A propos du nouveau pavillon des «Arts de l’islam» au Louvre

1) On est en droit de faire preuve d’un premier étonnement devant l’intitulé de cette collection.

Cette exposition a évidemment un but de promotion d’une culture islamiste (ou islamique, comme on voudra [1]), laquelle en a bien besoin par les temps qui courent. Pourtant les islamophiles les plus divers, qu’ils soient de la gauche quantique, islamologues universitaires, ou intellectuels musulmans ont toujours ( généralement pour échapper à des critiques, d’ailleurs) dénoncé les amalgames, simplifications, globalisations abusives, comme par exemple ici.

Or voilà que l’on regroupe sous le terme « arts de l’islam » des productions persannes, indiennes, ottomanes et autres, dont on se demande, surtout lorsqu’elles n’ont aucun objet religieux, en quoi elles sont islamiques ?
Quel serait leur trait commun et que vient y faire l’islamisme ? [1] A ce compte, faut-il considérer la Joconde comme de « l’art chrétien » ?

2) La réponse n’est pas simple car il n’est pas faux de dire que l’image ait, dans le monde chrétien, un statut différent de celui des autres monothéismes.  Regis Debray l’explique très bien dans « Vie et mort de l’image: une histoire du regard en Occident ».

Dans le christianisme, en même temps que l’image a été jugée utile dans la transmission du catéchisme, le dogme de l’Incarnation a débloqué, permis le développement de la prodigieuse imagerie occidentale. Dieu, à travers son Fils, en effet, s’est donné une apparence physique, une image à voir, légitimant toutes les images possibles, au contraire des autres religions monothéistes. Le Judaïsme et l’ islamisme qui s’en inspire, sont totalement opposés à la représentation du divin en ce qu’elle l’enfermerait dans des limites, et frileux avec la représentation humaine, l’homme étant création divine à son image, ce serait donc empiéter sur un pouvoir sacré.

Représenter des humains ou des animaux comporterait ainsi le risque d’idolâtrerie. Et d’ailleurs, l’important est le verbe, l’image est soit sacrilège soit trompeuse.

En ce sens-là, à la rigueur, on pourrait parler d’un art islamiste de l’image, différent d’un art chrétien, qui s’étendrait au-delà des œuvres religieuses à proprement parler. Calligraphie, inventions de motifs géométriques d’un côté, peinture et statuaire, voire cinéma, de l’autre, pour ce qui est des arts de l’image.

Pourtant, en Occident, il s’est passé quelque chose, au moment de la Renaissance, qui a totalement modifié et surtout dépassé le rapport à l’incarnation : l’apparition de l’artiste.


C’est le moment ou la représentation prend  de la valeur aux dépends de que ce qui est représenté. Peu importe alors qu’il s’agisse d’un sujet religieux ou profane, d’une Sainte Vierge, d’un paysage, d’une corbeille de fruits, d’un portrait. Ce qui compte, ce qui fait l’importance du tableau c’est la qualité du peintre, sa « manière », sa création, la reconnaissance du talent de son auteur authentifié par une signature.
En ce sens, même les sujets religieux cessent donc d’être « chrétiens », pour devenir purement artistiques — au contraire, par exemple, de la peinture des icônes.

Les pays dominés par l’islamisme ont-ils connu quelque chose de comparable ? Certainement pas, ou alors très tardivement, et sous l’influence occidentale. On a, jusque-là, globalement affaire à un art purement décoratif dans le domaine profane, et d’une grande monotonie en matière religieuse, malgré les efforts parfois impressionnants des calligraphes et créateurs « d’arabesques » géométriques.

3 ) Ce qui existe en matière « d’arts de l’islam » doit donc très peu à « l’islam ». Ou alors par les interdits qu’il a imposés. L’image « islamiste » a été un pis-aller, un contournement parfois, une transgression souvent ou un élément culturel autochtone que la religion n’avait pas réussi à éradiquer ; ou bien un emprunt à l’Occident. Donc, en attribuer la paternité à l’islamisme est une escroquerie intellectuelle comparable à ce qui s’est passé dans les sciences ou la philosophie. Alors que tout le monde trouverait étrange d’attribuer les découvertes de Galilée au christianisme, muatatis mutandis on attribue ici à l’islamisme, en matière d’art, ce qui s’est fait contre lui, contre ses enseignements, contre sa doctrine, ou qui était déjà là et qui pour une raison ou une autre n’a pas été éradiqué. Quelle que soit la chape de plomb qui a pesé sur ces populations, il s’est toujours trouvé des talents artistiques remarquables qui ont réussi à s’exprimer malgré tout.

Par exemple cette calligraphie:

….ou ce chandelier ci-dessous, à gauche, extraordinaire sur le plan technique, fait en une seule feuille de métal circulaire repoussé qui est exposé au Louvre ( pas une seule soudure, donc !..). Mais à part des formules de vœux en arabe qui y sont gravées, en quoi peut-on considérer que c’est de « l’art de l’islam » ? Et cette sublime peinture de femme, à droite, où l’islamisme y a-t-il sa place ?
On cherchera, en effet, en vain quoi que ce soit dans la religion musulmane qui encouragerait les arts, quoi que ce soit qui ressemblerait à la théologie Ignatienne chez les catholiques, favorable aux œuvres artistiques. On ne trouve qu’interdictions et anathèmes. Ce qui s’est fait, et parfois remarquablement, au sein des peuples conquis par l’Islamisme l’a été essentiellement en dehors de lui, quand ce n’était pas contre lui et contre ses dévôts. Et d’ailleurs le Prophète n’a jamais rien fabriqué de ses mains. Il a, en revanche, allègrement trucidé des poètes.

Certes, il est arrivé au christianisme d’avoir des soubresauts d’austérité anti-artistique, que ce soit au cours de la querelle des iconoclastes, ou avec les protestants, ou avec les jansénistes. Mais chaque fois, la permission, la liberté de représenter ont triomphé, ou s’est reportée ailleurs, la musique par exemple, là où la répression, la condamnation sont la règle en Islamisme [2].

C’est donc une autre raison de considérer avec un certain étonnement cet ensemble d’objets comme « arts de l’islam  ».

3) Une dernière remarque enfin : l’islamisme, que nous sachions, n’est en rien une religion morte, elle est celle d’un milliard d’individus sur terre actuellement. Si elle était réellement féconde d’un point de vue artistique, où sont ses productions d’art contemporain ?

De nos jours, partout où l’islamisme s’est imposé comme religion dominante, il a eu plutôt tendance à tuer toute créativité, qu’elle soit scientifique ou artistique. Et ce n’est pas le rassemblement de ces oeuvres dans un nouveau bâtiment financé à 57 % par du mécénat (dont les principaux contributeurs sont un prince saoudien,  le Roi du Maroc, l’émir du Koweït, le sultan d’Oman, la république d’Azerbaïdjan), sous l’appellation contestable  « d’arts de l’islam » qui y changera quelque chose.

A signaler d’ailleurs que, selon cet article de Slate, le MET à New York, qui a inauguré une collection similaire il y a un peu moins d’un an, a refusé de définir les œuvres exposées seulement par leur aspect religieux, choisissant plutôt la géographie, intitulant ainsi le département d’un très long: «The Art of the Arab Lands, Turkey, Iran, Central Asia and Later South Asia».

Chacun, a contrario,  tirera ses conclusions du choix sémantique opéré par des fonctionnaires de la culture en France. Dans un pays supposé laïc et donc théoriquement capable de prendre de la distance avec le fait religieux, on s’étonnera, une fois de plus, de la révérence officielle entretenue vis à vis de cette religion particulière.

-oOo-

Pour terminer , un extrait de « Tristes  Tropiques  » de C. Levi-Strauss.

« Pourquoi l’art musulman s’effondre-t-il si complètement dès qu’il cesse d’être à son apogée ? Il passe sans transition du palais au bazar. N’est-ce pas une conséquence de la répudiation des images ? L’artiste, privé de tout contact avec le réel, perpétue une convention tellement exsangue qu’elle ne peut être rajeunie ni fécondée. Elle est soutenue par l’or, ou elle s’écroule. (…)

Si l’on excepte les forts, les musulmans n’ont construit dans l’Inde que des temples et des tombes. Mais les forts étaient des palais habités, tandis que les tombes et les temples sont des palais inoccupés. On éprouve, ici encore, la difficulté pour l’Islam de penser la solitude. Pour lui, la vie est d’abord communauté, et le mort s’installe toujours dans le cadre d’une communauté, dépourvue de participants. (…)

N’est-ce pas l’image de la civilisation musulmane qui associe les raffinements les plus rares – palais de pierres précieuses, fontaines d’eau de rose, mets recouverts de feuilles d’or, tabac à fumer mêlé de perles pilées – servant de couverture à la rusticité des moeurs et à la bigoterie qui imprègne la pensée morale et religieuse ?

Sur le plan esthétique, le puritanisme islamique, renonçant à abolir la sensualité, s’est contenté de la réduire à ses formes mineures : parfums, dentelles, broderies et jardins. Sur le plan moral, on se heurte à la même équivoque d’une tolérance affichée en dépit d’un prosélytisme dont le caractère compulsif est évident. En fait, le contact des non-musulmans les angoisse. Leur genre de vie provincial se perpétue sous la menace d’autres genres de vie, plus libres et plus souples que le leur, et qui risquent de l’altérer par la seule contiguïté. »

-oOo-
[1] NB : sauf losqu’il s’agira de reprendre l’intitulé de la salle du Louvre, nos continuerons à utiliser le terme « islamisme » pour désigner la religion mahométane, en cohérence avec toutes les autres religions qui ont ce suffixe –isme, désignant un système englobant ( Christianisme, bouddhisme, hindouisme etc…).
[2] La question de la musique et de l’islamisme est ici hors sujet, mais mériterait évidemment de longs développements.
Lectures :13020
36 Commentaires
Inline Feedbacks
View all comments
nogat
nogat
8 octobre 2012 10 h 41 min

Je conseille, en complément, la lecture du dossier ‘l’invention de l’art islamique », revue Qantara n°82 de janvier 2012.

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
8 octobre 2012 11 h 03 min
Reply to  nogat

Je suis allé à la recherche de cette revue , il y a assez peu voire pas de choses lisibles.
http://www.imarabe.org/magazine-qantara/qantara-numero-82?sec=dossier

nogat
nogat
9 octobre 2012 10 h 39 min
Reply to  D. Furtif

Pour résumer ce qui est dit en plusieurs articles : l’art islamique est une « invention » de l’Occident qui a débuté à la fin du 19e siècle, pour regrouper et prendre la suite des arts arabe, persan ou turc. Les grandes expos fondatrices des arts de l’islam sont : Paris 1839 et 1903, Munich 19010. C’est Georges Marye, conservateur du Musée des Beaux Arts d’Alger qui définit cet art comme celui des pays « soumis à la loi de l’islamisme ». Les arts de l’islam font suite à la vogue de l’orientalisme (une autre invention occidentale).
Il me semble que lorsque l’Occident a été sûr de sa puissance et de sa supériorité face aux « races inférieures », il a pu s’intéresser au passé des pays colonisés. Par paresse intellectuelle et surtout par politique, on continue dans la même veine, partout dans le monde, puisque Doha vient de créer un musée d’Art islamique. Et Le Louvre en créant un département des arts de l’islam veut à la fois montrer que la France n’est pas islamophobe et qu’elle a un passé colonial. Commentaire final de Jean Gabriel Leturq, chercheur au CHSIM-EHESS, pour son article de Qantara :
« …en recyclant certains clichés de l’orientalisme, il semble dire, que le modèle de définition d’un art islamique générique ne peut être renouvelé. Peut-être eût-il fallu mettre en question certaines certitudes héritées de cette histoire bien française du « dialogue » avec l’Orient. »

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
9 octobre 2012 11 h 04 min
Reply to  nogat

OUchte je me battrais ❗ 👿

.
C’est en effet un de mes dadas de stigmatiser , l’exotisme fils du romantisme qui, à mon avis, a assez peu à voir avec l’esprit républicain .
Ça me fait un peu rigoler , car , ce qui va suivre relève un peu du private joke aux anciens de Disons,
Pour les nouveaux arrivants j’explique
.
Nous avons eu des différents très prononcés avec/contre un esthète de l’art ( Villach Paul) qui se prononçait sur tout sauf sur ses faiblesses et qui ne pouvait pas supporter Picasso.
Or , Picasso , en ce qu’il est un des fondateurs du Cubisme, revendiquait comme les autres une filiation avec ce qu’ils appelaient à l’époque = l’Art Nègre.
Ici , à Disons nous avons plutôt défendu Picasso .
Ce qui nous amènerait à reconnaitre que par le truchement de Picasso , tels les fils Aymon le cheval Bayard, nous avons enfourché la monture de l’exotisme………..
Rhooooooôôôôôo
En tant que phare assumé de la pensée occidentale, serions nous , nous aussi sujets à l’erreur?
Rhôôôôôoô^
Je ne vais pas m’en remettre ( pliant)

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
9 octobre 2012 11 h 18 min
Reply to  D. Furtif

J’ai oublié de dire à quel point je partage ton explication Nogat.
Il y a bien un généalogie de ce mouvement d’idées sur l’Islamisme en Occident, particulièrement en France.
On y retrouve l’ambiguïté de la bourgeoisie Balzacienne , fascination/répulsion pour le lointain, le différent, le pas conforme,le ténébreux , les aspirations du sexe libéré et les troubles sensations procurées par sa contention, les rêves humides de harem etc etc …
…..
Et tout ça , enfoui mais toujours présent, vient alimenter cette repentance qui n’est pas seulement historique et liée au colonialisme, mais plus intime  » au niveau du vécu »
Si tu savais combien d’Européens rêvent de la contention des femmes . Il nous a été donné avec Léon l’occasion d’en être les témoins.

Léon
Léon
8 octobre 2012 11 h 08 min

Faut payer !

Lapa
Administrateur
Lapa
8 octobre 2012 11 h 12 min

Effectivement nos responsables ne nous ont-ils pas toujours demandé de ne pas effectuer d’amalgame?
Cette exposition( fort passionnante au demeurant), est une coup de communication. Essayer de récupérer la production de ses fidèles, un classique des religions (j’en parlai dans mon article sur les mirages de l’islam). Ainsi si on peut raisonnablement penser que les vitraux de la cathédrale de Chartres ou les chorals de Bach sont effectivement de l’art chrétien, il ne viendrait à personne l’idée de dénommer « chrétien » la très grande majorité de la création intellectuelle et artistique occidentale. On est ici dans le gag absolu, comme le souligne Leon, vu qu’en plus ces créations artistiques vont même parfois à l’encontre des préceptes religieux!
Galilée est un bon exemple, mais c’est un peu comme si le Vatican essayait de récupérer toute l’œuvre de Victor Hugo ou de Cézanne quoi…

[…]La question latente est, Vinci, Rapahaël, Pascal, Mozart …etc… ont-t-ils fait progresser l’art car ils étaient chrétiens? Leur apport doit-il être considéré comme un apport du christianisme? Un artiste, parce qu’il est né musulman, doit-il voir forcément sa contribution appropriée par sa culture religieuse? Je ne crois pas. Si l’expression de la foi peut permettre, via l’art, de créer des œuvres dont l’ensemble forment un bien culturel (un prélude et fugue de Bach, le requiem de Mozart, le plafond de la chapelle Sixtine…), il n’en reste pas moins que celles-ci ne sont plus cloisonnées dans le domaine de la pratique religieuse pour accéder aux principes d’universalité et d’accessibilité indispensables à la culture.[…]

Léon
Léon
8 octobre 2012 11 h 27 min

Cela m’a permis de relire l’article sur les mirages de l’islam. Quand même, quand je vois certains articles remarquables sur Disons, je me dis qu’il faudrait faire un Best-off. Mais comment choisir ?

ranta
ranta
9 octobre 2012 14 h 31 min
Reply to  Léon

Il n’y a pas besoin de choisir Léon, il y a assez de place et de temps pour republier. Je viens de me perdre 😆 moi aussi je suis allé relire cet article, puis j’ai cliqué sur des liens qui menaient à d’autres articles de Disons , etc…. J’encourage franchement à en reprendre, c’est avec le recul de plusieurs mois que l’on se rend compte de la valeur réelle des articles et des commentaires, et chaque fois que je plonge dans les archives du site j’en suis époustouflé.

Léon
Léon
8 octobre 2012 16 h 05 min

Un petit a parte. Il semble que je ne sois pas le seul à considérer que le terme « Arts de l’islam » soit impropre, n’en déplaise aux léche-culs islamo-marxistes du Prophète.
http://www.histoire.presse.fr/web/articles/les-arts-de-l-islam-au-louvre-un-espace-hors-du-commun-27-09-2012-48673

Une dénomination réductrice, aux yeux des spécialistes d’aujourd’hui, qui lui préfèrent le terme, plus culturel, d’islamique. Art musulman, en effet, fait avant tout référence à des objets religieux, tapis, lampes de mosquées, carreaux de céramiques revêtant des coupoles, manuscrits du Coran. Mais le terme d’Islam désigne également une civilisation et recouvre un domaine profane tout aussi riche, comprenant bijoux, miniatures, armes, verreries, tissus, heurtoirs de portes, félins brûle-parfums, bouches de fontaine en bronze comme le lion de Monzòn, un des joyaux de l’exposition. En outre, dans les pays majoritairement musulmans, ont vécu des communautés, parfois fort nombreuses, qui ne l’étaient pas. La Syrie, pour ne prendre que cet exemple, fut majoritairement chrétienne jusqu’au XIIe siècle.

Il en est de cette histoire comme de l’usage de « islam » en lieu et place du logique « islamisme » pour désigner la religion musulmane. Une question de sémantique qui n’est pas tout à fait innocente.
Quant à l’appellation « arts de l’islam », quand bien même elle ne serait pas récente, cela ne prouve donc nullement qu’elle soit adaptée. D’ailleurs l’ancienne appellation n’était pas celle-là, mais « arts musulmans ».

Quant aux salades relatives aux fumeuses théories du « choc des civilisations », aux sempiternelles et lassantes accusations de lepenisme, ceux qui les profèrent se divisent en deux catégories : les lâches et le complices. Les deux sont représentés à la mosquée d’à côté.
J’ai un tuyau pour Gazi Borat.

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
8 octobre 2012 17 h 13 min
Reply to  Léon

Oh Léon c’est vraiment trop de misère

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
8 octobre 2012 17 h 56 min

Ça me rappelle le temps où j’étudiais l’histoire de l’art . On était fauché mais les Mazenod étaient notre luxe.Ça coutait bonbon
Déjà on pouvait voire le différence de traitement.
On peut encore les voir en bas à droite de ma bibliothèque juste à coté de l’ordi
L’art Roman
L’art Gothique
L’art de Byzance
L’art de antique du proche Orient
L’art de l’ancienne Chine
L’art de l’ancienne Egypte ( vain dieu 130 euros d’occasion)
L’art de l’ancien Japon
L’art de l’ancienne Rome
L’art Grec
etc
et????
L’islam et l’art Musulman
.
Ils sont tous là avec celui de la préhistoire et de l’art précolombien et puis j’ai manqué de fric pour coninuer à acheter des bouquins aussi chers.
mais vous pouvez voir au simple niveau du titre combien la notion d’art islamique a déjà été inscrite dans une série celle des arts régionaux qui ne lui appartiennent pas.
Des civilisations ou des peuples qui ne lui doivent rien.
Évidemment l’absence du mot chrétien sur les bouquins sur le Roman , le gothique et le Byzantin montre la malhonnêté du procédé d’attribution à l’islam de ce qui ne lui appartient en rieN .
Ce titre est la proclamation d’un malaise et d’un enfumage.
Hormis ce qui est spécifiquement religieux que vient prétendre l’islam et le titre de cette exposition pour masquer autre chose que sa pauvreté .
.
Il y en a marre de la repentance de la Mitterrandie qui n’arrivera pas à faire oublier le rôle du garde des sceaux de la IVè République dans une répression assez éloignée de la loi républicaine .

Léon
Léon
8 octobre 2012 18 h 16 min

Il faudra essayer de comprendre « l’indulgence » de la gauche quantique envers une idéologie répugnante.

D’abord, c’est évident, le musulman est supposé être le pauvre dans la société française contemporaine, le nouveau prolétaire, objet donc de l’amour inconditionnel du marxiste. Même si, vérification faite, cela se révèle assez faux, la quantique ne l’a pas encore intégré. Il n’a lu ni Guilluy, ni Michea.

Ensuite, il a intégré que le colonialisme, ce n’est pas bien, et pire, encore le racisme. Alors, par un effet boomerang il a une telle trouille qu’on l’en accuse qu’il s’efforce de davantage aimer tout ce qui lui est étranger que proche, pratiquant ainsi le relativisme culturel jusqu’à l’absurde, jusqu’à soutenir des idéologies totalement en contradiction avec les valeurs essentielles de la gauche, le rationalisme, l’émancipation des femmes, la liberté individuelle etc

Enfin, une partie de ces mecs fantasme inconsciemment sur l’islamisme en ce qu’ils y retrouvent un système de contrôle de l’individu, le seul encore opérationnel dans le monde, qui n’a eu que peu d’équivalents dans l’histoire moderne : à de nombreux égards, il ressemble beaucoup au communisme stalinien dont ils ont une certaine nostalgie.

Les musulmans ont, en général l’excuse de la transmission familiale, sociale. Pas eux.

ranta
ranta
8 octobre 2012 18 h 27 min
Reply to  Léon

On peut-être ajouter aussi des visées électorales, un captage de population.

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
8 octobre 2012 18 h 18 min

Le monde a connu le même mouvement de la part des lettrés du bas empire . La plupart par carriérisme conformiste adoptèrent un anti paganisme de posture condamnant les défenseurs des savoir et de la philosophie antique aux persécutions.
Le conformisme et les servitudes volontaires.
Ou alors beaucoup plus simplement = la soupe .

Léon
Léon
8 octobre 2012 18 h 27 min

Que pourrais-je inventer de pire, encore que « Lèche-cul islamo-marxiste du Prophète » ? Je cherche…

Causette
Causette
8 octobre 2012 20 h 13 min

La verrière métallique ondulante je la trouve horrible, mais bon chacun ses goûts…

Cette affaire Louvre/islam c’est une habileté politique. Une démagogie. Ceux qui nous gouvernent veulent flatter la communauté musulmane en espérant avoir la paix. L’auront-ils?

A France info c’est l’extase! l‘une des plus belles et plus riches collections au monde sur cette civilisation raffinée et érudite… la plus grande réalisation du musée depuis les travaux du Grand Louvre et la Pyramide de Pei en 1989… trouve enfin la place qu’elle mérite au sein du musée
Louvre: un département pour redonner sa grandeur à l’islam.
Avec la création du département des Arts de l’Islam, l’ambition du musée du Louvre, à travers cette collection enfin révélée, est de donner à voir un monde de l’Islam complexe, aujourd’hui troublé par la violence des fondamentalistes dans de nombreux pays. Les enjeux de compréhension et de médiation de cette civilisation méconnue et marginalisée sont véritablement au cœur de ce huitième département du musée.
➡ Ne pas rater leur page « Site ludique pour découvrir l’islam » en bas de cette page
extrait: Lorsque Mahomet leur annonça qu’il avait eu la révélation de la religion d’un Dieu unique, et qu’enfin ils possédaient un message, le Coran, dans leur propre langue, et une religion nommée islam, certains réagirent avec enthousiasme :mrgreen: (les autres? ceux qui ne voulaient pas on s’en br euh! fout)

– Sur Arte on appelle ça « la-main-tendue » Pourtant dans certaines contrées où l’islamisme est majoritaire, au Mali par ex., faut pas trop tendre la main! sinon tchik! coupée.

– A New York c’est le bras levé
« nos ventres sont remplis de martyrs » déclare une femme.

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
8 octobre 2012 22 h 22 min
Reply to  Causette

C’est très exactement ça Causette
Quand on traite l’adversaire comme une Cocotte coquette et capricieuse et bin….
Et bin l’adversaire se conduit en Cocotte coquette et capricieuse

.
Un exemple
Beaucoup ici connaissent JoJo l’imam doucereux qui drague tout ce qui peut trainer d’allumés et de charlatans intéressés pour se faire un matelas protecteur et faire en douce ses petites affaires.
Bien hier et avant hier et même le mois dernier , il pique des colères et exige et fait un scandale si on touche à ses fadaises .
Il est passé à la phase B
.
Dernièrement sur son blog il prétendait que Mahomet avait expliqué le Big bang et l’expansion de l’univers.Vous ne me croyez pas ?
Allez donc vérifier.
La paix et l’Amour qu’ils disaient

Causette
Causette
8 octobre 2012 23 h 54 min
Reply to  D. Furtif

Toujours sur France info (service public) en bas de page on nous dirige vers un site religieux « Les principes de l’Islam » …venez découvrir la richesse de l’islam… » avec hadiths, horaires de prières, système bancaire islamique, etc…
C’est l’appel à la conversion ou quoi ?

Causette
Causette
9 octobre 2012 0 h 15 min

« L’islam du juste milieu »:mrgreen: Excellent! surtout vers la fin

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
9 octobre 2012 13 h 54 min

On pourrait se demander si cette exposition n’est pas un des derniers avatars exténués, un ersatz de reconnaissance d’une entité politique très improbable et jamais reconnue , même par les arabes eux mêmes: la ligue arabe.

Cette invention égyptobritannique aux mains des colonialiste franco britanniques puis soumises à toutes les dissensions internes aux arabes aurait-elle été récupérée et réactivée par le Qatar et l’Arabie saoudite?
N’y aurait-il pas à Paris au fond des bureaux du Quay d’Orsay d’obscurs sans grades à qui on n’a pas encore expliqué que le monde a changé.

Causette
Causette
9 octobre 2012 15 h 15 min
Reply to  D. Furtif

Arts d’Orient – oeuvres orientalistes auraient été préférable pour présenter cette exposition. Une peinture ou un objet classé dans l’art arabe n’est pas automatiquement attribué à un art islamique (sauf bien entendu quand il s’agit de page du corans ou de dessin du prophète s’envolant sur son cheval). Dans les ventes privées on ne fait pas cette grossière erreur de ramener ces objets à une religion comme ici par exemple. Chaque objet provient d’une région déterminée: armes orientales, Iran ; yatagan ottoman, Balkans ; khandjar moghol, Inde ; saladier couvert, Europe ou Turquie, coupe raqqa et coupe aux lièvres, Syrie, vases poteries et coupes berbères, Algérie ou Maroc … etc

Causette
Causette
9 octobre 2012 15 h 26 min
Reply to  Causette

n° 371. Paires de fauteuil « Dagobert » syriens :mrgreen: la classe!
en bois sculpté et incrusté de nacre à décor d’étoiles, Syrie XIXe siècle

Léon
Léon
9 octobre 2012 15 h 52 min

Au fond, le seul trait commun de ces oeuvres, c’est donc qu’elles proviennent de pays qui ont été majoritairement soumis à l’islamisme comme religion. Mais les qualifier « d’arts de l’islam », c’est à dire produits par l’islam ce qui est le sens le plus évident est, même après réflexion, une manipulation.

Causette
Causette
9 octobre 2012 17 h 43 min
Reply to  Léon

Pour la grande majorité des objets présentés on ne connaît pas le nom des artistes ou artisans, ça pourrait être aussi bien des Juifs, des Chrétiens, des païens… et/ou esclaves. De plus les informations historiques sont assez floues.

la Pyxide au nom d’al-Mughira « c’est un petit objet d’ivoire taillé dans un très beau ?? défense d’éléphant… taillé par qui mystère, fait à Cordoue en 968 pour le fils du calife qui régnait… »
wiki: Si certaines scènes (animaux affrontés ou combattant, musiciens) sont conformes à l’iconographie des plaisirs princiers, fréquente dans les arts de l’Islam, d’autres sont uniques et posent des difficultés d’interprétation.

le Lion de Monzón… « on l’a trouvé en Espagne… assez unique dans l’art de l’objet arabe… un objet unique. On l’a trouvé dans une sous-zone qui n’a pas été réellement fortement dominée par les arabes, donc probablement assez tôt dans le moyen âge il est passé en mains chrétiennes en Espagne » Sophie Makariou.
Ailleurs on relève que
« On ignore l’origine de la plupart des animaux de bronze conservés dans les musées d’art islamique. De ce point de vue, cette pièce est exceptionnelle. Un mortier en métal circulaire, à douze pans coupés, a été découvert en même temps. Il est conservé au musée Balaguer de Vilanova i la Geltrú en Espagne. Sur les deux pièces se développent des motifs épigraphiques de style comparable qui consistent en des vœux et des bénédictions adressés à leur propriétaire ».

Celui-ci est signé.
– le Bassin dit « Baptistère de Saint Louis« … « vient de Syrie » nous assure Sophie Makariou, elle en est certaine.
Pourtant sur la page wiki on note que « produit selon toutes vraisemblances au début du xive siècle en Syrie ou en Égypte sous la dynastie des Mamelouk par le dinandier Muhammad ibn al-Zayn… »
Sur cette page on lit:
(5e alinéa) Une autre source d’interrogation tient aux blasons disséminés dans la pièce. La fleur de lys logée dans un rondeau ressemble au lys héraldique des Qalâ’ûn. Or, ces emblèmes se superposent à des blasons encore discernables et qui sont inconnus en terres d’islam.

Bref il y a du travail de recherche à faire.

le Lion de Monzón m’a fait repenser à la Chimère d’Arezzo avec sa gueule ouverte.

iskender
iskender
9 octobre 2012 21 h 31 min

ceci n’a pas de rapport; mais des talibans ont mis des balles dans la tête d’une fille de 14 ans qui les dérangeaient, et pas une manifestation, pas un appel outragé de la part des autorités musulmanes. Alors qu’en terme de caricature, là, on va très très loin, et là, je me dis qu’il y a des limites à mettre à la liberté d’expression des talibans…

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
9 octobre 2012 22 h 03 min
Reply to  iskender

Voilà l’article qui en parle.
Je dois à tous de révéler que c’est la Mosquée d’à coté qui m’a communiqué le lien.
.
Comment vous expliquer?
Il y a un gars qui prétend que les viols en tournantes sont des inventions médiatiques, il va prétendre la même chose pour cet assassinat.
Il est trop fort le mec.

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
9 octobre 2012 22 h 27 min
Reply to  D. Furtif

Les Talibans , tout en respect et en modération, appliquant à la lettre tous les éléments fondamentaux qui constituent la paix sociale . Tout tout tout, il font tout comme en rêvent les racailles qui font les beaux jours des défenseurs du patrimoine culturel de leur identité!
.
Extrait

« Nous l’avions prévenue plusieurs fois qu’il fallait qu’elle cesse de parler contre les Taliban, qu’elle arrête de soutenir les ONG occidentales et qu’elle prenne le chemin de l’islam », a-t-il ajouté.

.
Ces gars là plein d’Amour et de paix , il faut l’obstination laïcarde et la dépravation d’inspiration occidentale pour les obliger à agir de cette façon . Il faut pas les provoquer comme dirait Morice.

Causette
Causette
9 octobre 2012 22 h 29 min
Reply to  D. Furtif

« C’est une fille à la mentalité occidentale qui passe son temps à nous dénoncer. Quiconque critiquera les Taliban subira le même sort », a expliqué Ehsanullah Ehsan, le porte-parole du Mouvement des Taliban du Pakistan. Quelle bande de fumiers!

D’où il sort celui-ci 😯 à croire que cette religion attire tous les félés à la dérive.

nogat
nogat
10 octobre 2012 16 h 11 min
Reply to  iskender

Un film idiot est annoncé (que les gens n’ont pas vu), idem pour des caricatures et la « rue arabe » s’enflamme. Une enfant de 14 ans est tuée, des Syriens sont massacrés et la « rue arabe » ne dit rien, ni les politiciens arabes ! Quant aux intellectuels et aux imams modérés, ils sont inaudibles ou ils s’autocensurent. La vie humaine a moins de valeur que les mots ou les images pour ces gens là ? Le blasphème est-il pire que le crime ? Le silence est parfois une complicité inconsciente qui alimente le racisme.
Mais nous sommes loin de la question des arts de l’Islam ou des arts de l’Orient.

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
10 octobre 2012 19 h 42 min
Reply to  nogat

Bonsoir Nogat
.
FÔ pas STIGMATISER c’est pas BÔ telle est la leçon de ceux qui en même temps n’ont pas honte de proclamer haut et fort.
.

[« ….Les discours de stigmatisation racsites s’appuyent (sic) toujours sur les mêmes ficelles : le sang et le sexe
Que l’on se rappelle l’invention médiatique des «tournantes » lors d’une campagne basée sur l’insécurité.
Curieusement, cette pratique révélée à l’époque comme représentative des mœurs en « ces territoires perdus pour la République zone de non droit etc… » semble avoir totalement disparue…. »]

.
Ils ne manquent pas de nous faire des leçons de vertu quotidiennes

Léon
Léon
9 octobre 2012 22 h 24 min

On n’a pas de mots.

Causette
Causette
9 octobre 2012 23 h 02 min

Le coup d’Etat a précipité la chute du nord du pays aux mains de groupes armés islamistes, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui y appliquent la charia (lois islamique) avec brutalité: meurtres, lapidations, amputations, coups de fouet aux déviants qui fument, boivent de l’alcool, sont jugés infidèles.

Dans un communiqué publié mardi, l’ONU souligne que durant sa visite au Mali, M. Simonovic a mis un accent particulier sur les violations des droits des femmes qui sont les premières victimes de la crise actuelle et ont été principalement affectées par la situation au nord.

Leur droit au travail, à l’éducation, leur droit d’accès aux services sociaux de base ont été sérieusement compromis, souligne l’ONU.

Des cas de mariages forcés seraient devenues fréquents, et les femmes seraient vendues et forcées à se remarier, ce qui pourrait constituer une forme de viol et d’exploitation sexuelle, ajoute le communiqué.

M. Simonovic a rapporté que dans le nord, l’une des personnes interrogées a déclaré que les femmes étaient non seulement à vendre, mais à vil prix (…) à moins de 1.000 dollars.

AFP / 09 octobre 2012 13h28)

D. Furtif
Administrateur
D. Furtif
9 octobre 2012 23 h 56 min

Je me demande si les quantiques dans leur délire repentant se lèveraient pour prendre la défense de Charles Manson.

Je ne me le demande pas vraiment,…….
Il se trouvera sans doute des fous pour dire qu’on l’avait provoqué.
En tout cas ce type en ce temps là avait les mêmes prétextes à sa folie meurtrière que les malades d’aujourd’hui auxquels les bienpensants du jours trouvent des excuses
Il se trouvera sans doute un illuminé avéré intellectuel prétendu pour lui trouver des vertus.

Causette
Causette
11 octobre 2012 11 h 47 min

Bonjour,

11.11.2012 Salman Rushdie censuré à PARIS
Une semaine après avoir vu Technologia, interdite au Printemps de septembre de Toulouse, en raison de protestations de musulmans indignés d’avoir vu des passants marcher sur des versets du Coran projetés au sol, Mounir Fatmi vient de voir une autre de ses créations censurée. Sleep, une installation vidéo montrant l’écrivain Salman Rushdie en train de dormir, a été retirée de l’exposition « Vingt-cinq ans de créativité arabe » qui ouvrira le 16 octobre à l’Institut du monde arabe au motif qu’elle serait « trop sensible ».

Mounir Fatmi souhaitait ainsi rendre hommage à l’auteur des Versets sataniques, qui fait l’objet d’une fawta depuis 1989. « J’ai été scandalisé par le silence des intellectuels arabes sur le sort de Rushdie et son combat pour la liberté de créer. Alors j’ai imaginé ce film comme un hommage ».
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/10/11/crise-de-foi-salman-rushdie-censure-a-paris/

Causette
Causette
12 octobre 2012 15 h 49 min

Un film idiot est annoncé … et la « rue arabe » s’enflamme. Et tous les médias reprenent en choeur « film islamophobe », bon! Mais pourquoi la grande majorité des médias ne parlent pas des films aussi idiots mis en ligne par les professionnels du complotisme?

Dans un article du nouvel obs Les traces que Jérémy Sidney a laissées sur le net, on apprend

A travers la centaine de vidéos figurant dans sa playlist, on découvre un homme fasciné par la théorie du complot à la sauce islamique. On trouve notamment l’intégralité de la série « Les arrivées 1 23 » qui véhicule l’idée selon laquelle l’histoire mondiale et l’ensemble des événements récents ne seraient qu’une immense conspiration orchestrée par l’ensemble des forces du mal (illuminati, Juifs, francs-maçons…) afin d’installer un nouvel ordre dont les Musulmans seraient les principales victimes.
(Dans le livre de Umberto Eco Le cimetière de Prage, on est en plein dedans, le complot judéo-maçonnique fait encore recette)

Et là c’est pas une petite équipe comme pour le film « islamophobe », c’est une multitude de gens discutant sur le net, dans la vie réelle aussi, qui croient à ces conspirations, qui en rajoutent de jour en jour depuis des années, en essayant d’attirer le plus de monde à leurs thèses complotistes, en attisant la haine de l’Occident et des Juifs.

Pour certains d’entre nous c’est pas nouveau, mais à cause de cette nouvelle affaire de terroristes les journalistes ont l’air de découvrir le truc (ou font semblant). Et comme dit Nogat, pour ce genre de propagandes haineuses anti-occidentale et anti-juive …intellectuels et aux imams modérés, ils sont inaudibles mais ils n’hésitent pas à condamner des caricatures, des propos et des films dès que ça touche à LEUR religion.