Qui sont les épouses des islamistes?

Le récent carnage au Kenya de la religion de paix et d’amour a soulevé quelques questions. Quotidiennement des actes barbares au nom de l’islam sont perpétrés par des « islamistes »  qu’on décrit volontiers comme des combattants (ou terroristes) , c’est à dire des hommes fanatiques barbus, si possible. Il semblerait que la femme musulmane ne pratique guère ce genre d’exercice. Dans notre imaginaire, la femme de fondamentaliste est effacée. Fantasmes? Réalités?

L’annonce de la possible participation de la « veuve blanche » anglaise sonne comme un choc. Quelle matière a réflexion avons nous?

Qui est Samantha Lewthwaite?

Âgée  de 29 ans, la jeune femme a vécu une enfance qualifiée de « normale » dans le Buckinghamshire, au nord-ouest de Londres. Son destin bascule à 17 ans, quand elle rencontre sur Internet Jermaine Lindsay, un musulman britannique qu’elle épousera après s’être convertie à l’islam. Quatre ans plus tard, son mari se fait exploser dans le métro londonien, faisant à lui seul 26 morts. Un gars sympa, avec qui vous auriez pu discuter autour de la machine à café. Pas du tout exclu par la société occidentale. Il était juste atteint d’une grosse tare: il était soumis à une idéologie mortifère pseudo exotique.

A ce moment-là, Samantha est encore au-dessus de tout soupçon. Elle condamne « de tout (son) cœur » l’acte de celui dont elle porte le deuxième enfant, et assure qu’elle ignorait tout de ses projets. Après son départ pour le Kenya en 2007, sa trace se perd pour resurgir en 2011, quand la police locale se met à sa recherche. Sous une fausse identité, couverte par un passeport sud-africain, la Britannique est soupçonnée d’avoir participé à l’organisation d’attentats contre des intérêts occidentaux dans le pays. L’histoire singulière de la « veuve blanche » prend alors des accents de légende dans les milieux de l’islamisme radical en Afrique de l’Est.

Rien de pire que les convertis?

J’aurai tendance à penser qu’il n’y a rien de pire qu’un converti. Un peu comme un ex fumeur va se retrouver d’une intolérance rare avec ceux qui fument, les convertis semblent encore plus atteints par le sectarisme de leur religion que beaucoup de leur coreligionnaires. Un exemple récent:

Des djihadistes toulousains tués en Syrie

Le phénomène n’est pas nouveau

Si on lit le parcours de tous ces convertis on arrive toujours peu ou prou à la même chose: un mentor qu’on a laissé enseigner les idéologies respectables:

Omar Diaby, Sénégalais de 37 ans qui prêchait un islam radical, loin des mosquées, recrutait les jeunes sur le terrain de foot de la cité Bon-Voyage, dans des squats du centre-ville de Nice (Alpes-Maritimes) ou sur le Net en postant des vidéos qui appellent à l’hijra (NDLR : hégire ou départ pour un pays musulman) et magnifient le jihad. (0)

Et des jeunes sympas, parfois apparemment intégrés:

« Ils ont entre vingt et trente ans, ce sont des bosseurs. Tous avaient un travail. Des petites copines. Mon cousin devait même se marier le 3 juillet, confie Magomed les yeux rougis par la peine. Le week-end ils faisaient la fête, sortaient en boîte. Comme n’importe quel jeune de leur âge. »

Dans le cadre des femmes, on peut se situer dans le cas de convertie, puisque pour se marier à un musulman, il convient qu’elle se soumette au dress-code et aux fantasmes mystico-religieux du mari.

Après on peut toujours gloser sur ce qu’est un « islam radical »? –Toujours cette incongruité de « religion modérée »- Mais il semble aussi que les convertis puissent avoir à cœur de montrer plus que les autres, leur engagement dans la foi. Il y a sans doute cette volonté de s’intégrer dans une communauté et de donner des preuves de son attachement à la doctrine.  D’où ce « radicalisme » dans la pratique. Encore une fois, la religion est une histoire d’apparence, le temps des sièges réservés au nom des bigotes dans les églises est mort mais remplacé, maintenant c’est a qui aura le voile intégral le plus voyant et fera le forcing pour imposer sa pratique religieuse au vu de tous.

Et les femmes des islamistes?

en 2007 paraissait un article d’une juriste syrienne Razan  Zaytouné qui avait rencontré  des dizaines d’épouses de militants islamistes tombés au combat. Voici ce qu’on peut en retenir.

Souvent elles sont d’origine paysanne, peu éduquées, elle ne travaillent pas. Qui plus est, elles avaient été mariées très jeunes entre 13 et 15 ans ce qui fait penser au dicton « tu la modèleras comme il te plaira« .

Ces femmes ont donc été dressées suivant les convictions de leur mari, elles ont une foi profonde et adhèrent à l’idée de la guerre sainte et pensent qu’il faut accepter le destin. Quand elles apprennent les actions de leur mari elles limitent leurs commentaires à un strict minimum « que Dieu soit avec lui » sans exprimer soutien ni réprobation. Pour elles, l’important est d’être une bonne épouse.

Elles ont une connaissance au monde qui s’arrête souvent à leur environnement domestique. Avec la belle famille c’est plus compliqué: par exemple elle peut cacher à la belle fille que le mari est mort au combat pour ne pas qu’elle ait l’idée de se remarier, elle refuse aussi souvent de pourvoir à ses besoins. Pour nourrir ses enfants, la femme doit donc vivre alors de charité publique ou accepter un travail dans les champs. Si le mari est emprisonné, elles devront subir le comportement des forces de l’ordre qui posent des questions indiscrètes sur leur vie privée, l’appréciation de la barbe du mari ou sur leur voile. Tout cela les pousse à se solidariser d’avantage avec leur mari ou le souvenir de celui-ci (1).

Il est évident qu’on voit mal ces femmes là aller organiser une prise d’otage et un massacre au Kenya.

La littérature et le cinéma ont traité ce sujet.  L’Attentat roman de l’algérien Yasmina Khadra porté au cinéma, raconte l’histoire d’une femme commettant un attentat suicide (dans le film, contrairement au livre et de manière un peu bizarre la femme est chrétienne et non musulmane). Pourtant, là aussi, il s’agit d’une femme cultivée dont le mari semble intégré. On est loin de la souillon sans ressources à qui on jette des cailloux.

Ou est le fantasme? ou est la réalité?

Il semble évident que les femmes prises au pays ne sont là que pour s’occuper des enfants et être de bonnes épouses. Dans des sociétés plus occidentalisées comme Israël ou la Grande Bretagne, le rôle de la femme peut ainsi être perçu différemment, de par sa culture et sa position sociale. Mêmes converties, toutes ne sont peut être pas prêtes à retourner exclusivement à leurs casseroles et à servir uniquement de prosélytisme dans la rue ou à l’école. Comme on le sait, il n’y a pas plus royaliste que le roi que certains bourgeois qui n’ont aucun quartier…

——————–

(0) il est bien évident que c’est le côté négrophobe bien connu de Disons de mettre en avant ce sympathique prédicateur qui aurait eu toute sa place sur une plate forme citoyenne de vertu et où il n’aurait pas été question de lui tenir rigueur sous peine d’être traité de réacs, car comme il se doit, toutes ces prédications sont respectables et la critique est inopportune.

(1) Elle peut aussi essayer d’induire les enquêteurs en erreur. Ainsi lorsque le chef du Fatah Al Islam, Chaker Absi avait été initialement donné pour mort, son épouse avait identifié le corps comme celui de son mari. Seul problème: les tests ADN indiquaient le contraire. Elle a dû se rétracter.

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Léon
Léon
1 octobre 2013 11 h 24 min

Un peu dans le même ordre d’idées, j’ai toujours été frappé de la présence active de femmes dans les groupes ultraviolents. C’était le cas dans Action Directe, la Bande à Bader, les Brigades Rouges. Je serais curieux de voir si toutes ces femmes avaient quelque chose en commun.

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
1 octobre 2013 12 h 18 min

Je repense à ce vieux débat mené sur Disons à propos d’une certaine affiche déclarée sexiste et phallocrate.
La discussion ne fut jamais menée à son terme sous menace de condamnation catégorique;
Il faudrait pourtant convenir que si la société et particulièrement ses secteurs les plus archaïques, est phallocratique et oppressive pour les femmes .
Les femmes , elles, concourent pour une large part au maintien , à l’entretien et à la transmission de ces dites valeurs archaïques.

Buster
Membre
Buster
1 octobre 2013 12 h 33 min

Un peu comme un ex fumeur va se retrouver d’une intolérance rare avec ceux qui fument…
Meuh non,
Pas du tout !
8 mois et je reste toujours très calme et Z e n avec les fumeurs ! 😯
Faut juste qu’ils aillent fumer loin de moi.
Ces p.. d’enfoirés.
Que sinon ça pourrait vite dégénérer.
Non mais ils vont pas faire chier la terre entière avec leur saloperie de tabac.
On a quand même le droit de vivre sans respirer continuellement leur fumée.
Si ça leur plait de se ruiner la santé,
Comment que je te les descendrais tous, ces salauds… 👿

Léon
Léon
1 octobre 2013 12 h 39 min

Non, sans blague ? Tu as arrêté ? Et Madame Buster aussi ?

Buster
Membre
Buster
1 octobre 2013 12 h 52 min
Reply to  Léon

Bin oui parce que sinon je te raconte pas l’ambiance ! 😆
.
Au fait j’ai toujours la rouleuse à clopes de Ranta, si ça intéresse quelqu’un ?
Une bien belle rouleuse !
20 Euros + le port.
C’est cadeau !

asinus
Membre
asinus
1 octobre 2013 15 h 51 min

yep , me souviens avoir démontré ici et sous d’autres cieux ,historiquement la capacité des femmes quand elles accedent au pouvoir a se montrer d’une ferocité implacable .Mes exemples partaient de l’antiquité jusque condoliezza Rice .Le procés en sorcellerie machiste et l’allusion à mon cerveau reptilien avait clos tout débats.Le seule point ou la femelle de l’espece humaine est inférieure en férocité et violence c’est quand on la compare a la femelles des autres especes !

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
2 octobre 2013 2 h 09 min
Reply to  asinus

Finalement celle qui te parlait de ton cerveau reptilien est allée se ranger du coté de celle là

docdory
docdory
2 octobre 2013 22 h 13 min

@Lapa Cette question amène plusieurs réflexions .  Peu de choses dans l’existence amènent à faire des choses aussi manifestement contraires aux intérêts de l’individu que le sentiment amoureux. Ce n’est pas du tout l’apanage des femmes : on voit des hommes se ruiner financièrement pour des « femmes fatales » ou simplement des femmes intéressées qui vont vider intégralement leur compte en banque, sans qu’ils s’en aperçoivent, tant ils sont aveuglés par la passion. Pour ce qui est du cas des femmes, qui nous intéresse aujourd’hui, on est souvent sidéré par l’aveuglement dont elles font preuve dès l’instant qu’elles sont amoureuses. Combien de fois ai-je vu des femmes gâcher leur vie avec des bons-à-rien, des toxicomanes invétérés, des ivrognes, des frimeurs sans rien dans la cervelle, des maris qui les tabassent copieusement, des taulards qui passent la moitié de leur temps en cabane, des joueurs pathologiques, des intégristes islamistes etc….   Pour le cas particulier qui nous intéresse, celui des converties à l’islam en général et de cette « veuve blanche » en particulier, plusieurs  mécanismes sont à l’oeuvre : . 1°) le prosélytisme agressif qui est une des caractéristique constante de l’islam.Lorsqu’une non musulmane se marie avec un musulman, celui-ci exige dans la quasi totalité des cas que sa femme se convertisse à l’islam, ou tout au moins arrête de manger du porc et de boire quelque boisson fermentée que ce soit. Il est clair que lorsqu’un catholique ou un athée épouse une musulmane, il n’exige en aucun cas la conversion de celle-ci au catholicisme ou à l’athéisme ( à supposer bien sûr que la famille de sa femme n’exige pas au préalable sa conversion ou au moins sa circoncision, comme j’ai déjà pu le voir. ). Ce prosélytisme s’apparente parfois à celui des drogués, qui n’ont de cesse chez certains d’entre eux que de tenter d’initier leur petite amie ou conjointe à l’usage du même toxique qu’eux … ( Karl Marx n’avait-il pas dit que « la religion est l’opium du peuple »? C’était un fin observateur ! ) . 2°) Ce genre de conversion radicale des femmes par leur mari s’apparente à un processus psychopathologique qui n’est pas si rare que ça , ce que l’on appelle le « délire à deux » ( ou à plusieurs ) ou la « folie à deux », ou syndrome de Lasègue -Fairet. Ce concept considéré à tort comme désuet par la psychiatrie moderne, est l’objet d’une intéressante analyse dans un… Lire la suite »

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
2 octobre 2013 22 h 27 min

L’histoire des deux Saintes Thérèse m’a conduit aux mêmes conclusions.
On peut ranger dans la même catégorie les Stylites et les Fakirs des nouvelles spiritualités.
.
Mais les promoteurs ( Momo et le Maboul Team) de ces derniers , eux , n’ont rien de malades car le lucre et la rapacité ne sont pas des pathologies

Léon
Léon
3 octobre 2013 0 h 34 min

Docdory, salut. Cette approche psychiatrique des religions en général et de l’islam en particulier et,plus précisément encore, du coran intéresse beaucoup Iskander, il cherchait quelqu’un avec qui il pourrait creuser un peu la question. Je te ferai un mail à ce sujet.

Choase
Choase
4 octobre 2013 19 h 36 min

Article saisissant. Le commentaire de Docdory en revèle un aspect plutôt inédit, et pour cause, toute recherche médicale sur les désordres psychiatriques dont la cause (ou la conséquence) est une croyance fanatique est entravé par la bienséance qui dicte le respect des croyances. J’ai trouvé à ce propos un blog très interessant sur les mécanismes neuronales des croyances.
http://michel.thys.over-blog.org/article-une-approche-inhabituelle-neuroscientifique-du-phenomene-religieux-62040993.html

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
4 octobre 2013 19 h 54 min
Reply to  Choase

Très intéressant
.
« ………. Origine psychologique, éducative et culturelle de la foi.

Déjà en 1966, le psychologue-chanoine Antoine VERGOTE, alors professeur à l’Université catholique de Louvain, avait constaté, dans « Psychologie religieuse », qu’en l’absence d’éducation religieuse, la foi n’apparaît pas (les parents incroyants en témoignent a contrario), et que la religiosité à l’âge adulte en dépend (et donc l’aptitude à imaginer un « Père » protecteur, « agrandi, substitutif » et anthropomorphique, fût-il qualifié d’«authentique, épuré, Présence Opérante du Tout-Autre ». Ainsi, page 294 : …. »
.
Il faut lire à la lumière de cette observation la curieuse et subite découverte de la foi par un Quantique qui nous en avait caché jusqu’aux prémices pendant des années.

Choase
Choase
4 octobre 2013 22 h 13 min
Reply to  D. Furtif

 » Les conversions religieuses.

Même si l’on ne peut pas encore expliquer le processus biochimique précis qui enclenche le “switch », l’interrupteur qui fait basculer de l’incroyance vers la croyance, il se produit un bouleversement d’hormones et de neurotransmetteurs, un peu comme, mutatis mutandis, dans le cas du coup de foudre amoureux …
Je m’explique comme suit, par exemple, la conversion de Paul CLAUDEL, ancien croyant, en entendant le Magnificat de BACH à N-D de Paris le 25 décembre1886. Tout se passe comme si, malgré sa brillante intelligence, l’environnement sensoriel (les grandes orgues, l’odeur d’encens, le décorum, …) avait provoqué un bouleversement psychophysiologique, au niveau notamment de la production de la phényléthylamine, de l’ocytocine, de la sérotonine et de la dopamine, au point de faire disjoncter son cerveau rationnel au profit de son cerveau émotionnel.
Ce n’est d’ailleurs pas surprenant lorsqu’on sait que les sensibilités poétique, musicale, religieuse, …, y ont des « localisations » voisines, ce qui facilite les interactions. »

En fait, ç’est un shoot de neurotransmetteurs dans le cerveau, semblable au plaisir sexuel. La religion, c’est de la branlette, on a la preuve scientifique ;-)!

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
4 octobre 2013 22 h 36 min
Reply to  Choase

Ça me plairait bien …si je me laissais aller.
Mais heureusement pour moi et pour l’honnêteté en général , j’ai mauvais caractère et je me méfie des explications rationnelles des mouvements irrationnels.
Il n’y a pas que la chimie organique
Il y a aussi le foutage de gueule
La réussite au flan d’un instant et ça marche sur les gonzesses
Les moment de j’en sais rien mais je ne changerai pas d’avis
ou tout
Simplement on ne se pose pas la question car dans mon monde on n’en pose pas…
.
Si ce n’était que la chimie les américains seraient tous athées ou tous bigots….

Tiens tiens à ce sujet …..la manie de « chimiser » les enfants agités….c’est bien américain…

Choase
Choase
5 octobre 2013 9 h 42 min

« Il y a aussi le foutage de gueule »
Tout à fait, mais là ça fait appel à d’autres mécanismes neurologiques aux effets bien moins transcendantales, mais plutôt bassement matérielles, comme l’appât du gain et la soif du pouvoir.

Toutefois, la lutte contre la prédomination de la pensée magique passe à mon sens en grande partie par l’étude du cerveau. Je trouve particulièrement pertinente la dèrnière phrase de « Mon oncle d’amérique » d’Alain Resnais: « « Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change » »

Sans aller jusqu’à filer du speed (ritaline) aux enfants turbulents, la chimie est parfois bénéfique. Parmi mes proches j’ai un exemple de dépression chronique aux épisodes sévères que l’approche psychothérapique n’a fait qu’aggraver, tandis qu’une médication savamment dosé permet aujourd’hui une vie normale avec un minimum de souffrances. Il m’a fallu des années avant de me résoudre à ça, ayant eu les mêmes préjugés la dessus, mais la persistance d’une nette amélioration dont je peux témoigner de première main m’a convaincue. D’autant plus, qu’il a fallu me battre contre le proselytisme à laquelle cette personne a été exposée, lui promettant une guerison par la croyance. Dans les pathologies mentales, la seule approche saine est le pragmatisme, dés qu’une idéologie s’en mêle, on en arrive aux charlatanismes comme par ex. le freudisme.

Cosette
Cosette
15 octobre 2013 17 h 02 min

Je me demande si ces femmes ne sont pas attirées par certains types dangereux (mais pourquoi? là mystère). Des femmes ayant une vie trop monotone et qui n’ont pas de vie sentimentale réussie?

Antoine Sfeir a dit de ces femmes:
« Elles transforment leurs frustrations dans cet islam sectaire où l’on obtient facilement des bons points. La religion leur permet de s’affirmer. Certaines de ces femmes radicalisées ont servi de boîtes aux lettres dans des réseaux terroristes démantelés. Mais leur extrême visibilité les écarte de l’action clandestine et vise la propagande. »

Alors que Ayrault et Walls vantent « l’islam de paix », des jeunes sont endoctrinés dans une guerre sainte menée par des groupes islamistes… quelque 600 Européens seraient partis combattre en Syrie depuis le début du conflit
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/09/09/01016-20130909ARTFIG00794-ces-europeens-qui-rejoignent-les-djihadistes-syriens.php