COLRE
COLRE
4 février 2012 14 h 11 min
Reply to  D. Furtif

ben voui… tu ouvres « modifier les commentaires », tu fais « afficher 999 commentaires » pour faciliter la recherche sur une seule page, et tu tapes « savant » dans « rechercher »… il n’y en a pas trop des références à « savant » sur Disons… 😉

COLRE
COLRE
4 février 2012 12 h 53 min

ou là, à propos d’un autre site islamique à propos des mosquées et de la prière des femmes :

Question : salam alakaikom
je veux savoire si la femme est autorisée de faire sa priére à la mosqué?chokran

Réponse : Les avis des écoles juridiques sont partagés sur la question de la prière de la femme à la mosquée.

Selon l’école hanafite: La prière en congrégation (Djama’ah) à la mosquée n’est obligatoire que pour les hommes.

Mais les hanafites vont plus loin et précisent que les femmes doivent à tout prix éviter d’aller à la mosquée, en raison de la dégradation des mœurs des sociétés en général.

Selon l’école Châféite: Il est déconseillé aux femmes d’aller à la mosquée pour faire la Salat, et il leur est donc préférable de prier chez elles.

Selon l’école malékite, les femmes ont tout à fait le droit d’aller prier à la mosquée, à condition que cela ne contienne pas de risques. [les risques, c’est les menstrues… 😉 ]

Selon l’école hambalite: Il est autorisé aux femmes de prier à la mosquée, mais il est mieux pour elles de prier dans leur propre maison.

Pour ce qui est des récompenses, les Hadiths affirment de façon unanime que les femmes qui prient chez elles ont plus de mérite que celles qui prient à la Mosquée.

Léon
Léon
4 février 2012 13 h 04 min

C’est très intéressant car la place des femmes dans le culte, au fond, mesure leur place sociale. Non décidément, cette nouvelle série d’IDO sur les rites islamiques est bien instructive.

COLRE
COLRE
4 février 2012 14 h 15 min
Reply to  Léon

Oui, un aspect auquel je n’avais pas pensé : non seulement la place sociale des femmes est inférieure ici-bas, mais elle l’est aussi « là-haut »… une infériorité éternelle, en quelque sorte.

Cette série d’IDO est en effet remarquable.

COLRE
COLRE
4 février 2012 14 h 08 min
Reply to  D. Furtif

il faut payer pour lire l’article… 😆 je pense que c’est un nartik hyper-subversif qui pourrait donner des idées folles aux femmes et susciter des revendications indues…

COLRE
COLRE
4 février 2012 16 h 27 min
Reply to  D. Furtif

😯 ben… pas moi : « ARTICLE À CONSULTATION PAYANTE » qu’il me dit, refusant absolument que j’accède à la magnifique promotion de Hildegarde von Bingen…
tu nous avais caché que tu t’étais abonné clandestinement à La Croix… 8)

Léon
Léon
4 février 2012 15 h 35 min

Meuh, non il est en accès gratuit. Par contre ceci, je vais l’ajouter en lien à l’article sur la pédophilie au sein de l’eglise catholique

Causette
Causette
4 février 2012 16 h 41 min

Hildegarde de Bingen est aussi connue dans le domaine linguistique car elle élabora une langue artificielle ou langue construite écrite et parlée par elle seule, la Lingua Ignota. L’usage de la langue nous est inconnu, ça m’a fait repensé au Manuscrit de Voynich dont on ne connaît pas encore l’auteur. Dans un doc j’ai entendu que d’après les dernières recherches de l’université de Yale sur la composition chimique de ce manuscrit il serait beaucoup plus ancien que tout ce qu’on avait dit. Et justement on parlait du XIe ou XIIe siècle l’époque de Hildegarde. Se pourrait-il que ce soit elle l’auteure du manuscrit de Voynich? ah ah! on a pensé à un tas d’auteurs mais jamais à une femme! et pourtant ça me paraît presque évident que c’est l’oeuvre d’une femme.