Il est de bon ton de gloser sur une élection présidentielle étonnante qui est supposée marquer des indications claires d’un monde qui ne sera jamais plus comme avant tout au milieu de circonstances exceptionnelles.
Au delà de ce bullshit journalistique il me vient une réflexion qui n’a pas été abordée, me semble-t-il, par nos spécialistes de plateaux TV et d’éditos quotidiens.
Jetant un oeil torve depuis mon canapé aux résultats du premier tour (mais attendant en réalité les Visiteurs parce que mon bon goût cinématographique est réputé), je me suis rendu compte que les trois premiers arrivés étaient en fin de parcours.
C’est à dire, tout simplement, que Mélenchon et Le Pen ont assuré ne plus se représenter et que Macron ne pouvait enchainer un troisième quinquennat successif.
70% de voix qui devront se trouver une incarnation pour dans 5 ans. C’est énorme.
Alors je comprends tout à coup un peu mieux le soutien plus que modéré des pontes aux candidates PS et LR et surtout leur mise en avant. Diable, avec le vote utile dès le premier tour qu’inspirent les sondages, toute figuration n’est pas réellement nécessaire, en plus de se couper d’un éventuel poste ministrable.
Hidalgo et Pécresse ont été bien naïves de croire en leur chance et capacité de rassemblement. Elles sont été tout simplement sacrifiées, d’autant plus facilement que les places chez LREM sont toujours dispos pour peu qu’on se montre accommodant. Tout le monde attend 2027. Qui pour incarner la gauche, qui pour incarner la droite nationale et qui pour incarner l’extrême centre. Osez me dire que mêmes nos anciens présidents de la république n’y ont pas pensé?
Une autre pensée triste me vient à l’esprit quand je constate que 50 % des voix vont sur des candidats finalement très amicaux avec Poutine. Comme on dit: les autocrates c’est bien chez les autres, nous on est à l’abri. Mais c’est une autre histoire.
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C’est quand on s’y attend le moins que les cadeaux font le plus plaisir
Rappelons ce que nous disait Léon .
Léon dont les compétences , l’honnêteté et l’implication sont et demeurent incontestables
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Léon
22 mars 2014 14 h 39 min
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Léon
22 mars 2014 14 h 48 min
C’est dire si ma position pleine de réticences à l’égard de la MAÏdan révolution n’est pas une idée gadget que je sortirais d’on ne sait quelle boite à malices.
C’est dire aussi que mon opposition au dictateur violent POUTINE est libre de tout idée préconçue.
Elle est toute nouvelle et s’accroche aux évènement des dernières 7 semaines
Poutine a toujours eu pour objectif l’intérêt de son pays seul. Ses actions internationales depuis 2004 sont parfaitement logiques et s’inscrivent dans la durée. Il a joué finement en Afrique et en Syrie, il a simplement empêché les USA de mettre à bât le tyran local pour d’autres tyrans locaux. C’était chose qu’on croyait impossible, celui lui a donné de grands crédits parmi de nombreux pays.
Seulement là pour l’Ukraine il se trompe, à mon avis, il fait clairement les jeu des USA. J’ai bien peur qu’il soit malade, isolé et son âge n’arrange rien; ce qui le rend d’autant plus dangereux. Ses actions (au Mali par exemple) montrent clairement que ses intérêts sont nuisibles à ceux de la France, il doit donc être considéré comme un partenaire hostile. De plus l’armée russe s’est découverte sous ce qu’elle a toujours été : un ramassis de bandits venant des 4 coins de la fédération sans aucune moralité.
Le souci c’est que nous avons bradé notre souveraineté à l’UE qui l’a bradée aux USA. Macron ne peut rien dire ou faire sans en discuter au préalable avec ses « partenaires européens ». partenaires qui ont sous-traité la défense de leur souveraineté à des Gi’s américains pas forcément enclins à mourir pour Berlin tout en se rendant, par démagogie politique, dépendant du gaz Russe.
L’UE en tant que simple marché de consommateur sous traitant sa production à la Chine et sa défense aux USA est en train de montrer ses limites. La France possède un siège au conseil de sécurité et l’arme nucléaire souveraine, elle aurait dû être un leadership européen depuis longtemps.
Ce constat navrant mérite qu’on s’y attarde pour en prononcer un autre bien plus navrant.
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Il se trouve qu’à la tête de l’Etat, un état prêt à tous les abandons on n’a que des factotum d’un groupe bien plus restreint aux mains duquel la réalité du pouvoir et de ses décisions résident depuis trop d’années .
L’essentiel du pouvoir économique de ce pays a quitté depuis bien longtemps la sphère des entrepreneurs industriels pour glisser vers ce qu’on appelle sans trop de clarté =les « hommes d’affaires » et de là au groupe bien plus précis et réduit des financiers
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À ce groupe là tout est bon . Qu’importe que leurs activité réduisent à néant les efforts de toute une nation sur plusieurs générations. Capital apatride et délocalisation sont deux de leurs traits de physionomie .
L’idée d’un patrimoine industriel national n’est qu’une vaste blague
Ces gens là interviennent en politique mais masqués ,sous couvert de slogans totalement hors de leurs intentions propres.
Pour répondre enfin à LAPA
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Sans être hors sujet
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Il ne faut pas oublier que les chiffres présentés ne sont que des % par rapport aux suffrages exprimés.
et que
Le lauréat ne recueille que UNE VOIX sur CINQ du corps électoral.
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Pour ma part le tonitruant ZEMOUR a eu comme principal résultat que de
Maintenir MACRON à la 1ère place
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On pourrait dire la même chose de pas mal de ses opposants de façade…..: « comme le dit en quelque sorte Marie Segolahaine »
salut Furtif!
effectivement je contreviens à l’un de mes principes fondamentaux de ne parler qu’en relatif alors que tout réalité chiffrée doit tenir compte de l’évolution absolue ET relative.
le relatif a cause de l’évolution du corps électoral (certains ont comparé avec le nombre de voix obtenues par De Gaulle en 1965, quelle blague) et l’absolu à cause de l’abstention et pour connaître finalement le nombre d’unité de votes.
Effectivement, Zemmour a été guidé pour flinguer la droite tout autant que pour permettre à celle qu’on a fait monter de ne pas arriver en tête (il faut savoir garder sa fierté).
Macron a perdu + de 2 millions de voix en 5 ans et le Pen en a gagné presque 2.5 millions. Il y a de quoi effectivement danser au Champs de Mars. Le plan prévu a été appliqué. Les législatives quoi qu’on en dise seront une formalité. Le pouvoir sera total et pourtant…
La fin du bipartisme acté depuis 2017 et totalement favorisé par le gouvernement actuel et sa clique médiatique pose un réel problème démocratique d’alternance.
Il n’y a rien pour alterner avec le centre, trou noir phagocytant les cadres et élus sociaux démocrates et de droite libérale si ce n’est une extrême. Les opposants mis en scène depuis le débuts sont bien Mélenchon et Le Pen. Tous les autres sont forcément minimisés, ridiculisés, pour finir trahis par la moitié des cadres qui vont à la soupe confortable du « en même temps ».
Autant dire que tout cela entraîne des frustrations et une décomposition accélérée de notre société, une rupture profonde entre le monde politique et son peuple.
Et je rajouterai que les sondages incitant au vote utile dès le premier tour font que nous n’avons plus ni premier ni deuxième tour dans une élection présidentielle. Ajouté à cela le manque clair de débat sur les programmes… Une élection volée, non, mais une tacite reconduction esquivant toute critique, certainement.