Les Italiques , les Italiotes les Étrusques tout ça vous fait un mélange !
En même temps que leurs dieux et leurs rites, ( la Triade Capitoline, Jupiter, Junon et Minerve) les Rois Étrusques introduisirent à Rome les premiers éléments de mythologie grecque .
C’est à Tarquin le Superbe, roi Étrusque, que les prêtres de la Sibylle de Cumes ( près de Naples en terre de colonisation grecque) auraient confié les Livres sibyllins de décryptage des oracles. Les légendes fondatrices sont à le fruit d’un mélange tout à fait unique de rites politico magico religieux qui véritablement font Rome et les Romains.
Dès les origines mythiques de la Cité, la religion décide, organise et scande la vie publique de la cité mais préside aussi la vie de chacun, même la plus intime. Les chefs des peuples anciens décidaient de tout même du temps qui passe, on y voyait la marque de leur pouvoir. Ainsi la légende veut que le roi Numa ait nommé les 6 premiers mois du calendrier originel en les vouant aux Dieux.
Comme les Décemvirs, au début du Vè siècle avant JC, étaient allés en Grèce chercher de nouvelles lois pour régler les conflits avec la plèbe ( Sécession de l’Aventin) on y était allé aussi, depuis, chercher des Dieux assez honorés et assez proches pour donner un peu de lustre à de vieux cultes latins.
Tout cela baigne dans un substrat Etrusco-Latino-Grec où les cultes archaïques sont remis à neuf « à la mode ».
L’année
L’année commence avec Mars ( Martius).
- Aprilis , la déesse Aphro- Apru , l’Aphrodite des Étrusques et des Grecs sera supplantée à Rome par Venus
- Maius vénère une très ancienne déesse de l’abondance Maia
- Junius est dédié à Junon
- Januarius avant dernier mois de l’année le Dieu aux deux visages
- Fébruarius le mois du dieu purificateur, dont le nom est vraisemblablement bâti à partir du verbe februare ( purifier)
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Les 6 autres mois ne sont que des numéros, de Quintilis, le cinquième, à December le dixième.
Sous la royauté et ensuite sous la République, les mois sont lunaires de 28 ( Février) à 29 ou 31 jours ce qui nous donne une année de 355 jours, soit un gouffre de 10 jours ¼. Les Pontifes corrigeaient le tir à vue de nez tous les deux ans en intercalant un mois supplémentaire Merkedonius. Mais ils n’étaient que pontifes…pas astronomes, et animés d’autres préoccupations.
Ce mois intercalaire (intercalarǐus mensis, en latin) de vingt-deux ou vingt-trois jours, était inséré dans le mois de février seulement dans des années bissextiles. Plus tard, un système insérant plusieurs mois tous les huit ans a été adopté du calendrier grec. Aucun système ne fonctionnait valablement et les prêtres oubliaient souvent d’insérer les mois quand il fallait . De plus, pour des raisons politiques, les longueurs des mois intercalaires variaient à l’initiative des prêtres ce qui permettait de prolonger ou raccourcir selon leur bon vouloir la période de gouvernance de certains consuls. Ils pouvaient aussi bloquer le fonctionnement normal des institutions publiques en décrétant des jours fastes.
Tout allait si mal que Jules César n’en eut aucun à imposer sa réforme, solidement étayée par les conseils des astronomes d’Alexandrie. Son calendrier perdura jusqu’en 1582 . Au passage Jules débaptisa Quintilis pour lui donner son nom (Julius) ce que son neveu adoptif trouva à son goût en s’accaparant le mois suivant Sextilis en lui donnant son surnom ( Augustus)
Le mois
L’articulation interne du mois était aussi placée sous évocation des Dieux.
Les ides , le sommet du mois, étaient placés sous le patronage de Jupiter et les calendes, le moment de la croissance de la Lune nouvelle , sous celui de Junon. Au quotidien, le déroulement du temps était fortement marqué par le sacré. Le Surnaturel est là en permanence, il ordonne et surveille le Naturel . Il impose sa marque dans le fil des jours. Un temps qui s’écoule n’est-il pas la marque de la victoire de Jupiter sur son père Saturne ? C’est en le soumettant et en lui en imposant un monde qui se modifiait à chaque instant qu’il le déposséda de son empire. Le temps qui passe est la marque de la défaite du Temps immuable.
Il importe donc de fixer les jours les semaines les mois et les années pour obéir aux règles du « nouveau » Cosmos.
Dans le découpage mensuel on distinguait les jours sans fête ( dies profesti) , où l’on pouvait vaquer à ses affaires , fonctions ou profession , des jours de fêtes ( dies festi) où les activités classées comme profanes étaient en principe interdites. Certaines fêtes n’avaient pas de date fixe ( feriae conceptivae) , elles étaient « déclenchées » à l’improviste selon le bon vouloir des pontifes. Bon vouloir qui n’était pas étranger aux aléas des soubresauts politiques de la cité. Certaines décisions, certaines réunions officielles, certains votes se voyaient ainsi repoussés et contestés par la bande. Les plus nombreuses (heureusement pour l’historien ) étaient fermement accrochées à une date fixe ( fériae stativae), elles étaient ouvertes par un sacrifice et étaient accompagnée par des jeux ( ludi).
Les jeux
Les grands jeux comme les mois dédiés étaient au nombre de 6.
- Les Ludi Megalenses en avril en l’honneur de Cybèle ( vieille déesse asiatique) à partir de 204 av JC
- Les Ludi Florales au mois de Mai en l’honneur de Flora (vieille déesse agraire latine de la fertilité)
- Les Ludi Apollinares en juillet à partir de 212 av JC , Apollon
- Les Ludi Romani ou Magni en Septembre en l’honneur de Jupiter
- Les jeux de la plèbe en Novembre eux aussi en l’honneur de Jupiter
À ces cinq là on ajoutait:
- Les Ludi Saeculares environ tous les 110 ans en l’honneur des dieux infernaux Dis Pater et Proserpine.
Les jeux duraient de 6 à 8 jours sauf ceux de la Plèbe qui s’étalaient sur deux semaines. La cérémonie d’ouverture était consacrée à des processions et des sacrifices, puis les jours suivants on donnait des concours équestres et gymniques associés à des représentations théâtrales ( Cybèle). À Rome, tout comme avant à Epidaure et comme plus tard en occident médiéval avec les Mystères, le théâtre trouve son origine et son cadre dans les cérémonies religieuses.
On organisait aussi des banquets sacrés. Ceux de Jupiter se tenaient le 13 Septembre et le 13 Novembre. On distinguait les banquets assis ( sellisternia) et les banquets couchés ( lectisternia) . Des journées de supplicationnes voyaient de longues processions de sanctuaire en sanctuaire où les fidèles invoquaient avec fracas et véhémence les divinités.
En Mars les Romains fêtaient 5 fois le Dieu de la guerre. Autrefois aux cotés de Quirinus il appartenait à la triade pré capitoline Jupiter Quirinus Mars. Dieu de la guerre et de l’agriculture, père mythique de Rémus et Romulus il jouait un grand rôle chez les voisins Sabins, Osques et Samnites.
Les Dieux anciens
Des fois qu’on vienne à manquer.
Les Romains ne jugeaient aucune protection divine comme superflue, ce faisant, ils n’oubliaient pas de vénérer et honorer des dieux anciens , des dieux attachés à de très anciens cultes liés à l’histoire mythique de la cité. Le 15 février les jeunes Romains mettaient un point d’honneur à courir nus autour du Palatin pour la fête des Lupercales . En passant ils fouettaient les femmes en espoir de grossesse ou en désespoir de stérilité de leur longues lanières de cuir de bouc ( symbole de fertilité). Rome ne manquait pas d’ « officiants » ni de femmes empressées de communier sous les coups de lanières objets du culte du vieux dieu Faunus . En y participant, Antoine y assit un peu plus sa popularité quelques semaines avant l’assassinat de César. Le christianisme excédé par la survivance de ce rite païen installa la Saint Valentin et ses fadeurs pour conjurer tout rappel à ce que l’Antiquité avait de vénération pour la fertilité et la franche et vigoureuse fornication.
On peut rencontrer des vestiges quasi intacts du rappel à l’histoire de la cité. Sur le bord du Tibre entre Palatin et Capitole on peut voir encore le temps de Portunus Dieu des portes et des ports. La rive du forum Boarium a longtemps été le quai de débarquement des marchandises. À l’occasion des Portunalia du 17 août on jetait les clefs au feu pour se protéger de la malchance.
Il nous reste la fête de toutes les fêtes.
Les Saturnales du 17 décembre, dont la date et la durée des festivités furent souvent modifiée par César, Auguste puis Caligula, étaient une très vieille fête promise à un avenir inattendu. Dioclétien finalement fixa la date au 24 décembre
Wikipédia __Fuyant la colère de son fils Jupiter, accueilli par Janus, Saturne se serait réfugié dans le Latium où il aurait instauré un âge d’or. ( Cronos/ Zeus) Au cours des Saturnales les esclaves jouissent d’une apparente et provisoire liberté .
Durant cette fête très populaire, l’ordre hiérarchique des hommes et logique des choses est inversée de façon parodique et provisoire: l’autorité des maîtres sur les esclaves est suspendue. Ces derniers ont le droit de parler et d’agir sans contrainte, sont libres de critiquer les défauts de leur maître, de jouer contre eux, de se faire servir par eux. Les tribunaux et les écoles sont en vacances et les exécutions interdites, le travail cesse. On fabrique et on offre de petits présents (saturnalia et sigillaricia). Des figurines sont suspendues au seuil des maisons et aux chapelles des carrefours. Un marché spécial (sigillaria) avait lieu. De somptueux repas étaient offerts.La population se porte en masse vers le mont Aventin . On enlève à la statue du dieu les chaînes portées par lui, depuis que Jupiter a voulu contenir son appétit dévorant en le soumettant au rythme régulier des astres et des jours.
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Des forces a priori hostiles .
Conjurations, divination, grigris et sortilèges pour pas cher.
Pour le romain il n’est pas une parcelle de vie , même la plus anodine , dont chaque seconde ne soit éclairée par une référence religieuse. Les fils de Romulus vivent dans la crainte perpétuelle de « prodiges » que seule une cérémonie et un rituel ad hoc sont à même de conjurer.
La foudre, le maléfice des maléfices avait sa parade : la construction d’un petit édifice à l’endroit de l’impact. La crainte permanente de monstra, portenta ou prodige , les pluies de pierres, de sang ou les naissances monstrueuses, exigeaient une protection adéquate contre ce qui était ressenti comme des souillures, la marque de la défaveur des Dieux . Toutes ces peurs de nos jours sont plutôt inscrites dans la sorcellerie et la superstition . À l’époque le distingo subtil, entre vénération pieuse et peur d’une malédictions, de destin contraire, de simples malchances signes manifestes de la colère des dieux, n’était pas établi. Tout est sacré, tout est surnaturel, tout peut être hostile. La pensée en général et la conception du Monde ne s’étaient pas encore extirpées de tout une psychologie relevant de la pensée magique. Même si de rares esprits supérieurs doutaient, en privé, de la véracité de ces craintes et de l’efficacité des rituels protecteurs, ils n’allaient pas jusqu’à remettre en cause publiquement les rituels sacrés inscrits dans la vie de la citée – elle même sacrée.
Et puis…Qu’auraient-ils proposé à la place ?
Alors , dans le cadre d’une mentalité générale, « plus c’est ancien , mieux c’est » : on allait consulter les augures étrusques, qui forts de plusieurs siècles de charlataneries savaient faire monter l’angoisse et le prix de leurs bons offices. C’est un truc qui marche toujours avec les charlatans de notre 3è millénaire. Rituels plein d’esbroufe, crémation du veau à cinq pattes et …on jette dans le Tibre, constituaient l’essentiel de procédures dites purificatrices : les lustratio.
Le Romain sent en permanence autour de lui, en lui, la présence de forces (les numina) , il est inquiet d’en savoir lire les signes ( omina) il doit être apte à se concilier ce monde surnaturel ( sacrum) De plus, les morts sont toujours présents et menaçants, plusieurs fêtes leur sont consacrées pour les apaiser sans doute et les renvoyer d’où ils viennent s’ils se montraient trop menaçants.
Les Parentalia de février honorent sans crainte la mémoire des ancêtres. Ce n’est pas le cas pour les Lémuria de mai. Pour le Romain à ce moment là, le monde des morts est ouvert et on a toutes les raisons de paniquer . Les fantômes sont parmi nous. Alors, le pater familias parcourt en pleine nuit sa maison en jetant en arrière par dessus son épaule des fèves destinées à chasser les spectres .
Manes exite paterni ( « Sortez mânes des ancêtres ! « )
Heureusement il y a les bons Dieux
Pour vivre dans la Pax Deorum il importe d’avoir de bonnes relations avec le patron , avec celui qui peut attirer sur soi et sa famille les éléments propices à une bonne vie prospère et saine. Protection et clientélisme sont les deux mamelles de la paix sociale. Cette harmonie, cet accord avec l’ordre divin ne s’achète pas par des élans abstraits, par imitation d’un idéal moral, par une foi éthérée, mais par un commerce prosaïque fait de gestes précis et de rituels quantifiés. On ne rencontre pas dans ces pratiques d’âme ni de transcendance, mais des maîtres attentifs à recevoir ce qu’on leur doit et des hommes serviteurs anxieux de ne rien oublier : ni les formules précises répétées un nombre fixé de fois, ni argent, ni bête, ni le costume des prêtres, ni les instruments de musique. Qu’un seul vint à manquer invaliderait l’ensemble de la cérémonie. Un risque qu’il vaut mieux ne pas courir quand on connaît le caractère ombrageux des Dieux. C’est un truc qui marche, on l’a conservé pour l’essentiel.
Agnus Déi qui tollis …Kyrie…, Sanctus…..Hare Krishna ( ad lib)
Tout un attirail de rites, précis jusqu’à la nausée, constitue ce qu’on appelle la Pietas. Le père de famille doit honorer le Dieu protecteur de la maison Lars familiaris. Chaque demeure qui se respecte doit avoir son autel domestique où sont prononcées les prières et déposées les offrandes. Il n’est pas dans l’esprit romain de vénérer les Dieux pour les admirer ou leur exprimer sa vénération pure et gratuite. Il est dans l’ordre que l’homme ait besoin des Dieux. On ne les dérange pas pour rien ou pour avoir avec eux un moment d’intimité afin de s’imprégner de leur essence. Rien à voir. La forme donnée à la prière tiendrait plutôt de la requête ou de l’acquittement d’une dette. Une sorte de contrat entre deux parties comme bien des gens simples vénèrent encore aujourd’hui ( de bonne foi) la divinité . Rien à voir avec l’ascension individuelle vers un idéal moral désintéressé. Le bon fidèle n’est pas celui qui est le plus croyant ou le plus vertueux. C’est un rang auquel on accède à coup d’offrandes et de sacrifices. Il faut ce qu’il faut. On peut affirmer que la piété est extérieure à la morale ou à la philosophie. Par beaucoup de traits, ce qui tient lieu de ferveur religieuse appartient à la vie administrative ou politique. Les Dieux en leur temple reçoivent des offrandes par deux fois : à la présentation du vœu et à sa réalisation, en remerciement. Ex-voto de marbre ou de terre cuite, objets précieux, numéraire, au bout d’un certain temps, tout ce fatras accumulé est jeté dans des fosses ( favissa) creusée à l’intérieur de l’enceinte sacrée, pour faire un peu de place. Sur tous les continents cette pratique fait le bonheur des archéologues. Fosses ou puits sacrés nous ont conservé tout ce qui a échappé à la rapacité des prêtres.
La cachette de Karnak | |
Les Cénotes Mayas | |
Puits sacrés gaulois _ Toulouse |
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Quelque fois on inclut ces objets dans les soubassements du podium du temple.
L’acte central de la cérémonie est le sacrifice . Il se déroule devant ou sur l’autel , toujours à l’air libre . On suit un rituel précis et particulier à chaque Dieu.
- Pour Jupiter un taureau blanc
- Pour Céres une truie
- Pour Vulcain un animal au pelage roux
- Pour Mars un cheval.
En octobre le cheval de droite (extérieur) ayant emporté la course de chars sur le Champ de Mars est sacrifié en l’honneur de Mars. C’est le cheval d’Octobre. Les officiants la tête couverte d’un pan de leur toge prononcent des prières et expriment des vœux.
Un bon animal de sacrifice ne peut pas être offert sans parure. La victime est ornée de bandelettes , le cas échéant les cornes couvertes de dorure . On asperge la bête d’un mélange de farine et de sel préparé par les Vestales ( la mola salsa pour l’immolatio ) . On boit un coup en l’honneur du dieu ou de la bête et puis on reboit encore, à la fin on ne sait plus trop bien à quoi on boit, on appelle ça des libations. Un « victimaire » abat l’animal avec le dos de la hache, un autre prêtre l’ouvre et en retire le foie pour examen suivant le vieux rite Etrusque. On brûle la victime après avoir partagé la viande entre les célébrants .
Le temple romain.
Le temple romain est en général de dimensions peu exceptionnelles . Celui de Jupiter sur le Capitole ne mesurait que 61 mètres sur 57, moins que le Parthenon construit près de 250 ans plus tôt et bien moins que le temple d’Apollon de Didymes édifié lui 150 ans avant le temple romain.
Le temple romain est planté sur un podium élevé et on y accède par une seule volée de marches. On entre dans un vestibule et de là on passe à une cella close où se dresse la statue du Dieu. Remontant à des cultes plus anciens les « vieux » dieux élisent domicile dans des bois sacrés ( lucus) C’est dans un d’entre eux que la nymphe Egérie aurait conduit le roi Numa pour recevoir les livres Sibyllins. On trouve aussi des fontaines sacrées comme celle de Jurturne sur le forum. On n’a parfois que de rudimentaires enclos avec autel et statue cultuelle. Au sens propre, pour le grec de l’époque archaïque, le temple est le rectangle inscrit dans le ciel reporté au sol. Au bas de l’échelle des dimensions, on a aussi les très frustres autels portables, des nécessaires de voyage en quelque sorte.
Lectures :11998
Très intéressant. Si on connaît la mythologie, empruntée aux Grecs, je ne savais à peu près rien des pratiques religieuses de la Rome antique.
On est bien loin de l’image d’Epinal de la fondation de Rome exclusivement centrée sur Remus et Romulus.M’enfin, fallait bien se douter que ça devait être un peu plus compliqué que ça.
Intéressant aussi de constater que chaque nouvelle civilisation s’approprie en parti les mythes d’une précédente et les transforme à sa sauce. Je suis assez curieux de connaître le Christianisme originel, celui qui ne s’est pas opportunément calqué les pratiques du moment afin de le rendre vendeur. Si ça trouve, il n’existe peut-être même pas et n’est qu’une idée qui s’est nourrie des pratiques à absorber.
Vraiment passionnant.
C’est fou ce que le mythe religieux donne de puissance à ceux qui l’entretiennent pour contrôler leur société. Combien y a-t-il eu d’enfants nés de vierges? Attis, Horus, krishna, Dionysos, mithra… et Jésus
on retrouve toujours les mêmes histoires au fil des siècles.
Cette statue on dirait que c’est Marie et Jésus bébé, bin non c’est Isis allaitant Harpocrate-Horus statue romaine (galerie Pio Clementino Vatican)
Dans la mythologie romaine, Harpocrate existait en tant que divinité d’un culte à mystères. Sous ce principe, il est représenté l’index devant la bouche, imposant le silence. Il porte au cou une bulla: pendentif de cuir ou de métal, de forme sphérique et contenant une amulette, que les enfants romains de naissance libre portaient, pour les garçons jusqu’à leur majorité et la prise de la toga virilis, pour les filles probablement jusqu’à leur mariage. (photos de statues Isis et Harpocrate).
Ça vient Causette.
J’y travaille il portera le N°3
Elle est musclée la sybille de Cume, t’as pas intérêt à la contrarier 🙄
C’est bien la plus féminine que j’aie pu trouver chez Michel Ange
FAUNUS
Dans la mythologie romaine, Faunus était le fils de Picus (espèces d’oiseaux appartenant à la famille des Picidae) 😯 , petit-fils de Saturne et père de Latinus, roi des Aborigènes qu’il eut avec son épouse Fauna (premier album de l’artiste danoise Oh Land) 😯
la mère de Hamlet ❓