L’assurance agricole, une fatwa et des dégâts

César a trouvé ceci sur un blog associé au journal algérien El Watan.

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Le débat sur l’assurance agricole et l’indemnisation des dégâts subis par les agriculteurs bat son plein ces derniers jours comme cela est de coutume au lendemain de chaque catastrophe.

Théoriquement, les centaines d’hectares d’oliviers, les bâtiments d’élevage et les dizaines de ruches ravagés par les incendies de forêts de ces dernières semaines ne doivent être pris en charge que dans le cadre de contrats d’assurance sur les structures et productions agricoles souscrits préalablement par les exploitants.
Les aides et autres subvenions ponctuelles de l’Etat au profit des agriculteurs ne viennent qu’à titre supplémentaire en vue de soutenir la relance des filières endommagées.

Mais, dans la réalité, rares sont les agriculteurs qui souscrivent des polices d’assurances de ce genre.
D’ailleurs, chaque année, les différents bilans d’activité du secteur des assurances font ressortir un piètre classement de la section comprenant l’assurance agricole avec moins de 2% du chiffre d’affaires du secteur.

Evidemment, plusieurs facteurs sont à l’origine de ce manque d’engouement pour ce créneau.

Habituellement, les responsables d’organismes d’assurance et les experts expliquent cette tendance par le manque de prise de conscience au sein des populations agricoles quant à la nécessité d’assurer leurs biens et recommandent ainsi de multiplier les campagnes de sensibilisation et missions de vulgarisation sur le sujet.

Radicalisme religieux

Toutefois, ces derniers temps de nouveaux réflexes commencent à prendre de l’ampleur au sein de la société et détournent davantage les opérateurs de certains services comme l’assurance ou autres prestations bancaires.
Il s’agit des concepts religieux qui déclarent illicites le recours à l’assurance ou les intérêts bancaires.

De nombreux exploitants agricoles ont reconnu avoir refusé de souscrire une assurance ou contracter un crédit d’investissement auprès d’une banque pour des considérations religieuses.
Plus grave encore, des imams ont prêché des fatwas exhortant les citoyens et les opérateurs économiques à refuser les services d’assurance et les intérêts bancaires considérés comme « Riba » (illicite).

Le plus irritant, c’est le silence complice de l’Etat qui laisse le champ libre à ces théologiens et autres adeptes du radicalisme religieux qui s’amusent à décréter à leur guise ce qui est licite et ce qui ne l’est pas (halal ou haram) au détriment du progrès économique.

Mohamed Naïli
Journaliste au service Economie du quotidien El Watan

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D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
15 octobre 2012 14 h 47 min

La question pourrait être de savoir si il existe un domaine d’état en Algérie
Ce qui lui accorderait des droits sur le dit domaine
mais aussi lui imposerait la responsabilités des accidents qui y trouvent leur source.
Le flou idéologique du régime viendrait conforter le flou juridique et arranger les bidons au niveau économique.
Où se déclarent ces incendies.?
.
La bande (le FNL )qui a usurpé la légitime revendication à l’indépendance nationale du peuple algérien ne s’est pas donné les moyens de construire un état moderne avec son tissu de droits et devoirs au nom du peuple.
Quand Boumédienne a réintroduit les mollahs égyptiens il répondait aux désirs de sa bande à court , moyen et long terme.

Léon
Léon
15 octobre 2012 22 h 28 min

On est quand même accablé devant tant de bêtise. On n’est jamais déçu avec cette religion.