Les vins à faible taux d’alcool ont-il un avenir en France ?

Ceux qui ont plus de 60 ans se souviennent probablement d’une époque où le vin de table, celui que l’on buvait régulièrement et normalement au cours des repas était assez faiblement alcoolisé, entre 9° et 10°, rarement plus.

Ces vins, à la limite du jus de fruit,  qui ne se conservaient pas et que l’on qualifiait volontiers de « piquettes » avaient leur charme notamment du fait que l’on pouvait en boire plusieurs verres sans ressentir les premiers symptômes de l’ivresse et on les éliminait généralement très vite .

Le degré d’alcool dans les vins n’a cessé d’augmenter:  c’est une conséquence souvent un peu involontaire de la recherche de  qualité. Ceux à 9°, 10°, 11 ° ont totalement disparu de la circulation et pour trouver une bouteille à 11°5, il faut se rabattre  dans les grandes surfaces sur quelques rares vins italiens, au demeurant pas chers du tout et très agréables à boire, fruités et gouleyants.

Le Languedoc-Roussillon  était spécialisé dans ces vins « d’abattage », ces piquettes parfois infâmes  produites à partir de cépages à très hauts rendements. Face à la surproduction,  la région a été obligée de se reconvertir vers des vins de qualité mais, il faut le dire, avec pour conséquence indirecte une élévation naturelle, grâce surtout à l’ensoleillement, du degré d’alcool. Il ne descend plus que très rarement au-dessous de 12°5 et des titres à 13° et même 13°5 ne sont plus rares…

Bien évidemment cela conduit à en boire moins. On peut soi-même être incommodé par l’ivresse qui en résulte ou s’insérer dans les programmes de prévention contre l’alcoolisme, en particulier au volant. La bouteille d’un litre consignée à trois étoiles est devenue de 75 cl, on en trouve désormais de 50 cl et il est de plus en plus fréquent qu’on vous propose, au restaurant, des vins au verre. Une vraie misère…

Bien que cela soit donc totalement à contre-courant de la tendance lourde qui s’est dessinée depuis 50 ans , de plus en plus d’intervenants dans la chaîne de production viticole, à commencer par les vignerons eux-mêmes , envisagent donc de produire des vins à faible degré d’alcool, le titre généralement choisi étant de 9°.

Seulement, autant il a été difficile, par exemple en Languedoc-Roussillon, de passer de la piquette aux vins de qualité avec une forte teneur naturelle en alcool, autant il semble difficile de faire partiellement machine arrière et produire des vins de qualité à 9°.

L’affaire n’est pas simple du tout, cela fait 10 ans que l’INRA travaille sur cette question. Le seul procédé « naturel » trouvé par les viticulteurs de Listel pour les blancs et les rosés a consisté à avancer la date de la vendange et ainsi de récolter du raisin pas tout à fait mûr !

Le Midi-Libre d’aujourd’hui signale deux producteurs, une femme dans l’Aude, Claude Vialade dans les Corbières et un autre près de Beziers ( Domaine de Colombette) qui se sont lancés dans cette production.

Je suis curieux de goûter ça pour voir. Et ne manquerai pas de vous en faire un compte-rendu.
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snoopy86
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snoopy86
14 février 2011 11 h 21 min

Bonjour Léon,

Je vous laisse bien volontiers le soin de goûter ça 😆
Cela ressemble furieusement à une idée de technocrate et à un retour arrière
L’alcool et le goût viennent ensemble de la maturité du raisin…

De toutes façons 9 ou 13° ne changent rien au problème. le temps des vins de table et de soif est révolu. Aujourd’hui c’est 0° ou bon … Ne regrettons pas le temps où comme l’avait remarquablement décrit Yohan, la première chose que les maçons, débutant un chantier, descendaient de la 203 bâchée était la caisse de lîtres étoilés..

A de rares exceptions les viticulteurs du Languedoc-Roussillon sont malheureusement à la traîne. L’amélioration est le plus souvent venue de l’extérieur par des professionnels des grandes régions qualitatives …

A titre d’exemple j’ai ouvert la semaine dernière un 2003 Domaine les Roques d’un excellent viticulteur bourguignon nommé Boillot. Remarquable rapport qualité-prix

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
14 février 2011 12 h 39 min
Reply to  snoopy86

Bonjour Snoopy ( vain dieu je vais encore me faire insulter)
J’ai connu un ouvrier de mon père qui ne montait jamais sur les murs pour installer les charpentes sans sa fillette de blanc .Ayant accompagné enfant mon père sur les chantiers je connais assez ce milieu là.
Il y avait aussi des 203 dites familiales avant que l’anglicisme Break vienne les remplacer.Mais j’ai connu ensuite l’ancêtre du monospace l’estafette dans une autre famille qui faisait ( hasard incroyable) le même métier.

snoopy86
Membre
snoopy86
14 février 2011 11 h 25 min

Les process de désalcoolisation que vous avez mis en lien sont absolument effrayants :mrgreen:

maxim
maxim
14 février 2011 11 h 41 min

espérons que toutes ces manipulations laisseront au vin ses valeurs gustatives procurées par la richesse alcoolique .

on veut revenir au picrates que nous avons tous connus dans notre jeunesse ? les Gévéors, Postillon,Picardy,les Rochers,Granvillon,Bon Moine,Margnat..etc ….ces trucs acides qui sentaient son Bercy,temple national de sa majesté le pinard populaire,celui qui arrivait par camions entiers et que je déchargeais dans l’entrepôt où je me suis retrouvé à 15 piges,sachant que je ne serais jamais un grand philosophe,ni prestigieux médecin,ni professeur de faculté ! et qu’il fallait gagner sa croûte comme tous les potes qui se retrouvaient commis boucher,ou charcutier,ou mitron,ou arpète sur un chantier ou à l’atelier !

après le rite initiatique de la bite au cirage pratiqué par les anciens,on arrivait à 7 heures du matin,et c’était la valse des casiers de 10 ou 15 trous qu’il fallait décharger et gerber ( empiler) dans l’entrepôt sous les  » allez p’tit branleur remue toi le cul ! » en Français,vas plus vite !

et puis la dégustation à l’heure du casse croûte de 10 heures,là où l’on attaque le calandos ou le saucifflard,avec le pain frais,et où l’on décapsule la bouteille de pinard parce que les hommes ça boit du pinard! on laisse la flotte ou le jus de fruit au gonzesses ! alors dans les verres culottés on versait le Vin des Rochers » le velours de l’estomac »vu que c’était écrit sur l’étiquette,c’était forcement vrai! et hop,ça vous redonnait un bon coup de fouet et prêt à affronter les autre chargements qui arrivaient !

je pourrai vous parler également du pinard qui arrivait en camion citerne,transvasé dans les cuves,et qu’il fallait tirer et embouteiller,toujours du jaja de prolo !d’ailleurs il faut amorcer la tireuse à quatre becs,ça se fait à la bouche,à 7 heures du mat,amorcer du pinard alors qu’on a encore le goût du café au lait,ça vous fabrique des estomacs prêts à digérer des cailloux !

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
14 février 2011 12 h 45 min
Reply to  maxim

Bonjour Maxim , pendant que j’y suis je dis bonjour à tout le monde ça fait monter ma cote de popularité.

Le pire du pire dans la boiraille, c’est bien d’aller faire les vendanges quand vous ne buvez pas de vin. Le fameux folklore des vendanges m’a toujours été un enfer.Mon père d’une sobriété absolue m’a épargné le spectacle que mes copains connaissaient bien, le Papa roulant dans la vinasse.

À mon avis , il n’y a aucune bonne raison à cette évolution technocratique décidée par des gens qui n’ont jamais tenu un sécateur.

snoopy86
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snoopy86
14 février 2011 13 h 23 min
Reply to  D. Furtif

Mmmm’enfin Furtif

Les soirs de vendange, l’entrecôte sur les sarments, et l’effet d’un ou deux verres sur les vendangeuses 😆

Causette
Causette
14 février 2011 17 h 14 min
Reply to  maxim

Maxim, êtes-vous repassé vers Bercy depuis.
Certains ont beau vouloir nous vendre le quartier comme un village, ce n’est ni plus ni moins qu’un quartier 100% commercial. Une mocheté incroyable! L

Causette
Causette
14 février 2011 17 h 30 min
Reply to  Causette

La dernière fois que j’y suis allée, c’est une copine américaine très emballée par ce quartier Bercy devenu très bobo qui m’invitait. Elle voulait me faire goûter sa « super » pizza préférée. Bref, après une demi-heure d’attente pour commander et une autre demi-heure pour qu’on soit servies, pas d’alcool dans ce resto, un serveur peu aimable nous a servi des pizzas insipides, beurk. Après un petit tour du quartier, où les boutiques vendent de tout et surtout du n’importe quoi, je suis partie en jurant ne plus y aller. Comme pour les Halles, la reconstruction de Bercy est un échec.

Lapa
Administrateur
Lapa
14 février 2011 12 h 47 min

tant qu’à boire du 9°, je préfère autant une bonne bière!

Léon
Léon
14 février 2011 12 h 49 min

Moi, tant que je n’ai pas goûté, je ne me prononce pas. Je suis sceptique, quand même…

ranta
ranta
14 février 2011 12 h 56 min

Bon, ben permettez moi de vous dire que vous inquiétez pour rien, mais alors rien du tout. Comme chacun sait ici l’eau à une mémoire et de l’eau dans le pinard il y en a, et cette eau se souviendra lorsque le vin était à 13 ou 14 degrés. Alors zero degré, ou neuf ou moins cinq, hein !

snoopy86
Membre
snoopy86
14 février 2011 13 h 28 min
Reply to  ranta

Il y a un truc qui m’étonne, mais c’est technique … Sur ce que j’en sais, la pratique de l’osmose inversée citée dans le lien de Léon augmente la densité des tanins sans nuire à leur degré alcoolique, mais je peux me tromper …

Comme la fin de semaine a été rude, d’hopital en maison de retraite, ce soir j’ouvre une bonne bouteille sans bricolage chimique ni biodynamie 😆 je vais voir où en sont mes Latour-Martillac 😆

Léon
Léon
14 février 2011 14 h 39 min
Reply to  snoopy86

A ce que j’ai lu, cette technique permet aussi bien de concentrer l’alcool dans le vin et donc d’élever le degré sans chaptaliser, que de le diminuer.

Léon
Léon
14 février 2011 14 h 57 min
Reply to  Léon

« Le procédé consiste à éliminer les solvants à travers une membrane spécifique, sous l’action d’une pression supérieure à la pression osmotique du produit. Dans le cas du vin, les solvants sont l’eau et l’alcool. Actuellement, la sélectivité alcool/eau des membranes est toujours inférieure à 1, c’est-à-dire que l’on élimine un mélange eau/alcool à un degré alcoolique inférieur à celui du vin.En conséquence, le traitement par osmose inverse ou par nanofiltration concentre l’extraitsec et l’alcool dans une première phase de traitement. Pour obtenir une réduction de la teneur en alcool, il est nécessaire de remplacer le volume d’eau équivalent à celui éliminé par osmose inverse. Dans la réglementation française, un ajout d’eau exogène dans les vins est interdit car correspondrait à un mouillage. Il faut donc éliminer l’alcool du mélange eau/alcool extrait et réincorporer « l’eau native » ainsi récupérée. »
C’est une truc de fou : on récupère par osmose inverse un mélange d’eau et d’alcool à un degré moindre que le vin d’origine. Si on laisse comme ça, on augmente donc le degré d’alcool de ce qui reste ( ce qu’ils appellent l’extrait sec + l’essentiel de l’alcool) . Pour obtenir une baisse du degré cela demande donc que l’on sépare l’eau de l’alcool récupéré et qu’on réintroduise seulement l’eau.
Franchement ce serait plus simple de prendre le vin à 13° et d’y ajouter de l’eau du robinet !

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
14 février 2011 16 h 14 min
Reply to  Léon

Je connais quelques copains avec qui il serait bien plus facile et sympathique d’éliminer cet excédent d’alcool. Pas besoin de tout ce foutoir industriel.
Et puis si il se trouve des clients ( selon ces fameux technocrates qui prétendent à leur existence) qui veulent revenir à la piquette, il ont qu’à en planter dans la région de chez Léon…
Avec les cépages qu’il faut, ils n’auront qu’à se casser les reins comme je l’ai vu hier ou avant hier à la télé sur les coteaux du Tarn.

C’est à se jeter la tête contre les murs.
Il y a des gars qui se creusent le ciboulot pour faire moins bien et moins bon sous prétexte de faire baisser le taux d’alcool dans le vin…. ❗ 🙄 ❗

Il n’ont qu’à faire comme dans les cantines de mon enfance : rajouter de l’eau dans leur verre.

Causette
Causette
14 février 2011 14 h 24 min

Bonjour à tous
La consommation de vins français a t’elle fortement baissé? Je pense que oui. Certains lobbys moralisateurs ont tout fait pour ça, sans parler de la concurrence parfois déloyale.

Pendant quelques temps, à Paris par exemple, les magasins spécialisés ont mis en avant des vins californiens ou australiens, c’était la nouvelle mode dans les milieux branchés.

La profession souhaite disposer des mêmes possibilités techniques que les concurrents du nouveau monde afin de pouvoir rester concurrentiels sur les marchés. A plus long terme, elle réfléchit sur le positionnement de nouveaux produits issus de la vigne, ce qui nécessite des études de marchés pour connaître les goûts et les achats potentiels des consommateurs. (relevé dans le 1er lien)

Il y a une vingtaine d’années la consommation de vins aux Etats-Unis avait fortement baissé ce qui a fait dégringoler les prix. Puis est arrivé le French paradox qui fit augmenter la consommation de vin de 44% 💡

Santé! hips

Tyner
Tyner
14 février 2011 15 h 09 min

Au sujet du vin et de la biodynamie (histoire de faire un pont entre cet article et le Bar du 12), je me permets de rapporter ici une phrase d’Hervé This lue dans le Science et pseudo-science de janvier :

« (…) comment supporter que les service sanitaires laissent des vignerons engagés dans la voie de la « biodynamie » soufrer les tonneaux avec du soufre « naturel » ? Le chimiste sait, en effet, que l’arsenic est un éléments qui contamine le soufre « extrait directement des volcans », et que la combustion de ce soufre naturel, impur, engendre de l’oxyde d’arsenic, vénéneux. Les prétentions de « pureté » de la biodynamie et l’utilisation de ce soufre « naturel » ne sont-elles pas… restons poli : contradictoires ? ».

Santé !…

Léon
Léon
14 février 2011 15 h 26 min
Reply to  Tyner

Bearck…

snoopy86
Membre
snoopy86
14 février 2011 15 h 09 min

Ne nous leurrons pas, le  » vin de table « , le picrate est quasi-mort et c’est heureux qu’il en soit ainsi car cela contribue à faire diminuer cette catastrophe de santé publique qu’était l’alcoolisme notamment dans le mondre ouvrier. Un dinosaure comme moi, qui pourtant adore le vin n’en bois plus qu’un verre à midi et un à deux le soir sauf fiesta. Mes enfants et leurs amis n’en boivent plus sauf fiesta aussi …
Bientôt la tolérance zéro au volant s’imposera.

Faire baisser le degré alcoolique n’y changera rien surtout si, comme je le crains, c’est au détriment de la qualité. Le vin devient un plaisir occasionnel, il ne saurait être une solution à la soif « quotidienne »

Tous les viticulteurs n’ont pas su s’adapter. Il va en disparaître encore beaucoup notamment en Languedoc-Roussillon.

On peut ergoter sur les méthodes de la « concurrence », mais les bons viticulteurs n’ont pas besoin de bricoler ( genre rajout de copeaux, autorisé dans certains pays et interdit en France ) pour faire un bon produit.

Les professionnels français n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes. J’ai voyagé pendant prés de 30 ans aux USA et ai souvent eu honte de ce que certains négociants vendaient là-bas en milieu-bas de gamme en provenance du Languedoc et sous des étiquettes aussi flatteuses que douteuses. Apparemment la Chine est devenue leur nouvel Eldorado. Les viticulteurs le paieront encore. On peut prendre les consommateurs pour des cons mais rarement trés longtemps …

Le vin a eu sa mondialisation. On fait aujourd’hui aux USA, en Argentine, au Chili, en Af-Sud, en Australie des produits dont la qualité est parfois surprenante. Les vins espagnols et italiens n’ont cessé de progresser.

La piste dont nous parle aujourd’hui Léon ne me semble pas la meilleure…

Léon
Léon
14 février 2011 15 h 19 min
Reply to  snoopy86

Mmmm, Snoopy, êtes-vous sûr que l’ajout de copeaux de bois soit interdit en France ? Je n’en suis pas si sûr que ça.J’ai vaguement en mémoire un extraordinaire documentaire sur la mondialisation du vin « Mondovino » et qui démarrait à côté de chez moi avec l’histoire du Daumas Gassac. Il me semble qu’on trouve ces copeaux en vente dans les coopératives destinées aux viticulteurs.

snoopy86
Membre
snoopy86
14 février 2011 15 h 48 min
Reply to  Léon

De mémoire, mais c’est à vérifier l’ajout de copeaux est interdit pour les AOC mais autorisé pour les autres productions …
Mais il doit falloir être un fameux dégustateur ou un fameux rat de laboratoire pour pouvoir certifier qu’un vin n’a pas été « boisé » au copeau …

Quant à Mondovino, il faut en prendre un peu mais en laisser beaucoup. c’est un peu du JLML 😆

Léon
Léon
14 février 2011 15 h 44 min

Vouaye, j’ai bien l’impression que c’est autorisé…. http://www.vignevin-sudouest.com/publications/fiches-pratiques/copeaux-chene.php

snoopy86
Membre
snoopy86
14 février 2011 15 h 58 min
Reply to  Léon

Suivez les liens: c’est autorisé sauf lorsque les organismes de défense et de gestion les ont explicitement interdits…

A ma connaissance c’est le cas de la plupart des grandes AOC. Pour Bordeaux je suis sûr …
Il y a 10 à 15 ans Giscours, un grand Bordeaux s’était fait prendre la main dans sac. Leur cours avait alors chuté considérablement … J’en ai profité pour en racheter depuis et je m’en félicite 😆

Léon
Léon
14 février 2011 15 h 57 min

Oui, ça a l’air d’être ça : interdit pour les AOC uniquement.

snoopy86
Membre
snoopy86
14 février 2011 16 h 09 min

Au temps pour moi, c’est depuis 2005 puis 2009 autorisé quasiment partout.

Merci Monsieur Parker !

http://www.sudouest.fr/2010/11/30/les-copeaux-de-bois-sont-tres-bien-installes-253558-788.php

Léon
Léon
14 février 2011 16 h 15 min

Dont acte.

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
14 février 2011 16 h 42 min

Je viens sous l’article de Léon rappeler que la constellation BioMulot n’a pas renoncé

Asinus
Membre
Asinus
14 février 2011 18 h 53 min

rhaa! Bercy le quai de la Rapée et le canal st martin devenu port de plaisance pfff

maxim! l’ilot chalon d’avant le pob toute la corne de l afrique dans 4 ruelles !!!