Gerry Rafferty, l’icône de la pop écossaise, est parti hier, trop tôt comme on dit, et c’est déjà tellement banal de le dire…
Peu importe les causes de sa mort, on meurt trop souvent d’une saloperie quelconque de nos jours.
Pour moi, Gerry Rafferty, ce sont ces trois années passées à Nimègue en Hollande à la fin des années 80, des jours heureux. A cette évocation, je revois ces caisses de Heineken qui surgissaient de nulle part à la fermeture du pub et qui signifiaient qu’un site venait d’être choisi pour fumer le hareng au bois de châtaigner, jusqu’au petit matin.
Tous les bars branchés passaient Baker Street en boucle et aucune platine ne pouvait s’y dérober, et ce succès dura assez longtemps pour s’imprimer à jamais dans ma mémoire.
Cet été, j’ai déniché un album vinyle de Rafferty dans une brocante bourguignone, en bon état, de quoi faire remonter à la surface quelques vieux souvenirs enfouis, et l’envie d’une Grolsch bien fraîche dans sa bouteille d’origine. Bizarre que tout ceci survienne la même année.
Je dois dire que cette voix profonde, presque nasillarde, n’était pas sans effet sur les filles, et malgré le tempo plutôt rapide de son hit, ce fut un slow très très apprécié, surtout dans un pays plutôt réfractaire au collé serré.
Meilleure vente aux Etats Unis, en Angleterre et en Hollande, l’album pop City to City, classé par certains en catégorie soft rock et sorti en 1978, faisait un véritable carton.
La suite fut bien moins tapageuse, et les trois albums gravés par la suite restèrent pour le moins confidentiels, parce qu’hors mode, mais néanmoins attachants.
Stuck in the middle of nowhere, nous avons perdu sa trace ensuite, sans jamais totalement oublier.
Merci l’ami…
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yep Yohan , yep
Bel hommage, merci.
Je ne le connaissais pas du tout, en dehors de son tube. Faudra faire un article sur les one-shot, les artistes connus pour un seul titre (parfois génial…) et qui n’ont jamais rien fait d’autre…