Jérusalem : l’imposture de la revendication musulmane.

L’actualité nous fait rééditer cet article publié initialement le 26/07/2014.

 

Un aspect un peu piquant du conflit au Moyen-Orient est développé par Iskender dans une série de textes à paraître sur IDO et dont Disons va vous donner des extraits en avant-première.

La revendication de Jérusalem comme troisième ville sainte de l’Islam après la Mecque et Médine est totalement usurpée sur le plan des origines historiques de cette religion. Muhammad n’a jamais mis les pieds à Jérusalem et c’est dans le seul souci d’une concurrence avec les deux autres monothéismes que, bien après sa mort, des barbus ont inventé un lien théologique entre l’islamisme et cette ville, en se fondant uniquement sur ce verset très obscur du Coran concernant un soi-disant « voyage » du Prophète.

“Gloire à celui qui a transporté son serviteur, la nuit, de la mosquée sacrée à la mosquée très éloignée autour de laquelle nous avons mis notre bénédiction, afin de lui faire voir certains de nos signes. Il est l’audient, le clairvoyant.”
Tellement obscur d’ailleurs, qu’ il a fallu  produire une littérature gigantesque pour aboutir à transformer la « mosquée très éloignée » en « temple éloigné de Jérusalem »….

César
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Iskender :

Ces mythes très postérieurs ont rempli deux fonctions: renforcer l’influence des Ommeyades en Palestine au moment où le Hedjaz et la Mecque se révoltent contre eux et marquer la domination de l’islamisme sur les deux religions monothéistes précédentes, sur le lieu même de leur constitution, en reprenant un schéma très classique dans la formation des religions orientales. Cette prétention, dont on voit qu’elle est parfaitement infondée, perdure de nos jours, provoquant meurtres et désastres, s’appuyant sur un genre littéraire constitué ad hoc. Elle perdure néanmoins, comme on peut en juger par la lecture des extraits de la Charte du Hamas, présentée ci-dessous, pour que l’on se figure que dans le conflit du Proche-Orient, les enjeux sont surtout symboliques et religieux. L’antisémisme islamique est congénital, il s’est constitué dès le début, dès les premiers temps. Nous le verrons bien sûr au moment de l’examen de ce qui s’est passé à Médine. Si vous ne croyez pas en entier à ce qui s’est passé à Médine, alors il faudra se tourner vers Jérusalem, et penser à d’autres explications de cette haîne farouche des juifs, qui imprègne le Coran d’effluves mortifères.

Les édifices de l’esplanade du temple  sont l’aboutissement de cet effort de légitimisation artificieuse: le dôme du rocher, et la mosquée dite lointaine sont des constructions élevées pour des raisons autonomes, largement incertaines. Plus tard seulement, des légendes confuses viendront soutenir dans l’esprit des hommes leur édification, une fois que leur raison d’être réelle a été oubliée.[….]

(Extrait des articles 14 et 15 de la Charte du Hamas ).

Le question de la libération de la Palestine est liée à trois cercles : le cercle palestinien, le cercle arabe, et le cercle islamique. Chacun d’entre eux a un rôle dans la lutte contre le sionisme. Chacun a ses devoirs. C’est une grossière erreur et un signe de profonde ignorance que d’ignorer l’un de ces cercles. La Palestine est une terre islamique qui contient la première des deux « Kibla », le troisième des sanctuaires sacrés des musulmans, et le point de départ du voyage de Mahomet pour le septième ciel. « Louange à celui qui a transporté, pendant la nuit, son serviteur du temple sacré de la Mecque au temple éloigné de Jérusalem, dont nous avons béni l’enceinte pour lui faire voir nos merveilles. Allah entend et voit tout » (Coran, XVII, 1). [ NDLR : on notera donc la traduction  qui transforme  « de la mosquée sacrée à la mosquée très éloignée »en :  « du temple sacré de la Mecque au temple éloigné de Jérusalem ! ] Il est impératif d’instiller dans l’esprit des musulmans que le problème de la Palestine est un problème religieux et qu’il doit être traité sur cette base. La Palestine abrite des lieux sacrés musulmans. Ainsi, la mosquée Al Aqsa, rattachée à la grande mosquée de la Mecque dans un lien indéfectible tant que le Ciel et la Terre parlent de « Isra » (le voyage de minuit de Mahomet vers le septième ciel) et de Mi’raj (l’ascension de Mahomet au septième ciel à partir de Jérusalem). « Le lien d’un jour pour Allah est mieux que toute la terre et ce qui s’y trouve. La place de son fouet au Paradis est mieux que la terre entière et tout ce qui s’y trouve. Un croyant qui va et vient au service d’Allah est mieux que toute la terre et ce qui s’y trouve » (rapporté par Boukhari, al-Tirmidhi et ibn Maja  ). « Je jure par le détenteur de l’âme de Mahomet que je veux envahir et être tué pour Allah, et encore envahir et être tué, et encore envahir et être tué » (rapporté par Bukhari et Moslem).
[….]

Une fois de plus, confusion: la vénération de Jérusalem comme lieu saint numéro trois( et en fait, comme objectif de conquête numéro un) se fonde sur des constructions, tout d’abord. Les Arabes, quand ils se sont emparés de la ville, [ NDLR :  en 638, six ans après la mort théorique de Muhammad] ont voulu marquer leur victoire dans le paysage et surtout matérialiser leur domination sur les autres, soit les chrétiens et les juifs. Après seulement, les légendes, appuyées ou non sur des fragments coraniques, sont venues pour conforter les fidèles désorientés.

En fait, les points de fixation, qui sont aussi des abcès de fixation, sont au nombre de trois. Il faut les distinguer, pour y comprendre un peu quelque chose:

  1. La mosquée dite d’Omar; souvent le terme est employé à mauvais escient, pour désigner le monument suivant. Elle n’a rien à voir avec Omar, sinon qu’elle voudrait commémorer sa conquête de la ville. En fait, sa fonction véritable est la provocation. Elle est en effet érigée juste à côté du Saint Sépulcre: elle a pour but de rappeler que l’islamisme s’est imposé, juste en face du lieu le plus sacré des chrétiens, pour leur rappeler aussi leurs erreurs doctrinales, et leur soumission à l’islamisme.
  2. La mosquée dite lointaine, al Aqsa, ou encore celle de la direction, Qibli. Elle aurait été édifiée sur des ruines informes, assez tôt (pour l’islamisme, soit 50 ans après la mort de Muhammad, tout de même). C’est elle qui a dû être décrite par le voyageur Arculf, en 683. Il reste étrange qu’un endroit soit nommé (dans le Coran, et on sait que le document est peu fiable) alors qu’il n’est pas encore construit. Ou bien, il faut, et cela devient plausible, repousser assez loin, et vigoureusement, la composition du texte. Un autre point remarquable est que cette mosquée et le dôme ont dû être finis en même temps, comme s’il y avait une concordance entre les deux, sous le califat d’un personnage essentiel, Abd al Malik, lequel a peut-être joué un plus grand rôle dans le construction de l’islamisme que Muhammad lui-même. A la rigueur, cette mosquée, au plan assez banal, influencé du christianisme, avec une série de nefs, pourrait avoir le plus de légitimité: un lieu de prière qui à toute force a été approché du sens du fameux verset, qui a fait couler tant de sang et d’encre. Son allure n’a rien d’exceptionnel et il serait même possible que son importance, et sa primauté se reconnaissent justement par le manque d’efforts des contemporains: le lien coranique, le nom de “mosquée lointaine” suffisait. Plus tard, sans doute, le dôme, plus central, et plus spectaculaire, a pris le pas sur la mosquée.

    3. (En arabe, le rocher (QUBBAT AL SAKHRA) est au centre de toutes les attentions ; le dôme édifié sous Abd al Malik en 691 ou 692 abrite un rocher sur lequel Muhammad aurait pris son envol. Il est difficile de l’observer de nos jours, mais on en a fait des relevés précis. A l’autopsie, c’est une légère protubérance rocheuse dépassant de l’esplanade de l’ancien Temple; autant dire, un accident géologique d’une allure ridicule en ses proportions. Au XIXème siècle, il était peut-être intégré dans une sorte de grotte et il est lui-même pourvu d’une petite grotte par en-dessous. Il est au centre du dôme, un bâtiment unique en son genre, n’appartenant que de loin à l’architecture islamique. Le dallage de la partie centrale disparait pour laisser apparaître la roche nue et poussiéreuse, comme une sorte de plate-forme irrégulière. Que l’endroit ait été un très ancien lieu de culte, antérieurement même à l’arrivée des Hébreux dans la région, n’est pas absurde. Le phénomène de continuité du culte, ici comme ailleurs, fonctionne à plein.

    Il ne s’agit pas d’une mosquée, et jamais l’endroit n’a été compris ainsi, alors que la Kaba de la Mecque, elle, est vue comme mosquée, bien qu’elle ne le soit pas… La forme octogonale du monument , en revanche, évoque plutôt celle d’un martyrion, comme il y en avait tant dans l’Orient chrétien: il pourrait aussi être un Saint-Sépulcre bis. Construit sur le mont Moriah, il serait alors un vrai programme à lui tout seul: une synthèse outrageante du judaïsme, par le site, et du christianisme, par la forme. Mais quel martyr méritait une construction aussi fastueuse? Le mythe qui s’est construit tardivement de la montée au ciel finale de Muhammad, à partir du rocher, permet de deviner la réponse. Les inscriptions qui constituent la frise, elles, présentent l’ensemble comme l’affirmation d’une victoire sur les juifs et les chrétiens: la population de Jérusalem.

Imaginons un peu ce schéma: les Arabes qui prennent Jérusalem, qui ne savent pas encore qu’ils sont musulmans, commencent par prier dans un site à l’écart de l’esplanade: soit une église, déjà, soit une ruine. Ils accrochent l’endroit au minuscule et incertain fragment coranique qui mentionne une mosquée sainte et une autre éloignée. Leur empire s’étendant, ces mêmes Arabes décident de renforcer encore leur emprise en créant le dôme du rocher, cette fois, en plein milieu de l’esplanade: un manifeste provocateur et dominateur. On se réapproprie alors le mythe du sacrifice d’Abraham: encore un coup contre les juifs. On construit sur un modèle chrétien: pan sur les chrétiens. On décore le pourtour de déclarations féroces contre les chrétiens, alors que les artisans eux-mêmes devaient être chrétiens. Plus tard, comme le monument est un peu vide et qu’il ne correspond pas à la doctrine, ou au Coran, l’affabulation va reprendre son train, et ajouter les affaires abracadabresques de voyages de qui vous savez.

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Sur le même sujet : http://fr.danielpipes.org/1878/les-revendications-des-musulmans-sur-jerusalem

(Très complet sur la question car englobant toute l’histoire de la revendication musulmane sur Jérusalem, de l’origine à nos jours.)

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ranta
ranta
7 juillet 2012 7 h 13 min

Très intéressant.

Tout au plus j’ai un vague regret, dommage on ne connaîtra jamais ici le point de vue de notre ami le spécialiste de l’islam, ethnologue, anthropologue et linguiste, qui perd son temps sur maboul.

On aura peut-être son aide de camp, le cerveau du troisième millénaire. 😉

iskender
iskender
7 juillet 2012 9 h 01 min

http://www.islamic-awareness.org/History/Islam/Inscriptions/DoTR.html

je vous conseille d’aller voir le dossier des « inscriptions » en mosaïque disposés tout au long du dôme.

http://www.islamic-awareness.org/History/Islam/Inscriptions/DoTR.html

le lien le plus pratique est celui-ci; mais le site est barbu. Il existe d’autres traductions et interprétations.
le plus fascinant est que ce qui est écrit n’est pas constitué de citations de versets coraniques. Le plus plausible est le contraire: ces inscriptions ont été citées dans le coran.
depuis longtemps, elles ont été cachées au public.
je me souviens être allé voir l’intérieur du dôme, en 1987; je me souviens d’un sol rocheux et poussiéreux, et d’un ciel gris et d’une ville détestable.

Léon
Léon
7 juillet 2012 11 h 02 min
Reply to  iskender

Jérusalem, la capitale de la bigoterie mondiale, assurément.
Une anecdote : un jour que j’interrogeais des musiciens du Marinsky (ex-Kirov) sur leurs voyages et leurs tournées, ils me disaient que les trois pays qui les avaient le plus marqués, étaient les USA, la France et Israël et tout particulièrement Jérusalem. « Tu sens là-bas la présence de Dieu à chaque pas… ». Le pays qu’ils ont le plus détesté, curieusement, est le Japon. « Des extraterrestres », selon eux…

Buster
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Buster
7 juillet 2012 9 h 20 min

Depuis longtemps, tous les éléments ont été solidement mis en place pour que bien des siècles plus tard la situation soit devenue parfaitement inextricable.
Tant que tout cela restait dans le cadre d’occupations successives, c’était évidemment gérable, voire même de « bonne guerre ».
Avec les couches ajoutées, plus récentes, c’est fini.
A part tout détruire pour repartir à zéro (c’est peut-être l’idée de l’Iran ?) je ne vois pas comment tout cela pourrait finir.

Une amie en poste actuellement à Bethléem fait quotidiennement la navette avec Jérusalem où elle habite. Elle est effondrée. Et principalement par les incessantes et nouvelles colonies juives… provocation pour provocation.
Alors, Pfffff…… 🙁

Léon
Léon
7 juillet 2012 11 h 10 min
Reply to  Buster

Une remarque tout de même Buster: depuis la fin des croisades, le christianisme a renoncé à toute revendication politique sur Jérusalem. L’une de ces couches, au moins, s’est effacée.

Buster
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Buster
7 juillet 2012 12 h 04 min
Reply to  Léon

Et, plus récemment que les croisades, les palestiniens chrétiens se sont pratiquement tous expatriés. 🙁
Que ce soit dans les territoires occupés ou à Jérusalem même, ils sont partis.
Laissant les 2 groupes « fous de leur Dieu » face à face. A quoi bon se trouver entre le marteau (pilon) et l’enclume ?
.
J’ai été invité à y aller, là-bas, pour voir.
Je suis curieux, j’aime voyager, j’aime l’architecture et l’histoire…. Mais non, aucune envie d’aller traîner mes guêtres dans ce cloaque.
.
Ici, particulièrement, je ne crois pas qu’une approche historique puisse venir en aide d’une quelconque façon à un embryon de solution. C’est peut-être intéressant intellectuellement, pour les historiens ou pour les religieux, mais cela ne peut, selon moi, que compliquer (si tant est que ce soit encore possible) la situation.
Et même, paradoxalement, compliquer la compréhension elle-même de la situation.
L’histoire rapportée ou interprétée n’est jamais neutre, et, dans ce cas embrouillé où se mêlent des faits historiques incertains, des textes religieux soumis à toutes les interprétations, des croyances brandies en étendard et immuables (alors que… les croyances… on peut légitimement douter)… Dans ce cas l’histoire devient inévitablement un argument de guerre et non de solution.
Je laisse donc tout ça aux spécialistes, à ceux qui sont directement concernés ou aux passionnés d’une cause ou d’une autre.
Ma conviction est faite, tout cela se terminera là bas en eau de boudin et le boudin lui-même sera constitué du sang des hommes incapables de vivre ensemble.

Léon
Léon
7 juillet 2012 15 h 59 min
Reply to  Buster

Buster,tu sais, je suis un grand idéaliste : supposons, les barbus se réunissent en conclave et après de longues palabres décrètent: « oui finalement la revendication théologique et historique de l’Islam sur Jérusalem est infondée, elle repose sur des manipulations politiques anciennes. Les autres problèmes subsistent, mais plus celui-là ».
Très franchement, je crois qu’un pas énoooooorme serait accompli.

Buster
Membre
Buster
7 juillet 2012 16 h 13 min
Reply to  Léon

😆 😆 😆

Léon
Léon
7 juillet 2012 16 h 53 min
Reply to  Buster

Bein quoi ? 🙁

Léon
Léon
7 juillet 2012 14 h 38 min
Reply to  D. Furtif

Ce n’est en rien comparable avec la revendication juive ou musulmane. Tout ce qui intéresse les chrétiens actuellement est l’accès à leurs « lieux saints ». Bon ok, les croisades, admettons que c’est trop loin remonter dans le passé, mais il n’existe actuellement aucune force prétendant, au nom du christianisme, y exercer les prérogatives d’un Etat.

Léon
Léon
7 juillet 2012 15 h 42 min
Reply to  D. Furtif
iskender
iskender
7 juillet 2012 10 h 12 min

oui, raté l’adjectif chiraquien.
le rocher du dôme n’a rien d’un bétyle. La pierre de la Kaba, oui, à 100%.
Sous le dôme, c’est une toute petite butte rocheuse de rien du tout, du genre à se poser dessus pour un casse-croûte en randonnée.

je conseille la lecture du livre de T. Nage, traduit en français, « Mahomet, histoire d’un arabe, invention d’un prophète », qui fait le point sur ces questions.l

iskender
iskender
7 juillet 2012 10 h 12 min

Nagel, pas Nage
pardon

Léon
Léon
7 juillet 2012 10 h 43 min

Je reste fasciné par le destin de ce verset du coran qui ferait état d’un soi-disant voyage de mahomet vers une mosquée qui n’était pas encore construite, et qui l’a quasiment été et baptisée « lointaine » pour que ça colle avec. Je reproduis ce qu’en dis Daniel Pipes dans le lien proposé à la fin de l’article d’Iskender:

« L’identification du Voyage nocturne avec Jérusalem est si totale qu’elle a été reprise dans un grand nombre d’éditions du Coran, et plus particulièrement dans ses traductions. Certaines précisent dans une note de bas de page que la «mosquée la plus éloignée» «doit» faire référence à Jérusalem. D’autres franchissent le pas (blasphématoire?) consistant à insérer directement le nom de Jérusalem dans le texte, après la mention de la «mosquée la plus éloignée». L’opération peut revêtir plusieurs formes différentes. La traduction de Sale recourt à l’italique:

from the sacred temple of Mecca to the farther temple of Jerusalem
(du temple sacré de La Mecque au temple plus éloigné de Jérusalem)

La traduction d’Asad fait usage de crochets:

from the Inviolable House of Worship [at Mecca] to the Remote House of Worship [at Jerusalem]
(du Temple Sacré [à La Mecque] au Temple Lointain [à Jérusalem])

Et la version de Behbudi-Turner l’intègre dans le texte, sans distinction aucune:

from the Holy Mosque in Mecca to the Al-Aqsa Mosque in Palestine
(de la Sainte Mosquée de La Mecque à la Mosquée Al-Aqsa en Palestine)

Si les traductions du Coran mentionnent aujourd’hui Jérusalem, on ne s’étonnera pas de constater que ceux qui se fient à ces traductions croient que Jérusalem «figure dans le Coran»; et c’est là précisément ce qu’un consortium d’institutions musulmanes américaines affirmait en l’an 2000. L’une d’entre elles alla même plus loin: selon Hooper, en effet, «le Coran se réfère à Jérusalem à travers son élément islamique essentiel, la Mosquée Al-Aqsa». […]

Léon
Léon
7 juillet 2012 11 h 17 min

Un truc assez intéressant, c’est qu’au sein même de l’islamisme, se sont trouvés des érudits qui nient le rôle de Jérusalem comme ville sainte.

Léon
Léon
9 juillet 2012 8 h 26 min

On lit effectivement sous leur plume des conneries ahurissantes. Le XIXe siècle Européen athée et « individualiste » a fait plus pour le développement humain, la « réduction de l’incertitude » que des millénaires de sociétés religieuses. Loin d’être faibles face aux sociétés religieuses et/ou fanatiques les pays de démocratie libérale ont toujours remporté les guerres contre eux. Ce n’est pas aux juifs religieux qu’Israël doit son existence et la force de l’islamisme se réduit uniquement à sa capacité de nuisance par le terrorisme.
La bombe atomique n’a pu être construite sans l’abandon de l’hypothèse dieu; Badguru, retourne à l’école