Chroniques moscovites

Une de mes amies, Cathy B. qui avait suivi son mari en mission pour 4 ans à Moscou, de temps en temps m’envoyait des petits textes, depuis là-bas sur sa vie quotidienne dans la capitale russe. Il y en a sept en tout qui vous sont proposés sous le titre « Chroniques moscovites ». On est très loin des dépliants touristiques …

Texte 1


Je suis rentrée le 13. A l’arrivée, je me dépêche pour être dans les premiers à la douane : queue, kanietchna (évidemment) . Une dame me roule sur les pieds avec une poussette et son énorme bébé dedans… et m’engueule ! Je fais tomber une bouteille de Whisky destinée a mon voisin et inonde mon entourage… Personne ne bouge, puis arrive une femme de ménage de nulle part, j’abandonne le tout. Personne n’a levé un œil.

Le taxi commandé n’est pas là, comme d’habitude et moi, pas de portable, comme d’habitude…. Après quelques tractations, le chauffeur arrive un peu » endormi », il m’avait oubliée. Il a du mal a retrouver sa voiture, puis fenêtre ouverte, la radio a fond, 130 dans Moscou, slalom pour éviter deux voitures accidentées au passage, qui ne doivent surtout pas bouger avant l’arrivée de la Milice… Normalna ( c’est normal). Bienvenue a Moscou !!

Mais tout est vert, il fait très chaud , 36°, la lumière fait chanter les couleurs des petits monastères dorés a souhait et je suis prête à croquer, gratter derrière toutes ces dorures ..
Gros coup de pompe, le lendemain. Il faut toujours quelques jours de réadaptation ; du mal a respirer, la tète qui éclate… C’est un peu comme dans la chanson. Je ne suis pas une fille de l’asphalte mais de la campagne!!.

Alors, je me bouge vers un des nombreux parcs, magnifiquement entretenus (il y a, en plus, des expositions de paysagistes…classique mais beau). Et puis c’est la bonne période, beaucoup sont à la datcha : au moins, les Week-ends, c’est un peu moins pollué. Maintenant, il fait autour de 25°.

J’aime m’asseoir sur les bancs et discuter avec mon russe balbutiant. Les gens sont plus ouverts, moins pressés. Les filles sont belles et parfois seraient moins indécentes nues, les hommes montrent leurs muscles !.. Il faut profiter avant l’arrivée des grandes eaux où l’on doit traverser des rivières pour faire ses courses.

Je retrouve un Bertrand ( NR : son mari) un peu blasé mais content de me retrouver.

Texte 2

Près de chez moi, il y a un monastère dédié aux femmes, celui de Taganskaïa ; il est très fréquenté. J’y suis allée mettre quelques cierges pour les amies et moi par la même occasion. Je ne suis pas très pratiquante, mais la religion est tellement présente ici qu’on ne peut pas ne pas y penser. La frustration qu’ils ont subi si longtemps fait que cela guide un peu leur vie.
C’est un peu bizarre, ici cette course a l’argent et à la réussite, où tout est permis et ces gens qui ont gardé plein d’habitudes, de réflexes, et l’on se dit que cela n’a pas beaucoup changé.
Comme l’habitude des queues… Les femmes arrivent avec des fleurs, ou des présents parfois, et font d’abord la queue pour les déposer ainsi que leurs demandes, sortes d’ex-votos, puis à un autre endroit une deuxième queue pour acheter des cierges et une troisième pour les déposer à la Vierge ou devant leur icône préférée. Par tous les temps, en silence. Et cela peut prendre l’après-midi ou plus et être un but de promenade. Tout cela ponctué de prosternations et de signes de croix orthodoxe et d’embrassade d’icônes… On a l’impression que le temps s’est arrêté, c’est troublant et pas seulement a cause des magnifiques chants qui se répondent et nous transportent loin de la vraie vie, dehors où le métro me rappelle Metropolis, cette machine qui avale les gens et les crache le soir.(Il n’empêche qu’il est magnifique)…
C’est une ville pleine de contradictions et je pense que Moscou est quand même un cas particulier.

Texte 3

Des amis à nous, qui sont de grands voyageurs, connaissent St Petersbourg, les Pays Baltes, disent  que la vie a Moscou est particulière et, ma foi, pas facile. Les gens sont très fermés et pas souriants ;  en général ils leur paraissent plutôt pauvres et l’armée ou la police y sont omniprésentes. Ils ont cependant bien apprécié la beauté et diversité de la ville. Bon, on a beaucoup pris le métro…

Alors, cela m’a reporté a mon arrivée et je vais essayer de me souvenir de mon arrivée a Moscou, car il est évident que je vois les gens différemment maintenant… bien que j’aie toujours fait attention à ne porter aucun jugement. Je crois qu’il faut être Russe pour sentir vraiment, mais j’essaie de comprendre et je crois que c’est la seule façon de « sur » vivre ici. Le mot dans son entier serait indécent dans notre situation privilégiée.  Je m’envole… J’espère que tu comprends ce que je veux dire !!

Donc, il y a presqu’un an, le chauffeur de la boite (on venait de l’engager) nous déposait devant une entrée dérobée, à l’arrière d’un grand immeuble stalinien choisi par Bertrand parmi quelques horreurs tout aussi chères les unes que les autres. (Il faut savoir qu’en Russie, le propriétaire peut doubler le loyer du jour au lendemain). L’appart est bien placé, pas loin d’une station de métro. (C’est indispensable car les stations sont très éloignées les unes des autres). De plus, on aperçoit la Moskova et j’y suis très sensible.

Donc, on arrive a ouvrir la porte sans déclencher la sécurité et on s’aperçoit qu’il n’y a ni eau (non potable, au robinet, à cause des métaux lourds..) ni poêle, ni casserole et il fait nuit. Donc on part, sac au dos, au hasard, vers des coins éclairés et on demande en anglais ou trouver le minimum vital avec force gestes… Les gens se détournent pour la plupart, ou disent d’une voix forte qu’ils ne comprennent pas.

Au bout de la 5 ou 6eme personne, une jeune nous indique une direction vaguement. Espoir… On se perd, on redemande, il fait un froid glacial, on se sent un peu comme des indigènes qui cherchent leur nourriture. Oh joie, on découvre une supérette et tout ce qu’il faut. En fait, il suffit d’ouvrir des portes. Quand on regarde ces grandes avenues à 4 ou 6 voies, bordées d’immeubles qui ressemblent a de belles casernes, on ne peut imaginer qu’en ouvrant des portes on trouve des boutiques, des coiffeurs, des marchands de fleurs. Nous découvrirons qu’au contraire, on peut faire ses courses 24 heures sur 24 dans ses petits prodouktis ( épiceries) qui vendent un peu de tout. Et bien sur, il y a autant d’Auchan, Ikea, Casto que l’on veut, mais excentrés.
Bertrand avait décidé de ne pas prendre de voiture pendant l’hiver en voyant la circulation, les bouchons incroyables et la conduite un rien sportive des Russes. Paris est une ville de province a cote de Moscou : 12 millions d’habitants officieux ! Tout est excessif : la circulation, le bruit , la pollution. Mon premier rapport a la rue, moi qui aime la campagne était compliqué ! Tout simplement, je n’arrivais pas a respirer. J’avais envie de croquer la ville, de découvrir les gens et j’étais bloquée par les éléments. Les premières semaines, il tombait des trombes d’eau et on traversait des rivières car les évacuations sont rares et on prend des douches complètes au passage des voitures…

L’installation a été lente. Les informations des uns et des autres se croisent et ne se ressemblent pas. Il a fallu a peu près 3 mois pour avoir internet, une carte bancaire pour retirer de l’argent au distributeur ( la plupart des gens n’en ont pas et payent en liquide. C’est peut-être pour cela que l’on voit tant de personnes avec des mallettes ?)

Quand aux papiers, visas … On est d’abord « business », puis il faut revenir en France et on demande un visa de travail valable 1 puis 3 mois… Ce qui est inscrit sur le passeport n’est pas valable. Au début, c’est très stressant, on a toujours peur de ne pas êtres en règle, d’être coincé a l’aéroport, ce qui arrive régulièrement. Règle première : il ne faut pas chercher a comprendre, C’EST COMME CELA (je me demande si ce n’est pas aussi très compliqué pour un étranger qui vient en France!!)

Donc, au début, au milieu de mes lectures diverses, tout me prenait un temps fou. Faire les courses, trouver un balai, un panier à salade (objet introuvable ici), du papier a lettres). Il faut trouver l’endroit où…
J’ai globalement résolu le problème en faisant les petits marchés. Une rangée de vêtements, une autre d’appareils électriques, une autre de bricolage, le reste viande, poisson souvent surgelé en grosses plaques, légumes, fruits secs….et les petits marchands qui vendent 1 ou 2 produits de leur jardin et des fleurs.
Chaque petite cabane est spécialisée. J’aime l’ambiance de ces endroits. C’est la que j’ai trouvé le caddie qui m’a sauvé la vie, car avec 5 litres d’eau et 2 bouteilles de bières c’est déjà lourd… Plus tard, l’immense marché de Domododovo plein de couleurs, les fruits rangés joliment, toutes sortes d’herbes, des petits cochons de lait et du caviar, plutôt des œufs de saumon, délicieux avec leurs blinis.

Texte 4

Lundi, grand jour de fête pour les enfants : la rentrée scolaire. Les mamans, pour la plupart, ont pris un jour de congé pour accompagner leur progéniture. Les chouchous sont de sortie, souvent en tulle ou plumetis; c’est à qui aura le plus gros. On dirait des petites mariées ou qu’elles vont faire leur communion.
Les garçons sont souvent en costume et c’est journée de fête a l’école. On apporte des fleurs, des cadeaux a la directrice et parfois plus (dit-on).
C’est moins coloré que dans les colonies mais cela doit te rappeler des souvenirs !

Il faut dire qu’il y a un vrai problème de natalité. On en est, je crois, à même pas un enfant par famille. Ce qui explique que l’enfant est comme une pierre précieuse. Les mamans que j’observe dans la rue et les jardins sont très attentionnées et les babouchkis ( grand-mères) et dievouchkis ( jeunes filles, en fait de jeunes nounous) encore plus. Ce que je peux comprendre.

On a vraiment ressenti, par rapport a nos amis russes, que la vie est organisée autour de l’enfant. Par exemple, la vie s’arrête si l’enfant est malade. On peut annuler une soirée parce que l’ado a 38°5 de fièvre et l’on reste a son chevet quelques jours. Il faut dire qu’il y a de mauvaises grippes ici et qu’un simple rhume peut tourner mal. Quelques Français ont attrapé des pneumonies..

Peut-être qu’ils n’ont pas confiance en leur système de santé donc, ils préfèrent prévenir, ce qui n’est pas bête. Ils commencent a être addicts aux vitamines douteuses, mais la plupart prennent des remèdes naturels comme le miel, le pollen. C’est un peu comme dans nos campagnes (je me soigne comme cela). Il y a d’ailleurs des expos ou marchés où l’on trouve des dizaines de sortes de miels tout aussi succulents les uns que les autres.

J’adore les rynoks (marchés), j’y passe mon temps. Et souvent, même si on dit qu’il n’y a pas de chômage a Moscou, il y a des problèmes de retraite sans doute encore plus que chez nous. Des babouchkis vendent un peu d’aneth, de basilic, de persil, quelques pommes de terre, deux ou trois fleurs de leur jardin et parfois un pull, un châle, souvent aux sorties des métros. Elles sont tolérées près des marches, mais parfois moins, puisqu’elles ne payent pas de taxes.

J’ai assisté une fois a un « envol » de petits vendeurs. La milice arrive, quelques cris … en quelques secondes le message passe, les grands sacs remplis et tout le monde s’évanouit dans la foule, à tel point qu’on se demande vraiment ou ils sont passés.. Je pense que l’on peut aussi voir ce genre de choses en France mais pas autant peut-être.

Donc on se débrouille, mais malheureusement il y a parfois des profiteurs autour. Une chose est sûre, ils sont courageux et débrouillards. La vie apprend tout cela..

Texte 5

Sinon, j’aurais plein de choses a te raconter tous les jours, comme la fête de la ville, ce Week-end, sorte d’immense patronage. La datcha a été annulée a la dernière minute. De rage, je me suis tapées la moitié de la quiche.

Donc, tout Moscou endimanché s’est dirigé vers le centre-ville. Les filles avec des chouchous ou des ailes dans le dos et j’ai pris mon drapeau comme tout le monde (ce n’est pas une intégration çà ? surtout de ma part ! sans commentaire…). Il y avait plusieurs spectacles  et à chaque fois, comme a l’aéroport, queues, fouilles… Sur la Place Rouge, carrément deux rangées de militaires ou miliciens (5000) regardant d’un côté et de l’autre, un sur deux. Impressionnant, mais pas d’agressivité, ambiance bon enfant.

Donc, des heures debout et on attend, imperturbable. Quelques discours scandés de Viva Rossia et quelques chorégraphies années 70 avec des foulards vaporeux. Ailleurs, de la boxe et le grand spectacle ; invités triés sur le volet où on ne peut pas approcher, sorte de conte a la gloire du pays, de la famille, beaucoup d’enfants, des poèmes, la Mireille Matthieu du coin mais qui chante bien, elle. C’est à la fois naïf, vrai, les gens ont l’air heureux et en communion. La tradition.

Cela me rappelle un peu la « grenouille-partie » de St Michel [1] (sans moquerie) C’est a la fois émouvant, inquiétant. Il n’y a qu’a se laisser porter, à ne pas cogiter ou alors on s’en va !!!


[1] Il s’agit d’une fête traditionnelle d’un village de Vendée, Saint-Michel-en-l’Herm,

proche de la Faute-sur-Mer, où l’on déguste des cuisses de grenouille cuites au barbecue.( A suivre…)

Texte 6

Comment traverser une rue et rester en vie ?

Ici, la règle du petit bonhomme vert n’est pas valable. Lorsque le feu clignote, il faut très vite courir au milieu des voitures qui klaxonnent, car elles démarrent en trombe, passent parfois au rouge et montent souvent sur les trottoirs pour aller plus vite et aussi pour se garer, car  dans ce cas on ne peut alors pas t’emmener la voiture a la fourrière!!

Les passages piétons sont une déco. J’ai mon itinéraire de survie et c’est là que le caddie intervient : attendre quelques minutes qu’une des nombreuses belles filles russes arrive, en général talons-aiguille ou bottes genre cuissardes, short sur collants résille ou mini-jupe, blouson très court laissant entrevoir un petit ventre juste rond comme il faut. Donc, je me glisse a côté avec mon caddie et c’est gagné, les voitures s’arrêtent. Mon orgueil me fait ajouter que ceci se passait cet hiver et j’avais pris le parti de me fondre dans la foule; mais en revenant de vacances, bronzée, un peu dénudée, les voitures ont laissé passer ta vieille copine !!…

PAYS de CONTRADICTIONS : les hommes qui peuvent paraître machos et aiment un peu trop la Vodka… Il y a beaucoup de femmes seules qui élèvent leurs enfants seules. Il y a des magasins de fleurs partout, chères d’ailleurs. A chaque entrée de métro, ces grands romantiques attendent, une fleur ou un bouquet à la main. Je trouve cela craquant et le jour de la fête des femmes, celui qui n’avait pas son bouquet était tres mal vu ou alors c’était un expatrié. Les plus belles et les babouchkas avait de gros bouquets, on se montrait vraiment. C’était drôle.

Il faudra que je te parle des nombreuses fêtes et commémorations .

Texte 7

Petite surprise du week-end pour des voisins qui ont retrouve leur voiture entourée de plots. Y avait-il des panneaux qu’ils n’ont pas lu?
J’appréhende un peu l’hiver car nous n’avons pas de garage,  ils déneigent la nuit sans avertir et font le vide. Mais on a en général le temps de descendre en pyjama, car cela fait un bruit terrible. On ne s’ennuie pas ici.
J’ai été très chanceuse aujourd’hui car j’ai oublie mon sac a dos préfère (celui qui depuis des années transporte les livres de la médiathèque) dans un petit bus jaune. Et bien j’ai attendu un certain temps qu’il fasse son itinéraire et ai retrouve le bon chauffeur avec mon sac sur le tableau de bord . Ce n’est pas la première fois que je m’aperçois que les Russes sont, pour la plupart honnêtes. Je ne pense pas que ce soit courant en France !!! Bon, je n’ai pas eu de sourire, je ne suis qu’une femme.
Tu grattes un peu et tu vois de belles personnes. J’ai donc retrouvé mon poulet , mes collants, les huiles locales pour masser la cellulite qui, comme en France, font du bien a la tête !!
(Ici malheureusement s’arrêtent, pour l’instant, les chroniques moscovites de Cathy B.)
Lectures :5709
13 Commentaires
Inline Feedbacks
View all comments
Ph. Renève
Ph. Renève
22 juillet 2010 8 h 18 min

Bonjour à tous.

Passionnant, Léon. Est-ce tout récent ou bien de plusieurs années ?

Léon
Léon
22 juillet 2010 9 h 42 min
Reply to  Ph. Renève

Cela date de 2008. Récent, donc.

Arunah
Arunah
22 juillet 2010 9 h 22 min

Excellente idée que de partager les impressions brutes « d’innocents » ( c’est à dire, ceux qui n’ont pas choisi la Russie par goût mais y ont été délocalisés pour raisons professionnelles ou autres ) devant certaines particularités de la vie russe… Un certain laisser aller, un petit goût du risque, un peu d’exotisme… il est vrai qu’en France, on fait rarement la queue à l’église… un vrai dépaysement, ça…

castor
castor
22 juillet 2010 9 h 29 min

J’aime le procédé.
A suivre, mais peut-être en plus long, non ? Je reste un peu sur ma faim, là…

L’évocation des queues omniprésentes me rappelle une histoire :
une femme fait la queue trois heures durant devant un magasin à la grande époque du communisme.
Arrive son tour, et elle commande un pain.
Le commerçant lui dit alors « je crois que vous avez fait erreur, Madame, ici, c’est le magasin où il n’y a pas de viande, le magasin où il n’y a pas de pain est en face ».

Je retourne au bar, désolé.

Marsupilami
Marsupilami
22 juillet 2010 9 h 36 min
Reply to  castor

Pareil que Castor. Ça mériterait d’être un peu plus long. Et il manque un peu de chameaux et de cuisine au curry, mais bon…

castor
castor
22 juillet 2010 9 h 41 min
Reply to  castor

Je profite de l’occasion pour donner la recette du koulibiak de saumon.
Personnellement, je le sers avec une sauce beurre/fond de poisson/crème-fraiche/citron.

castor
castor
22 juillet 2010 9 h 43 min
Reply to  castor

Et petite précision, sur le haut de la préparation, pensez à faire une petite cheminée de carton plantée dans la pâte.
C’est joli. Je n’en connais pas l’utilité réelle mais j’ai toujours vu ma grand-mère faire ainsi.
🙂

Marsupilami
Marsupilami
22 juillet 2010 9 h 46 min
Reply to  castor

Ouah ! Pas léger léger cette recette ! La cheminée en carton de ta grand-mère, ça doit être pour faire évaporer le cholestérol des tonnes de beurre cuit !

castor
castor
22 juillet 2010 9 h 50 min
Reply to  castor

Je suis d’accord, c’est du lourd.
Mais c’est tellement bon !
Et puis le plaisir de cette recette réside aussi dans le temps de préparation…
A démarrer un dimanche matin pour laisser les odeurs envahir gentiment la cuisine et la maison entière jusqu’à l’arrivée des invités.
Là-dessus, un petit blanc sec (tu aimes le goût de mon blanc ?) et on ne peut pas être beaucoup plus heureux dans la vie.

rocla
rocla
22 juillet 2010 9 h 53 min
Reply to  castor

La cheminée en carton c ‘est pour ceux qui ont pas réussi l’ examen SNCF mention pelle à charbon , alors ils font circuler des genre de manger avec cheminée en accrochant le tender pour l’ eau et le combustible …. 😯

Léon
Léon
22 juillet 2010 9 h 40 min

Il y en a d’autres qui suivent, rassurez-vous…

maxim
maxim
22 juillet 2010 10 h 05 min

:-D:-D 😆 😆 😆 c’est une destination où j’aimerai bien me rendre,ce Moscou qui fut pendant 70 ans » l’empire du mal « ,pouvoir enfin se ballader dans les rues sans le guide imposé du temps de l’Urss où l’on vous emmenait là où le vrai visage de l’époque Soviétique faisait tache aux yeux du touriste …

et puis voir enfin ce Kremlin d’où du haut de ses murailles les vieillards dignitaires du régime,dans leurs uniformes de Maréchaux saluaient les impressionnants défilés militaires et civils au 1er Mai …

pouvoir admirer la Basilique de Basile le Bienheureux avec ses bulbes phalliques dorés ( le prof Paupol Vylach aurait parlé de leurre d’appel sexuel )son malheureux créateur eut parait-il les yeux crevés pour ne pas qu’il puisse reproduire le même chef-d’oeuvre….

et puis aller mine de rien visiter les bordels Moscovites pleins de belle filles bien balançées qui doivent vous faire des trucs du Kamasutra local : la brouette de Karkov,la Moulinette à la mode Brejnev,la Grimpette chez Staline,le Roulé Boulé de Lénine,et enfin la montée au 7eme ciel de Gagarine ….

bon j’arrête là on va me prendre pour un obsédé !

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
22 juillet 2010 10 h 19 min

AAAAAAAAAAhhhrrrrrrrggghh Catherine! Pourquoi être partie si loin?