1709 : le « Grand Hyver »

Depuis 8 à 10000 ans nous nous trouvons dans une période interglaciaire relativement chaude et humide. Dans cette grand période existent des variations climatiques, ainsi entre 1550 et 1860 nous avons vécu un « petit âge glaciaire », avec des hivers très rigoureux. Durant les mois de janvier 1693 et 1695, par exemple, le curé du Grand Pressigny (St Martin d’Etableau) -37- a noté en regard de plusieurs actes de sépulture « enterré dans la galerie à cause du grand froid » (qui avait gelé la terre trop en profondeur probablement).

L’hiver le plus marquant par sa rigueur fut celui de 1708-1709, dont le souvenir a laissé beaucoup de traces écrites, retrouvées par exemple dans les registres paroissiaux de l’époque (les exemples ci-dessous ont été relevés en Touraine, mais on en trouve dans toute la France).

Je conseille à ceux qui voudraient approfondir ce sujet l’ « Histoire humaine et comparée du Climat » de Leroy Ladurie, les 3 tomes se lisent presque comme un roman même s’il y a des longueurs et redites.
Ce terrible hiver 1709 s’inscrit dans la période que les climatologues nomment le petit âge glaciaire (PAG) qui s’étend de 1303 à 1860. Il est caractérisé par une avancée des glaciers européens, des températures hivernales, non constantes, mais fréquentes, des étés souvent humides et frais. Au sein du PAG, le XVIIe siècle et, notamment durant le règne de Louis XIV (1643-1715), connaît environ quarante-deux années très froides, traumatisantes pour la population qui se heurte à des problèmes de ravitaillement. Cette période particulièrement fraîche est connue sous l’appellation de « minimum de Maunder » (1645-1715) du nom des travaux menés dans les années 1890, par l’astronome anglais E. W. Maunder de l’observatoire de Greenwich.

(Cette période met en évidence un phénomène cosmique incroyable, à savoir une quasi-absence de taches solaires. Leur raréfaction entre 1689 et 1716, symptôme d’une faible activité du soleil, a engendré un refroidissement hivernal voire estival des températures. Les chercheurs s’accordent sur une diminution de 0,2 % de l’irradiance (l’énergie que la terre reçoit du soleil) lumineuse et calorifique du soleil. Or, la faiblesse de l’irradiance va de pair avec une couche d’ozone épaisse, capable de faire écran à l’action du soleil sur la terre, entraînant ainsi un refroidissement de 1 à 2 °C notamment dans l’Europe de l’ouest.)

La guerre est à toutes les portes d’Europe, alors qu’une intense chape de froid s’abat sur l’ensemble de la planète. Principalement ressenti en Europe, le froid descendit en dessous de -23°C, à Paris.
La première vague de froid eut lieu dans la nuit du 6 janvier 1709. Par bonheur, la neige permit d’épargner du gel, les cultures et autres récoltes. En 24 heures cette vague de froid s’étendit sur toute la France, on releva ainsi -25 °C à Paris, -17°C à  Montpellier ou encore -20,5°C à Bordeaux ! La Seine gela progressivement et on raconte que la mer elle-même commençait à geler sur plusieurs kilomètres de largeur.

Au château de Versailles, Louis XIV se voyait contraint d’attendre que son vin daigne bien dégeler près du feu, ce dernier se figeant rien qu’en traversant une antichambre! Les oiseaux tombaient en plein vol, les animaux succombaient de froid au sein des étables et le prix du blé ne cessait de grimper. Il valait huit fois plus cher que l’année précédente.

Tous les végétaux se mirent à dépérir, le sol gelant sur plusieurs mètres de profondeur; les oliviers, les vignes, et autres arbres fruitiers furent perdus pour plusieurs années. Les cheminées chauffaient mal et nécessitaient un important apport de bois, de toute façon beaucoup trop cher pour la population, laissant ainsi le vent glacial s’engouffrer dans les habitations faisant descendre la température jusqu’à -10 °C Partout en France on allumait de grands feux pour que les plus démunis puissent s’y réchauffer.

Lorsque le dégel eut lieu en avril, le constat fut épouvantable, toutes les récoltes étaient pourries. Le 23 avril, par arrêté royal, Louis XIV autorisa à semer à nouveau chaque parcelle de terrain. Les villes et communes taxèrent les bourgeois et les « riches » mensuellement pour pouvoir parer au plus pressé : la faim et le manque de nourriture. Tout le clergé en appela à la charité et à l’aumône. Hélas la famine se faisant ressentir, des émeutes et pillages commencèrent à avoir lieu dans tout le pays et les troupes furent envoyées dans toute la France pour empêcher les vols dans les boulangeries. Les paysans les plus chanceux étaient contraints de se nourrir de pain de farine d’orge, et d’une sorte de soupe populaire faite de pois, de pain émietté et de graisse animale… Pour les autres, ce n’était que racines, fougères et mendicité, ce qui représentait une mort quasi assurée.

Ce qui n’était pas mort de faim, dut subir les foudres des grandes épidémies puisque l’été revenu, tous les vagabonds, paysans et autres gens sous-alimentés et affaiblis qui étaient partis sur les chemins de France pour tenter de trouver de quoi se nourrir et travailler, contribuèrent à la propagation des grandes épidémies de dysenteries, de fièvres typhoïdes ou encore de scorbut.
La France subira ainsi une crise démographique sans pareil puisqu’elle perdra plus du quart de sa population entre le premier janvier 1709 et décembre 1710, 810 000 habitants sur une population de 22 millions!
Chasse dans la neige ( Pieter Bruegel l'Ancien)

Le Grand Pressigny (St Gervais) – extrait des registres paroissiaux

“L’année 1709 a esté une des plus malheureuses qui ait jamais esté, son malheur commença la vigile des roys par une gelée qui dura jusques au vingt cinq de janvier, elle gatta toutes les légumes, fit jetter les fonds de beaucoup de tonneaux, gela universellement les noyers, presques tous les pommiers, poiriers, beaucoup de chesnes, la moitié des vignes, tous les oliviers et tous les froments, détruit presque toutes les perdrix rouges, tua une infinité d’oiseaux, a presque fait mourir tous les autres arbres, et ce qui estoit resté de bled froment fut gasté à la fleur par un brouillard universel avec les vignes de soie qu’il ne s’est pas fait en ce pays icy une seule goutte de vin . Le bled a valu jusques à quatre livres et vaut encore un sur aultre (?). Cela les rivières de Loyre, du Chair, de l’Inde, de Creuse et de Vienne ont débordé de quatre pieds sur les prés deux fois dans l’année, tout le monde est réduit à manger du pain d’orge et boire de l’eau. Le vin vaut cent cinquante livres la pipe et il n’est d’aucun fruit. »

Mouzay

« L’hiver de l’année 1709 fut si violent que tous les gros bleds gelèrent, ce qui cauza une grande misère, le bled n’ayant quasi point de prix et si on n’eut point semé les orges dans les gueres(?) où les gros bleds avaient gelé, tout le monde serait mort de faim. Les vignes et les autres arbres fruitiers gelèrent d’une telle manière qu’on ne cueillit cette année-là point de noix du tout et très peu de fruits. Les noyers furent entièrement gelez et perdus d’une telle manière que les hommes de ce lieu ont été privés de manger des noix toute leur vie. Dieu nous préserve à l’avenir d’un si funeste accident. Le froment a vallu quarante cinq francs la pochée, l’orge quarante, cinquante et un le boisseau.
Jaille, curé de Mouzay, janvier 1711. »

Sainte Radegonde

« L’année 1709, le 6 de janvier commença une gelée si violente qu’on n’en avait jamais vu de pareille, les arbres et les rochers s’en fendirent, la plupart des arbres fruitiers, entre autre les noyers, les châtaigniers, les vignes pour la plupart en sont morts. Elle ne dura, par bonheur, que dix-sept jours et elle fut succédée d’un temps doux et même chaud. Mais, huit ou dix jours après vint une autre gelée, qui, ayant trouvé les terres détrempées et les bleds tendres dessola entièrement les moissons de sorte qu’il n’est resté aucun bled sur la terre…
Le blé vieil est monté à un prix excessif et, sans les bons ordres que la Cour, les Parlements et les Officiers y apportèrent, il n’y aurait point eu de prix ce qui ne procéda que de l’avarice des marchands et autres qui ne voulaient point exposer leur bleds en vente… Il faudra qu’une partie du monde entre ces deux rivières (la Loire et le Cher) périsse si Dieu dans sa bonté n’en a pitié. »

Tours

« Le 14 janvier 1709 il tomba plus d’un pied de neige, qui n’empêcha pas les bleds de geler, parce que le vent la dispersa. Les arbres fendoient. Le pain estoit à peine sorti du four qu’il geloit, et le vin geloit visiblement en le versant dans le verre. On ne buvait qu’à la glace. On ne pouvait s’échauffer qu’avec le meilleur feu. On ne pouvait dans les rues distinguer les vieux et les jeunes parce qu’on avait pareillement la barbe et les cheveux blancs. Enfin ce froid saisissoit le coeur et on se trouvait mal. »
« Ce froid qui surpassa celui de 1608 était au-delà de ce qui doit comporter la zone tempérée de la France. » (Note ajoutée en 1893)

Loches

« Il est à remarquer que c’est cette année que nous avons étés punis de Dieu et qu’il nous a fait sentir la pesanteur de son bras en nous envoyant une année chère causée par la rigueur de l’hiver qui a été si grande que le bled a valu jusq’à cent sols le boisseau et le vin cinquante cens la pipe. »
(Note écrite à la fin du registre de 1709)

Autres notes – extrait du Magazine pittoresque d’Édouard Charton consacrés au terrible hiver de 1709 en Touraine

«Un ecclésiastique destiné au secours des pauvres de cette province et d’autres personnes très-dignes de foi assurent qu’à Amboise les misères y sont à tel excès, qu’on y a vu plusieurs hommes et femmes se jeter sur un cheval écorché, en tirer chacun leur morceau, et n’y laisser rien de reste; qu’il s’y est trouvé une fille orpheline morte de faim après s’être mangé une main, et un enfant ses doigts; et que c’est quasi l’état général de quarante-six paroisses qui l’environnent.
«Qu’à Loches et à Beaulieu, les pauvres y sont au nombre de seize cents, qu’il y meurent en si grande quantité  qu’on les met six à six dans une fosse, et qu’on n’a jamais vu désolation pareille.
«Qu’à Ligueil, de quatre cents feux, on comptait déjà, dès le 17 avril, deux cents pauvres dans la dernière misère.
«Qu’à Boulay, de cinq cents communiants, il y en a quatre cents à la mendicité, malades pour la plupart, et qui jettent des cris si effroyables qu’il est impossible de voir cette désolation sans douleur extrême, et qu’on ne saurait représenter par de plus vives images l’état qui précédera le jugement dernier. Ce sont les paroles de gens de bien qui le voient, qui en gémissent et qui l’écrivent.
«Qu’à Marmoutiers, dès le mois d’avril, il s’y trouva sept à huit mille pauvres de Tours et de la campagne, dont quarante-cinq moururent étouffés à la distribution, ainsi qu’il paraît par le rapport des pères bénédictins, et que, dans les deux seules paroisses voisines, plus de deux cents y sont morts de faim.
«Qu’à la paroisse de Saint-Christophe, de quinze cents personnes, il y en a près de la moitié mortes ou de misérables.
«Qu’à Sepmes, à Lignières, à la Croix, à Dierré, à Saint-Épain, à Francueil, à Luzillé, à Buzançois et en tous les villages de ce pays-là, que l’on a visités en grand nombre, on compte les pauvres et les morts à centaines et à milliers; qu’il y a des lieux où, de quatre cents feux, il ne reste que trois personnes; que depuis peu, du 10 mai, un enfant, pressé de la faim, arracha et coupa avec les dents un doigt à son frère, qu’il avala, n’ayant pu lui arracher une limace qu’il avait avalée; qu’il s’en trouve de si faibles que les chiens les ont en partie mangés; qu’à Beaumont-la-Ronce, le mari et la femme étant couchés sur la paille et réduits à l’extrémité, la femme ne put empêcher des chiens de manger le visage de son mari, qui venait d’expirer à son côté, tant elle était débile.
«Enfin, quoi que disent les lettres et relations, elles ne sauraient exprimer l’excès d’une si grande désolation; que grande partie des curés se contentent de soupirer et de pleurer, sans écrire, et qu’il est difficile d’apprendre des misérables mêmes leurs misères dans l’état où ils sont; et que ce qui est encore plus à craindre est l’avenir, étant impossible que le peu de blé semé, quand il sera près de mûrir, puisse échapper des mains des pauvres, ou qu’il se trouve assez de gens pour le moissonner.
«Tout ce que dessus est très-véritable, étant écrit par témoins oculaires, gens de bien et de capacité, et très-dignes de foi, qui en ont donné des témoignages authentiques et dont on garde les originaux.»

(Un poème fut écrit 70 ans après, je l’ai trouvé ici )

Fantomette
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Léon
Léon
16 novembre 2011 9 h 37 min

Passionnant comme d’habitude. Cela renvoie entre autres à des famines dont heureusement, même les plus graves de la période récente, ne donnent pas une idée exacte. ( A l’exception peut-être de celles qui ont eu lieu en URSS soit pendant la guerre -siège de Leningrad- soit au moment de la collectivisation forcée.)
Fantomette, que sont ces bleds dont il est question dans cette phrase :
« Le 14 janvier 1709 il tomba plus d’un pied de neige, qui n’empêcha pas les bleds de geler »

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
16 novembre 2011 10 h 02 min

Mon Léon
Ces « bleds » sont les blés
Et pour faire geler les bleds …bin faut que ça caille sévère.

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
16 novembre 2011 10 h 24 min

Merci Fantomette tes articles sont toujours impeccables .
Je viendrais pourtant remettre en cause une affirmation, issue de tes sources sans doute, ( car je connais maintenant ta prudence en matière scientifique)
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Tu nous dis en insistant au sujet des tâches solaires :Leur raréfaction entre 1689 et 1716, symptôme d’une faible activité du soleil, a engendré un refroidissement hivernal voire estival des températures.
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Je proposerais à la place de engendré qui pose des questions non résolues pour être aussi affirmatif la formule = a été accompagné, tu sais à quel point la différence entre concomitant et causal est importante en matière scientifique.

La réponse à la question de pourquoi ce refroidissement général n’est pas encore tranchée.S’il semble établi qu’il ait été général , il n’est pas encore établi qu’il ait été uniforme.D’autre part l’augmentation de la pluviosité estivale indique que le phénomène ne se réduit pas au seul refroidissement.
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==========
Je poursuis ta lecture

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
16 novembre 2011 11 h 19 min
Reply to  Fantomette

Je me doutais de la source( on ne propose pas impunément sa lecture sans y avoir mis le nez)

Gonzague
Gonzague
16 novembre 2011 10 h 29 min

[j’écris depuis le bureau, mon ID ne sera sans doute pas reconnue ; je suppose donc qu’il y aura modération]

Une chose m’étonne quant à certains détails présents dans cet article. Les connaissances en thermométrie étaient-elle si poussées en ces temps reculés ? Les températures avancées me semblent pour le moins très précises, notamment le -20,5 bordelais (1709, sale année pour le vin)

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
16 novembre 2011 10 h 40 min
Reply to  Gonzague

Je vois cher Gonzague que vos préoccupations hautement humanitaires vous conduisent à vous inquiéter des conditions de vie et survie d’un produit d’une importance capitale.
Sauf une intervention de Léon, le passage s’est fait sans difficulté et l’affichage fut automatique.

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En effet la question des chiffres avancés pose celle des thermomètres

Lapa
Administrateur
Lapa
16 novembre 2011 11 h 03 min
Reply to  Gonzague

plus que la certitude sur les thermomètres, c’est surtout sur les conditions de prise de la température qu’il faut relativiser. Je doute que cela ait été effectué à 1 mètre du sol, sous abri. mais ce sont néanmoins de très bonnes indications; idem pour les observations naturelles.

COLRE
COLRE
17 novembre 2011 18 h 31 min
Reply to  Fantomette

Bonsoir Fantomette,

Passionnant article (que tu m’avais annoncé dans ton précédent sur Merdrignac… je le guettais : merci !)
J’y donnais la référence d’un article intéressant sur la corréalation entre courbes de température et tâches solaires que je trouvais très convaincant. Sur le même sujet, dans mon nartik sur le réchauffement climatique, j’avais également donné le lien d’un site remarquablement documenté (et très clair) d’un scientifique « climato-sceptique », comme on disait à l’époque, quand le sujet était encore à la mode (il y a un an… 😯 une éternité ! 😉 )

En dehors du grand intérêt historique de ton compte-rendu, une info pour cette question des prises de températures : ce ne sont pas avec des mesures thermométriques que ces températures sont établies, mais grâce aux carottages (forés dans la glace ou le fond des océans) qui permettent de tracer une courbe des températures à échelle globale (voire planétaire).

L’épisode de Maunder est d’autant mieux connu qu’il appartient à une période « récente » (séculaire), où les comptages dans les carottes sont plus fiables. Mais les courbes paléoclimatiques remontent très très loin avec une assez bonne précision (sur plusieurs centaines de milliers d’années).

Lapa
Administrateur
Lapa
16 novembre 2011 11 h 00 min

La France subira ainsi une crise démographique sans pareil puisqu’elle perdra plus du quart de sa population entre le premier janvier 1709 et décembre 1710, 810 000 habitants sur une population de 22 millions!

une petite erreur non? 1/4 de 22 millions devant faire environ 5,5 millions.

très intéressant ces épisodes. Qui sont d’ailleurs toujours d’actualité quand le climat est étudié aujourd’hui. Notamment le coup du minimum ou maximum solaire, des cycles, des conséquences …etc…

Léon
Léon
16 novembre 2011 11 h 34 min

Oeuf corse, Fantomette. C’est réparé, ça y est.

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
16 novembre 2011 12 h 13 min

Ça y est j’ai tout lu.
Comme à chaque fois …quel pied!
J’ y reviendrai plus tard , c’est qu’il faut que je vas sortir.

DDDD

snoopy86
Membre
snoopy86
16 novembre 2011 12 h 42 min

J’ai eu hier une longue conversation avec un disonneur et voulais rassurer les auteurs. Quand on ne commente pas, c’est le plus souvent qu’on n’a rien à ajouter …

Bravo Fantomette ….

Je regrette par contre que toi qui es qualifiée pour le faire, tu ne nous aies pas donné ton avis chez Léon sur l’insanité de Dugué à propos du cancer. Il n’est peut-être pas trop tard …

Causette
Causette
16 novembre 2011 15 h 21 min

rien à ajouter … 😉 juste passionnant

Bonjour Fantomette

asinus
Membre
asinus
20 novembre 2011 10 h 22 min

yep ,Fantomette le dernier à vous féliciter mais je m’en serais voulu d’avoir laissé passer votre  » grand Hyver »

Asinus