César : Dans la série « Agoravox continue de publier n’importe quoi et de préférence ce qui rapporte du clic », ils ont osé à nouveau reprendre une ineptie de Reopen qui attaque violemment et personnellement Jérôme Quirant .
Bien entendu, dès que nous en avons appris l’existence nous avons dit à ce dernier que les colonnes de Disons lui étaient ouvertes s’il désirait faire une réponse.
Après avoir hésité à la faire, voici donc sa réponse.
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(Pour ceux qui ont suivi !)
Alors que cela fait plusieurs semaines que j’ai définitivement tourné la page de toutes les billevesées sur le 11 septembre, alors que des scientifiques bien plus compétents que moi pour ces domaines précis d’étude ont clairement dénoncé la vacuité des thèses conspirationniste dans le n°296 de la revue Science et pseudosciences, Reopen s’est livré à une attaque virulente sur
un texte que j’avais écrit il y a maintenant plus de deux ans (!) . Un article publié également sur Agoravox, le Post, etc. Ils m’y traitent de menteur, affabulateur…
Outre le fait qu’il faut vraiment ne plus rien avoir en magasin pour se résoudre à de tels artifices, je soulignerai en préambule que, bien sûr, il est totalement vain de tenter de répondre à de la pure rhétorique où le cherry-picking et la déformation grossière des propos, à la fois de mes écrits mais aussi d’autres scientifiques, sont érigés en règle. Mais les auteurs nous présentent là une éclatante ‘démonstration par l’absurde’ de ce que je dénonçais justement dans ma critique.
Un cas d’école intéressant à analyser.
En effet – c’est d’ailleurs bien précisé en introduction de ma critique initiale, mais, comme nous le verrons, les auteurs semblent avoir des problèmes de compréhension, même avec des éléments basiques – le but n’était pas de défendre Stéphane Malterre, un journaliste sûrement bien assez grand en l’occurrence pour se défendre tout seul, mais de démontrer que leur réponse à eux, au nom de l’association Reopen, n’était autre qu’une succession de procédés de rhétorique, c’est-à-dire précisément ce qu’ils souhaitaient dénoncer dans le dit documentaire ! Exquis… mais surtout révélateur de la seule et unique manière de procéder de leur association.
Leur article n’est donc que le prolongement de ce discours vide de sens et surtout d’argument scientifique, puisque strictement aucun élément nouveau n’est apporté. Le contraire aurait d’ailleurs été fort étonnant. Reprenons donc chacun des points soulevés par les auteurs…
Point 1 :
Les auteurs s’insurgent que je fasse mienne l’affirmation de Malterre selon laquelle Loose Change n’est qu’un assemblage de rumeurs et de mensonges…
Hélas, il n’y a plus trop de débat sur ce point, si ce film de science-fiction n’était pas qu’un ramassis de tromperies comme les truthers le prétendent :
- Pourquoi les auteurs ont-ils eu besoin d’en faire 4 versions en 5 ans (plus fort que les Rocky et Rambo !) si ce n’est pour corriger au fur et à mesure les âneries qui étaient avancées dans les versions précédentes ?
- Pourquoi le réalisateur, Dylan Avery, affirme-t-il lui-même (!!) qu’il ne croit plus à la version de l’inside job défendue dans son film ?
C’est dire le côté ubuesque de la situation : les auteurs continuent à soutenir ardemment un pseudo documentaire mensonger, dont même le réalisateur reconnaît les contrevérités et qu’il ne prend même plus la peine de défendre !
Concernant les fameux bruits d’explosions entendus par les témoins et qui sont pour les truthers le dernier pilier branlant, pour ne pas dire délabré, de leur démonstration…
- Est-il encore nécessaire de souligner que le fait d’entendre des ‘explosions’ est le lot commun de tout pompier intervenant dans tout incendie ?
- Est-il encore besoin de préciser qu’aucune vidéo n’a enregistré de son similaire à celui d’une démolition contrôlée peu de temps avant ou pendant les effondrements ? Qu’affirmer le contraire est un mensonge éhonté ?
- Est-il encore utile de rappeler que des vidéos ont été honteusement bidonnées (documents néanmoins conseillés par Reopen, comme 911 Mysteries par exemple) pour faire néanmoins croire à cela ?
Enfin, contrairement à ce que sous-entendent faussement les auteurs, et comme je le précisais dans ma critique, la justice des Etats-Unis a bien été plusieurs fois sollicitée par les truthers pour soumettre les balivernes évoquées dans Loose Change : une citoyenne américaine, notamment, a voulu défendre la théorie
« no plane » à propos du Pentagone devant un tribunal. Elle s’est faite méchamment renvoyer dans les cordes par les juges : ils ont comparé ses ‘délires’ (sic) à ceux de personnes se prenant pour des ‘cyborgs’ et autres joyeusetés.
Le jugement vaut son pesant de cacahouètes :
Point 2 : Démolition contrôlée, explosion et cautions ‘scientifiques’…
Dans ma critique initiale, toujours en ligne, j’écrivais en préambule :
Dans ce chapitre, Zorg et Aldwinn remettent en cause l’analyse faite par un expert en démolition contrôlée (Brent Blanchard) qui affirme que les personnes s’y connaissant un minimum dans le domaine ne peuvent croire à ce procédé pour les tours du WTC.
Les auteurs citent la phrase exacte de Blanchard : « En gros, c’est vrai ça ressemble à une démolition contrôlée mais pour des gens qui n’y connaissent absolument rien ». C’est bien la même chose, dont acte.
Les plus curieux pourront également lire
ceci :
L’avis d’un autre expert en démolition contrôlée, français celui-là, et dont les conclusions sont sans ambiguïté et absolument identiques à celles de Blanchard : oui les effondrements de tours ressemblent – grossièrement – à une démolition contrôlée mais cela est lié aux modes de ruine causés par les incendies, ni plus, ni moins. Sûrement les truthers pensent-ils que ce scientifique français, internationalement connu et reconnu pour ses travaux, est un autre pion du Grand Complot Cosmoplanétaire ? Quant aux différences entre les effondrements observés et les vraies démolitions contrôlées, le lecteur pourra se référer pour plus de détails aux
documents suivants.
Suite de la critique (de ma critique…) par les auteurs :
M. Quirant prétend que nous insinuons « qu’un avis pris de façon informelle, sans aucun recul ni analyse approfondie, est quelque chose qui aurait autant de valeur qu’un rapport de 10000 pages, fruit de plusieurs années d’enquête… ». Il n’en est rien. Nous avions d’ailleurs précisé en conclusion de ce passage sur Brent Blanchard : « Le fait que ces deux experts se soient rétractés par la suite ne change rien au fait qu’en voyant ces images en direct, ils ont pensé que des charges avaient été placées dans les Tours ».
Oui ! Je confirme !! Les auteurs ne font d’ailleurs que s’enfoncer (mais s’en rendent-ils seulement compte ?) en insistant lourdement sur le passage que justement je dénonce :
« ne change rien au fait que… » est une figure de rhétorique grossière qui permet de mettre sur le même plan un avis pris de façon informelle, sans aucun recul ni analyse approfondie, basé sur une impression qui ne s’étaye sur rien de scientifique, et le rapport du NIST qui fût le fruit de plusieurs années d’enquête avec force de détails et d’expériences rigoureuses. Chacun jugera l’honnêteté du procédé. Cela s’apparente à ce qu’Henri Broch appelle, dans les artifices trompeurs d’un discours,
l’effet « Bof ».
Les auteurs demandent ensuite un « critère pour les explosions »… un critère ? Mais le voici : le fait que quiconque ayant assisté une fois (pas deux, mais UNE fois et une seule) à une démolition à l’explosif sait parfaitement que l’onde de choc ressentie (et enregistrée par n’importe quel microphone, même d’une qualité misérable) est sans commune mesure ce qui a été capté ce jour-là, ni même décrit par les témoins peu avant ou pendant les effondrements. Il faudrait organiser des pèlerinages lors de démolitions à l’explosif pour que les truthers en manque de sensations fortes en prennent enfin conscience.
La seule et unique vidéo ayant enregistré un niveau sonore vaguement similaire est alors habilement référencée par les auteurs dans leur critique. Sauf que, si cette vidéo a souvent été présentée de façon mensongère comme coïncidente avec l’effondrement dans la tour 7, il n’en est rien. Comme c’est démontré
dans cette analyse, cette explosion a eu lieu en milieu de matinée, temporellement entre les effondrements des tours 1 et 2, et sans qu’on puisse en déterminer l’origine spatiale : WTC7 ? WTC 1 en flamme ? WTC2 effondré ?
Les détonations entendues par les témoins étaient simplement des conséquences des incendies et des effondrements. Mais ‘cause’ et ‘conséquence’ sont apparemment des notions trop abstraites pour les truthers qui les confondent allègrement. Tenter, en plus, une explication sur la différence entre corrélation et causalité serait donc peine perdue…
Par la suite, les 1600 architectes et ingénieurs de la pétition Gage sont encore appelés à la rescousse. Il aurait été étonnant qu’ils ne le soient pas ! Pour la énième fois, les auteurs usent de la supercherie habituelle qui consiste à entretenir la confusion entre architectes, ingénieurs et scientifiques. Plus d’infos sont disponibles dans les liens qui suivent, je ne vais pas radoter davantage dans ce document.
Ils osent même ajouter pour caution, juste en dessous de cette allusion, une spécialiste de microbiologie (!!) dont le principal fait d’armes sur le 11 septembre est d’avoir régurgité en une seule vidéo l’intégralité des légendes urbaines de la litanie conspirationniste, et notamment que les poutres auraient été découpées par des explosifs à des longueurs égales pour leur évacuation !
Le tout en donnant des leçons sur ce qu’est la science, ce qui est quand même d’un grotesque assez abouti…
Mais où s’arrêteront les truthers dans la manipulation ???
Les auteurs confirment au passage, sans le vouloir, qu’un nombre tout à fait ridicule sur les 1600 possède réellement les compétences de base du calcul de structure : les seuls fièrement présentés n’ont jamais participé à une investigation d’ampleur en matière d’ingéniérie forensique, ni jamais publié aucun article dans ce domaine. Encore une fois, quelle est la personne qui, parmi les 1600 avancés par les auteurs, un jour, même dans une revue de 245ème zone, a publié un article scientifique sur le calcul de structure ? Aucune (à ma connaissance), car ce n’est tout simplement pas leur job : architecte/ingénieur/scientifique, si les trois termes existent, c’est bien qu’ils caractérisent des fonctions et des compétences couvrant des champs différents. Il faudra qu’un jour les auteurs essayent de comprendre cela.
Néanmoins, bien qu’incompétents pour apprécier le travail effectué par les experts missionnés, ces pétitionnaires se permettent de dénigrer, juger, condamner. Cette pétition relève bien d’une escroquerie intellectuelle majeure et, pour ne pas être désobligeant, je n’irai pas plus loin dans mes commentaires. Pour plus de détails, lire les tribunes données en référence au-dessus.
Les auteurs citent par contre dans leur article le professeur Bachmann, le seul parmi les 6 personnes présentées qui a écrit un jour des articles scientifiques dans le domaine de la mécanique, mais qui, comme bien d’autres, s’est prononcé avant la clôture des enquêtes. Il aurait mieux fait de se taire plutôt que de débiter des âneries sans s’être penché sérieusement sur le dossier. De fait, on ne l’a plus du tout entendu depuis 2006 (le rapport sur la tour 7 étant sorti fin 2008) et il n’a jamais signé la pétition Gage… Mauvaise pioche pour la démonstration des auteurs qui, une fois de plus, tombe lamentablement à l’eau.
Point 3 : L’acier dissimulé ?
Je ne sais si les auteurs ont de réels problèmes avec la lecture du français, sa compréhension ou le désir de tromper leurs lecteurs. N’ayant rien à ajouter sur ce point, je remets donc le passage en intégralité :
Les auteurs nous disent ici que les experts chargés de mener les études sur les effondrements n’ont pas eu suffisamment accès aux différents éléments de structure. C’est faux.
Il faut savoir que l’acier est le matériau utilisé en construction qui a les plus faibles dispersions en termes de variabilité des performances mécaniques. Cela veut dire qu’il ne sert à rien d’avoir 50 poutres identiques pour caler les modèles.
C’est tellement vrai que de nos jours, dans l’Eurocode 3 qui concerne les structures en acier, le coefficient partiel de sécurité pris pour l’acier certifié NF est 1. Oui 1 !… Cela signifie qu’il n’y a plus de marge de sécurité (au moins à ce niveau) autre que la résistance garantie par le fabricant. A titre de comparaison, sur le bois, c’est 0,77.
Il suffisait donc de caractériser les différentes nuances d’acier utilisées sur les quelques éléments de structure pour avoir tout en main afin de réaliser les simulations. Ajoutons que de nombreuses analyses expérimentales ont été menées sur des échantillons prélevés directement sur les poutres. Les différents faciès de rupture ont aussi été minutieusement analysés. Cela a fait l’objet de plusieurs chapitres du rapport final (1-3A à 1-3E) du NIST.
Pourquoi Zorg et Aldwinn ne parlent pas de tout cela ?
Comme les auteurs n’ont, bien sûr, rien à répondre là-dessus, ils brodent sur des choses connexes n’ayant rien à voir, et notamment les déclarations d’un politicien s’exprimant avant même que les scientifiques du NIST aient débuté leurs investigations. Encore un procédé de rhétorique pour laisser à penser que… alors que le rapport sur les tours jumelles a été produit par le NIST sur plus de 3 ans (plus de 12 000 pages en tout) APRES cette intervention du député américain. Dans ce rapport, 1500 pages ont été rédigées spécifiquement pour la seule étude des caractéristiques de l’acier. Il faut croire que si le NIST avait fait 3000 pages sur l’acier, les truthers en auraient demandé 6000, et ainsi de suite… Peu importe qu’ils n’aient rien compris ou tenté de comprendre au sens physique de ces analyses (il faudrait pour cela quelques prérequis en résistance des matériaux), il en aurait fallu toujours plus.
Le fait le plus important à noter sur le plan scientifique, c’est qu’aucune des grandes lignes de ces conclusions n’a jamais été remise en cause dans aucun journal de la spécialité… même en présipauté Grolandaise.
J’ajoute au passage, que quels que soient les aspects traités, ce n’est pas à un député de juger de la pertinence d’une investigation scientifique ou d’un rapport technique. La science reste du ressort des scientifiques et ses protocoles ou résultats n’ont pas à être dictés par des considérations politiques ou autres. Les débats scientifiques se font dans les revues scientifiques et non dans les assemblées ou les prétoires. C’est pourquoi on attend depuis 5 ans (!) la première publication en bonne et due forme d’un des 1600 signataires de la pétition Gage.
« Mais comment caler les modèles si on ne connait pas les conditions réelles ? Sur quelles données se baser ? M. Quirant ne nous éclaire pas sur ces questions. »
Il faudrait pour comprendre cela aller un peu plus loin que la lecture d’une seule page de mon site web,
par exemple là, et comprendre que les conditions réelles d’un incendie sont assez bien connues de nos jours, car documentées depuis des dizaines et des dizaines d’année par des scientifiques soucieux d’adopter une démarche rigoureuse, qui ne relève surtout pas du pifomètre et du « simple bon sens » érigés en axiomes fondateurs par les
truthers. Que ce soit les incendies, les caractéristiques des matériaux ou les modèles utilisés, tout cela est décrit sur des centaines de pages. Le fait que les auteurs n’en aient pas saisi pas tous les tenants et aboutissants n’est bien sûr pas un argument. Encore faudrait-il qu’ils sachent que tout cela existe, ce qui n’est manifestement pas le cas vu la phrase précitée. J’avais pourtant donné les références, mais c’est vrai, 12 000 pages ça fait beaucoup…
Point 4 : Place aux analyses techniques (enfin) !
1) Planchers
Comme la plupart du temps, les auteurs biaisent pour mieux tromper le lecteur : « il rappelle que ces tests étaient loin de refléter les conditions réelles ». C’est pourtant expliqué dans ma critique, mais les auteurs semblent avoir de gros problèmes de compréhension sur la démarche adoptée : le souci dans ce cas précis n’était pas de reproduire des conditions réelles (c’était impossible pour des raisons purement dimensionnelle comme expliqué en détail dans le texte initial) mais surtout de caler un modèle de comportement pour avoir des simulations qui collent au mieux à la réalité. Le plancher étant composite (béton, bac acier, poutres treillis) des paramètres devaient être identifiés précisément (adhérence acier-béton, fluage, conditions de liaison, efficacité réelle du flocage…) pour ne pas avoir des modèles trop éloignés de la réalité. Et c’est ce qui a été fait. Comme dans toute étude scientifique. Cela s’appelle la démarche scientifique.
Pour ce qui est des « conditions réelles », elles ont été reproduites au travers d’essais d’incendies grandeur nature, sur une ou plusieurs cellules ‘open space’ caractéristiques de celles trouvées dans les tours. Encore une fois (!) les auteurs ne semblent même pas au courant que tout cela est explicité dans le rapport du NIST… Il faudrait qu’ils nous indiquent ce qui ne leur convient pas dans ces protocoles d’essai pour faire avancer la Science !
2) Analyse de l’acier
Les auteurs répondent encore à côté de la critique ! Bravo, bien joué : ça trompera au moins le neuneu de passage.
Ils citent encore et toujours, avec un grand souci d’objectivité, des déclarations antérieures au démarrage de toute étude du NIST. Manque de bol, ils font là référence à un journal (Fire engineering) qui a publié par la suite pas un, mais plusieurs articles venant appuyer les études du NIST (cf. la liste des publications sur www.bastison.net). Encore une mauvaise pioche. Décidément, ce n’est vraiment pas de chance !
Bien sûr, comme toujours, de cela ils ne parlent pas…
3) Les simulations informatiques
Les auteurs reconnaissent eux-mêmes que :
– soit Jones n’a pas le niveau d’un étudiant de DUT en calcul de structure,
– soit il est un menteur invétéré.
C’est au moins ça… Ce scientifique n’avait déjà plus aucune crédibilité mais les auteurs enfoncent là le dernier clou. Lire pour plus de détails les post-scriptum du
document suivant :
Concernant Quintière, cela en devient loufoque : alors que ce scientifique a dénoncé comme non fondées toutes les thèses concernant les démolitions à l’explosif et autres fadaises, ils persistent à dire que ce passage de leur film est empreint d’une objectivité à toute épreuve : « À l’heure actuelle, les conclusions du NIST sont remises en question par plus de 700 architectes et ingénieurs et comble des combles, par l’expert du NIST James Quintiere qui a travaillé 19 ans au sein de cet organisme, qu’il a quitté en temps que chef pour la division scientifique du feu : « La conclusion officielle a laquelle est arrivé le NIST est contestable » ». Autrement, dit, ils amalgament les défenseurs invétérés de la thèse de la démolition contrôlée (cf. leur site ae911truth) et un scientifique qui a clairement dénoncé ces idées farfelues !
Les auteurs se moquent en fait éperdument du fond de la critique de Quintière qui aurait, en effet, souhaité une évaluation plus poussée de l’effet de la protection thermique sur la montée en température des éléments. Pour lui, à l’exact opposé des théories conspirationnistes (!), les protections incendies, à supposer qu’elles n’aient pas été endommagées par les crashs d’avion, n’auraient même pas suffit à assurer la stabilité des tours !!!
C’est dire si les auteurs mélangent tout et son contraire pour attirer le chaland…
Encore plus remarquable : « Nous mettons au défi M. Quirant de nous dire à quel moment de Jeudi noir : un Jeudi Noir pour l’Information, nous soutiendrions la thèse de la démolition contrôlée ».Vraiment le sommet du sommet de la mauvaise foi puisqu’ils mettent systématiquement en avant les 1600 signataires de la pétition Gage (notamment dans leur documentaire)… qui n’ont de cesse de défendre cette démolition contrôlée sur leur site !!! Et exclusivement cela d’ailleurs, puisque Gage a reconnu depuis longtemps que c’était bien le vol 77 qui s’était écrasé sur le Pentagone et que tout ce qui circulait là-dessus, en termes de théories alternatives, était de pures balivernes.
Le lecteur qui a deux minutes à perdre, peut aussi se rendre sur le site de Reopen pour voir s’ils soutiennent ou non la thèse de la démolition contrôlée…
Non seulement les auteurs n’ont même pas le courage de leur opinion, mais ils prennent en plus les lecteurs pour des imbéciles !
Point 5 : Les sources inavouables de Loose Change
Si je n’ai pas souhaité aborder ce point, c’est surtout pour éviter tout amalgame car, effectivement, tous les truthers ne sont pas antisémites, loin de là ! Et je me suis toujours bien gardé de généraliser… Pour moi, les truthers sont surtout les victimes, au travers de prédispositions indéniables (inculture scientifique, a priori politique, etc.), d’une poignée d’escrocs et de bonimenteurs qui, eux, ont très bien compris comment tirer profit de la crédulité du quidam pour vendre leurs ouvrages, pin’s, mugs ou DVD.
Le dialogue enregistré avec Eric Hufschmid est révélateur. Les membres de Reopen font juste semblant de ne pas le connaître et tentent de faire croire, entre autres, que tout cela est antérieur aux dérives de Hufschmid. Non, il n’en est rien, et il n’y a qu’à bien écouter ce que dit Dylan Avery lors de son dialogue très courtois avec Hufschmid pour s’en rendre compte : « Nous avons parfaitement conscience des Illuminati et du Nouvel Ordre Mondial, et nous avons parfaitement conscience qu’il y a des gens qui veulent un Etat entièrement juif (sic). Nous savons que toutes ces choses existent, mais ce n’est pas notre propos. Votre vidéo et celle d’Alex Jones traitent merveilleusement ces choses, et nous n’avons aucunement besoin de traiter les mêmes sujets ». Pas besoin de plus de commentaires…
Conclusion
Sur la fin, mis à part les accusations qui me sont faites de confondre vitesse et accélération (j’avoue que je ne comprends pas bien l’objection qui m’est faite car je n’ai pas retrouvée dans ma critique de ‘confusion’ entre les deux. Peut être ailleurs ? À force de répondre à des inepties, je ne suis effectivement pas à l’abri d’écrire des sottises. J’ai surtout l’impression que les auteurs semblent ignorer que le terme « vitesse de la chute libre » est un pur abus de langage puisque la ‘vitesse de la chute libre’ – de même que le temps de chute – n’a de sens qu’à partir du moment où l’on définit l’accélération et les conditions initiales. Mais je ne leur tiendrai pas grief de cela, c’est un élément mineur par rapport au reste…), un petit mot sur l’un des derniers paragraphes :
De notre côté, nous serions curieux de connaître la réaction de l’employeur de M. Quirant s’il venait à apprendre que, selon M. Quirant, moins de 0,50% de l’acier est amplement suffisant pour ajuster les modèles informatiques à la réalité, en dépit du fait aggravant que les éléments cruciaux furent malencontreusement détruits avant même d’être examinés
Les auteurs se sont-ils seulement demandé si, lorsque les ingénieurs effectuent le calcul des ouvrages métalliques dans leurs bureaux d’études (puisque c’était le cas essentiellement des tours jumelles), ils testent 0,5 %, 0,1 %, 0,001 % ou tout simplement 0 % de l’acier qui sera utilisé ?
S’ils arrivent à répondre à cette simple question, outre le fait qu’ils risquent, par peur, de ne plus entrer dans aucun bâtiment, ils feront un grand pas vers la compréhension de qui fait quoi dans le processus de construction et, peut-être, commenceront-ils à regarder d’un autre œil les camelots de la conspiration qui leur servent de référence…
J. Quirant, le 16 décembre 2011
_oOo_
À lire, pour une analyse très complète et documentée du mouvement conspirationniste sur le 11 septembre, la série d’articles parue sur Slate.fr :
Post-scriptum
Je me suis longtemps posé la question de la nécessité de répondre à ce genre d’article, creux s’il en est, sachant que j’ai définitivement tourné la page sur ce dossier. Tant d’autres choses sont bien plus intéressantes à faire dans la vie !
Mais devant le malin plaisir de Reopen à publier ses articles sur Agoravox et contempler ensuite les posts de ses thuriféraires pratiquant l’intimidation et les menaces, il était important pour moi de dénoncer la vacuité de leurs arguments. Depuis le temps que je me suis penché sur le dossier, ils devraient pourtant savoir que ce n’est pas avec ce genre de choses (et toute une flopée de mails reçus du même acabit) qu’ils vont m’impressionner… ou faire progresser leur cause.
Petit florilège de ces courts messages fleurant bon la tolérance vertueuse dont ils se drapent sur leur site…
Sous le dernier article publié et qui fait l’objet de cette réponse
Sous un article rédigé par Yves Ducourneau, autre membre de l’association publiant régulièrement sur Agoravox
Bien évidemment, ce petit échantillon est loin d’être exhaustif et si certains posts ont été modérés, les autres sont encore bien en ligne.
Ayant définitivement clos les mises à jour sur www.bastison.net il n’est nullement dans mes intentions de le réactiver pour des balivernes dans le style du dernier article publié par Reopen.
Cette réponse sera également la seule que je ferai à ces attaques pathétiques.
Reopen se trompe vraiment de combat…
Lectures :8561
Mais honnêtement, je serais prêt à le croire que ce soit vivant, s’il a pu échapper à ce que normalement fait du papier en contact avec du feu: brûler
Un dialogue constructif, il faut être au moins deux. Ce ne sera pas le cas. Peut-être que j’ai un peu de difficulté à comprendre les messages codés, mais il n’y a pas de réponses à mon goût. Où sont-elles? Hé oui je suis bien seul, seul dans un forum où il n’y a que des pro-VO. Allez sur le site Reopen 911 et vous serez bien seuls aussi. Il n’y a presque jamais eu de débats très objectifs sur cet événement, le seul a eu lieu en Russie!!! Bonne vie à tous et je reste encore une fois sans réponses claires!
Je t’ai posé une seule question te demandant de nous donner ce qui te permet d’affirmer que les ceusses qui disent qu’il n’y a pas d’avion sont des illuminés
.
Nous sommes d’accord et je voudrais savoir comment tu es arrivé à cette conclusion
C’est pas méchant
C’est pas compliqué
Pour obtenir des réponse il faut éclairer un peu, en donner en quelque sorte.
Je n’ai plus trop envie de discuter avec vous, puisqu’au lieu de répondre à mes questions, vous m’en posez d’autres. Mais soit, je vais répondre à la dite question: « ceusses qui disent qu’il n’y a pas d’avion sont des illuminés ». Juste à regarder les photos du World Trade Center où on voit nettement le point d’impact. (On le voit très bien dans le site de Jérôme Quirant, 1ère rangée de photo à droite, onglet « L’effondrement des tours WTC1 et WTC2 »). Si selon les illuminés, il n’y avait pas eu d’avion, mais une explosion, je ne crois pas qu’elle aurait fait une forme aussi ressemblante à un avion.
Et oui, j’ai été à New York, deux fois, habitant au Québec, je m’y rend en à peine 5 heures de route et les deux fois, je suis allé à Ground Zero. Mais qu’est-ce que ça changerait que j’y sois allé ou non?
Donc des avions percutant des tours les ont fait tomber .
Donc pas de Nologrammes ni ne Nanothermite, pas de Nuke et de personnel juif averti avant.Pas de Inside Job et de démolition controlée.
Bin dis donc
Pour Ben Laden et le reste , j’en sais rien , je ne te cacherai pas que je m’en fous complètement.
C’est pas mon rayon
Avion boum , tombées les tours.
Pour cette histoire de point d’impact on en a aussi au Pentagone,
Ça n’en a peut-être pas l’air mais je cache ma joie.
Allez je me dévoue je donne une réponse à TCR
.
Bin Non jeune homme
Non dans notre pays de culture et de réflexion scientifique et athée.
Nous ne croyons pas
Nous ne pouvons nous réjouir que le monde soit à l’image de cette crétinerie débile de Disney World
La série de questions en rafale sur les pirates et ben Laden n’est pas de mes compétences.
Vous nous avez parlé d’avions
Pour moi les avions ont percuté leur cible sauf un qui s’est écrasé dans la campagne
Ces avions , les chocs et les incendies générés ont provoqué la chute des tours .Je ne vais pas plus loin.
Je vois que tout comme nous vous supposez que les pirates sont entrés dans le cockpit par la porte.
On croirait lire du Kikutijoh ( il ne peut pas s’en passer ) il est bloqué au pied de cette porte depuis des années
Quant à la maman de Ben Laden je ne la connais pas, je ne crois pas qu’elle y soit pour quelque chose.
.
En passant jeune homme , nous ne bottons pas au foot.
Nous bottons au rugby
Nous employons aussi un peu le subjonctif, une vieille manie
Ce n’est pas ça répondre à des questions précises, c’est plutôt de chanter la même chanson!
« ????
La haine des sceptiques ???
????
Mais pourquoi tant de haine ?
Tout ça parce qu’ils ne parviennent pas à nous convaincre du début du commencement du quart du dixième d’un doute ?
Mais c’est nous qui serions en droit d’être en colère, pas eux !
On a lu les oeuvres complètes de Charmord, les preuves par A+B de Manfred, les nanothermites à pleines poignées de Reopen, les missiles de Meyssan, les nologrammes de Philou, les Mossad et les juifs dansants, les démolitions contrôlées, les cutters, les passeports, les WTC 7, les téléphones portables impossibles, les inside jobs …
On a tout lu.
Et on n’y arrive pas, pas le moindre commencement de doute.
Si c’est pas malheureux !
Alors oui, nous aurions vraiment de quoi être en colère contre tous ces truffeurs qui peinent à nous convaincre qu’il faut douter.
Nous voulons douter nous aussi, nous y avons droit.
.
J’exagère nous avons un petit doute.
Otez moi d’un doute !
Vous comprenez, pour finir, nous en venons à douter ( enfin me direz-vous ! ) de la santé mentale des truffeurs.
C’est humain. »
Je vais dans le sens de celui-ci…dans l’aspect inverse! J’ai tout lu là-dessus également (9/11 commission report, rapport du NIST, du NORAD, etc.). J’ai répondu de façon précise à la question, ta réponse était plutôt évasive, un vrai politicien. Mais bon…ça me suffit à me convaincre de l’inutilité d’un tel débat.
Ma réponse de
http://www.disons.fr/?p=23886&cpage=1#comment-41999
Donne notre premier point d’accord.
.
Puisse-t-il augurer de fructueuses relations futures
😆
nous avions
nous AVIONS
noUSAvions
NOusavions
11/9 : 9+1+1 = 11
11/9 : 254e jour = 2+5+4 = 11
New York: 11 lettres
The pentagon: 11 lettres
Georges W Bush: 11 lettres
Et pour les sceptics cette image certifiée authentic.
à TeamCanadaRules Voici les réponses demandées. A. parce que, en réalité, il y avait 50 pirates, décidés, armés et menaçants qui ont tenu facilement en respect une petite assemblée de femmes, d’enfants et de vieillards. Mais, fondus dans la masse des passagers, personnes ne les a repérés. – ils ont réussi à rentrer dans le cockpit car celui-ci n’était pas fermé, le copilote ayant eu un besoin pressant l’amenant à l’arrière de l’avion. Il ne serait pas crédible que les pilotes n’aient pas eu un besoin normal pendant le vol, d’autant qu’il a été prouvé que l’un d’eux était incontinent, mais il y a un secret médical. – non, les pilotes n’étaient pas d’anciens pilotes de chasse (au fait ? je croyais qu’il n’avait pas eu d’avion ??!!), les vrais se sont fait remplacer car ils étaient bourrés de la veille et que la compagnie a préféré le cacher pour son image commerciale. B. on s’en fout de la preuve : il est mort, ça suffit. – il porte la bague au doigt, ce qui est bien la preuve que c’est un mécréant qui utilise l’islam pour son intérêt personnel. D’ailleurs, il en appelle au jihad alors que le Coran n’est que paix et amour, ce qui n’est pas crédible pour un bon musulman. – il pèse 100kg au lieu de 75, ce qui prouve bien qu’il s’est gavé comme un goret mécréant qu’il est. – dans la vidéo du 8 septembre 2007, l’animation cesse car Ben Laden se trouvait mal coiffé et qu’il a demandé d’arrêter l’image. C’est son coiffeur qui l’a dit mais il a préféré que ça ne se sache pas. C. il survit 10 ans car il est soigné dans les meilleurs hôpitaux pakistanais et que dans les grottes, il s’agissait d’un sosie. D. les pilotes expérimentés y croient, en réalité, mais ils ont été soudoyés pour dire que c’était impossible. E. oui, il y a une preuve que les débris d’avion appartiennent bien aux avions. La preuve : les débris d’avion. F. « qui vaporise une très grande partie »… Oui, et justement, l’ADN se trouvait dans l’autre partie. G. parce que le gouvernement a été soudoyé en secret par les instituts d’assurance qui ne voulaient pas indemniser les pompiers. H. Colin Powel avait des preuves solides mais il a préféré se taire car il a été menacé en secret par Ben Laden et sa famille (voir… Lire la suite »
Effectivement, il n’y a que l’humour pour répondre à ses questions! Ah si seulement c’était vrai, notre monde serait un peu plus rigolo!
Avez-vous vu le remake de Marcel Gotlib : « le hublot était fermé de l’intérieur » ?
Avis à M.Quirant! Il paraît que le philanthrope américain, Jimmy Walter, offre une récompense de 1 million de $ US à celui qui le convaincrait que l’incendie et les frappes des avions auraient pu faire écrouler les Twin Towers.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jimmy_Walter_(homme_d%27affaires)
Ce serait une belle occasion de s’enrichir! Go Jérôme Go!